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Introduction
23h55, 12 août
Si les températures ont été lourdes toute la journée entourant la métropole d’une atmosphère suffocante, l’herbe est fraîche à cette heure-ci de la soirée et quelques curieux, assis sur les pelouses, regardent le ciel, attentifs aux étoiles à venir, aux vœux qu’ils vont pouvoir formuler.
D’autres ne sont pas tant là pour le ballets des comètes que pour profiter de la quiétude de la nuit et de l’ouverture exceptionnelle du lieu, buvant en couples ou en petits groupes joyeux des bières ou du vin, un pique-nique à leur côté.
Quelques rares, plus passionnés que le reste des noctambules, ont même ramené leur télescope et leur trépied pour ne rien rater, essayant de faire abstraction de la rumeur paisible du parc.
Tous sont là, pour des raisons qui leur sont propres, minuscules, poussière d’étoile sous le passage des Perséides.
Les Participants sur Futura
- Eleonore
- Meryl
Les Participants sur Fabularis
- Nicolas
- Yve
- Philneas
Les Participants sur Fabularis
- Ambroise
- Jan-Marja
Début tout doux
- Simple intro à l’event, venez introduire vos persos (et leurs accompagnants s’ils en ont) dans la situation de l’event !
- Pour des questions de lisibilité, si vous avez décidé de faire rencontrer vos persos dans cette intro, postez l’un après l’autre ! On s’organise sur le channel alloué sur le discord !
- Pas de minimum ou de maximum de mots mais on fait un petit résumé de son post à la fin ! <3
- Merci de faire un résumé en fin de post!
1999
2019
2059
Bois de Laerbeek
Parc des buttes de Chaumont
Parc du Mont Royal
Si les températures ont été lourdes toute la journée entourant la métropole d’une atmosphère suffocante, l’herbe est fraîche à cette heure-ci de la soirée et quelques curieux, assis sur les pelouses, regardent le ciel, attentifs aux étoiles à venir, aux vœux qu’ils vont pouvoir formuler.
D’autres ne sont pas tant là pour le ballets des comètes que pour profiter de la quiétude de la nuit et de l’ouverture exceptionnelle du lieu, buvant en couples ou en petits groupes joyeux des bières ou du vin, un pique-nique à leur côté.
Quelques rares, plus passionnés que le reste des noctambules, ont même ramené leur télescope et leur trépied pour ne rien rater, essayant de faire abstraction de la rumeur paisible du parc.
Tous sont là, pour des raisons qui leur sont propres, minuscules, poussière d’étoile sous le passage des Perséides.
A vous de jouer
Les Participants sur Futura
- Eleonore
- Meryl
Les Participants sur Fabularis
- Nicolas
- Yve
- Philneas
Les Participants sur Fabularis
- Ambroise
- Jan-Marja
Début tout doux
- Simple intro à l’event, venez introduire vos persos (et leurs accompagnants s’ils en ont) dans la situation de l’event !
- Pour des questions de lisibilité, si vous avez décidé de faire rencontrer vos persos dans cette intro, postez l’un après l’autre ! On s’organise sur le channel alloué sur le discord !
- Pas de minimum ou de maximum de mots mais on fait un petit résumé de son post à la fin ! <3
- Merci de faire un résumé en fin de post!
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Les Perséides
Une petite lanterne vascille au bout de son bras, à l'intérieur de laquelle est enfermée une bougie scintillant au gré de ses mouvements. Elle aurait pu utiliser une lampe torche, comme tout le monde, mais Ambroise a toujours été un peu décalée. Elle aime tout ce qui a le goût de l'ancien temps : les flammes chaleureuses des bougies, les recettes de grand-mère griffonnées dans des carnets, les vieux meubles du propriétaire de son petit appartement, les robes chinées pendant les vides-greniers. C'est d'ailleurs lors de l'un d'entre-eux qu'elle a déniché la fine robe bleue brodée d'or qu'elle porte cette nuit. Les quelques lueurs émanant du bois, les torches et les lanternes des uns et des autres, font briller les quelques perles qui parsèment les plis de son vêtement alors qu'elle s'avance lentement parmi les âmes. Des rires cristallins éclatent ci et là, le murmure sourd des voix est porté par le vent.
Dans sa main gauche, les lanières de ses sandales et un pan de sa robe, qu'elle essaye de lever en marchant pour ne pas la salir dans la poussière se levant de la terre sèche qu'ils battent de leurs pieds. Les siens sont donc nus, s'enfonçant avec plaisir dans les brins rafraîchis par la nuit. Son sac de cuir accroché à l'épaule, transportant ce qu'il leur faut pour passer une bonne soirée - et notamment ce fameux gâteau qu'elle a préparé cet après-midi - elle lève déjà les yeux vers le ciel. Les boules de feu, par dizaines, accrochées à des années lumières d'eux, forment un spectacle dont elle ne veut rien rater. Déjà son nez retroussé balaye l'étendue d'un noir profond, à la recherche de la chute d'un astre.
Et comme elle n'en voit pas, son buste pivote finalement, elle jette un regard à l'homme qui la suit de près, un sourire doux soulignant ses traits.
- On s'installe ici ?
C'est à peu près le seul endroit de la clairière qui leur laisse suffisament de place pour profiter et converser un peu à l'écart des autres. Le reste du terrain a été pris d'assaut. Elle pose ses affaires là et s'installe souplement dans l'herbe, levant le visage à nouveau, mais pour détailler cette fois la silhouette de son ami et collègue. La lueur joueuse de la bougie se reflète dans ses yeux, quand elle le regarde.
event multivers
artemis | www - Résumé et tenue:
- Ambroise arrive dans la clairière du bois de Laerbeek avec Jan, ils ont prévu une petite nuit tranquille et elle a apporté un space cake.
sa tenue : www
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“Chaton, regarde, il y a un événement pour les Perseides au bois de Laerbeek, tu m’accompagnes ?”
Ambroise avait penché légèrement la tête et Jan, incapable de refuser devant tant de mignonneté, avait donné son accord.
Il est donc là aujourd’hui, un pas derrière elle, à porter une demie douzaine de bière dans sa grande besace de cuir, le vent léger et frais venant caresser le lin blanc de sa chemise, le faisant frissonner.
La journée a été brûlante mais il fait bon cette nuit et son sarouel crème est presque trop fin.
Ce n’est rien pourtant car bientôt l’amie viendra s’asseoir entre ses jambes, appuiera son dos contre son torse pour regarder ensemble les étoiles. Ils se réchaufferont alors de la présence de l’autre, presque comme le ferait un couple alors même qu’il n’est pas question de cela entre eux, que l’alchimie qui les fait s’apprécier est par delà même les barrières du conventionnel, qu’elle se compose de liberté et de communion.
Ambroise est une amie. Une sœur, une collègue, une amante aussi. Une compagne d’évasion surtout. C’est pour tout cela qu’il l’aime si pleinement.
Pour cela et pour la beauté insaisissable et rêveuse qui l’anime toujours, elle et ses cheveux indomptés, elle et ses robes chinées qu’elle assortit avec tant de goût.
Jan sourit devant la vision de dos de la jeune femme quand celle-ci se retourne et lui propose de s’asseoir.
“Parfait Gipsy.”
Nom tendre pour une bretonne de sang et une gitane d’âme.
Il se pose à son tour, enlève ses sandales pour sentir l’herbe fraîche sous ses voûtes plantaires, sort du sac d’Ambroise le gâteau aux parts pré-tranchées, en sépare deux qu’il met de côté et retire de sa besace deux bières qu’il ouvre, pose à sa droite .
“C’est parti, ma belle, viens t’installer, ton fauteuil est prêt.”
Il tapote doucement entre ses jambes écartées.
C’est l’heure d’un câlin sous les étoiles.
- Résumé:
- Jan est venu avec Ambroise. Il s'assoit à sa suite. Il prépare les bières et le gâteau et propose à Ambroise de venir s'asseoir entre ses jambes
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Philneas Krowes
Les Perséides
There are many Worlds
But they share the same Sky
— One sky, One Destiny
But they share the same Sky
— One sky, One Destiny
Tu aimais les étoiles.
Tu les avais toujours aimé. Ses astres intemporels, comme ton âme. Tu te rappelais les avoir aperçu, le premier jour où tu avais respiré ton nom, sous ton souffle court et tout nouveau. Tu étais apparus sur cette terre avec une mission dans l'âme, des souvenirs et une mission, mais une certitude naturelle que c'était la première fois que tu posais tes yeux sur ces créations de l'univers. Encore si jeune, tu ignorais tout de leur véritable identité, privé de cette connaissance par ton histoire écrite, par des croyances communes à travers l'humanité. Mais tu te souviens les avoir observé, avec autant de respect que tu avais gardés pour ton maitre d'antan. Et plus les années avaient avancées, plus ton respect pour l'existence même de ses astres avait grandi. Comment un univers, si jeune et si vieux à la fois, pouvait-il créer des choses plus vieilles que ses mythes, qui transcendent les ages, invincibles contre le temps et les croyances d'autrui. Que les humains les vénèrent ou pas, ces boules blanches dans les cieux restaient telles quelles, et c'était bien une notion qui t'échappait, en tant que fiction.
À travers les ages, tu en avais vu des évènements, et les pluies de constellations n'en étaient pas une exception. Des fois vu comme un omen de bonne fortune, des fois comme une prophétie de mauvaise augure, tu avais appris depuis longtemps qu'il n'y avait pas vraiment de fondement derrière ces croyances, à moins que les humains leur donnent raisons. Enfin, tout pour dire que ces célébrations qui n'arrivaient qu'à certain moment dans l'année, dans les décennies, ou les siècles pétillaient ton existence, et tu étais un habitué de les observer. Tu avais transmis ta passion des étoiles à ton fils ainé, et tu n'avais donc pas manqué de lui proposer de venir. Il était supposé te rencontrer ici après son travail, mais tu étais bien content d'observer en silence en attendant. L'herbe était fraiche, l'air pur, et tu étais paisible. Accroupis contre le tronc d'un arbre très certainement centenaire, chapeau pour le moment posé à tes côtés, ton dos relaxé, tu regardais les nuages grisâtres de la nuit passés lentement, calmé par le mouvement et l'ambience si particulière d'une nuit d'été.
Tu les avais toujours aimé. Ses astres intemporels, comme ton âme. Tu te rappelais les avoir aperçu, le premier jour où tu avais respiré ton nom, sous ton souffle court et tout nouveau. Tu étais apparus sur cette terre avec une mission dans l'âme, des souvenirs et une mission, mais une certitude naturelle que c'était la première fois que tu posais tes yeux sur ces créations de l'univers. Encore si jeune, tu ignorais tout de leur véritable identité, privé de cette connaissance par ton histoire écrite, par des croyances communes à travers l'humanité. Mais tu te souviens les avoir observé, avec autant de respect que tu avais gardés pour ton maitre d'antan. Et plus les années avaient avancées, plus ton respect pour l'existence même de ses astres avait grandi. Comment un univers, si jeune et si vieux à la fois, pouvait-il créer des choses plus vieilles que ses mythes, qui transcendent les ages, invincibles contre le temps et les croyances d'autrui. Que les humains les vénèrent ou pas, ces boules blanches dans les cieux restaient telles quelles, et c'était bien une notion qui t'échappait, en tant que fiction.
À travers les ages, tu en avais vu des évènements, et les pluies de constellations n'en étaient pas une exception. Des fois vu comme un omen de bonne fortune, des fois comme une prophétie de mauvaise augure, tu avais appris depuis longtemps qu'il n'y avait pas vraiment de fondement derrière ces croyances, à moins que les humains leur donnent raisons. Enfin, tout pour dire que ces célébrations qui n'arrivaient qu'à certain moment dans l'année, dans les décennies, ou les siècles pétillaient ton existence, et tu étais un habitué de les observer. Tu avais transmis ta passion des étoiles à ton fils ainé, et tu n'avais donc pas manqué de lui proposer de venir. Il était supposé te rencontrer ici après son travail, mais tu étais bien content d'observer en silence en attendant. L'herbe était fraiche, l'air pur, et tu étais paisible. Accroupis contre le tronc d'un arbre très certainement centenaire, chapeau pour le moment posé à tes côtés, ton dos relaxé, tu regardais les nuages grisâtres de la nuit passés lentement, calmé par le mouvement et l'ambience si particulière d'une nuit d'été.
PETITE DESCRIPTION POUR LA MODERATION S'IL Y A BESOIN
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STATS
J'suis au Mont Royal
On m'a collé un lapin pour voir les Perséides
Tu veux venir ?
Ellie lança un regard antipathique à la famille devant elle, le père barbu, la mère aux ongles manucurés, les deux enfants en train de piaillier pour avoir une glace. D'habitude, la solitude ne la dérangeait pas. Elle restait chez elle, avec un verre de vin, un dossier sur lequel elle travaillait, un livre ou un carnet de croquis, et elle ne pensait même pas aux autres. Quand ils étaient autour d'elle, c'était plus compliqué. Elle regardait leur deux gamins se chamailler et se demandait si elle aurait mieux fait de pardonner à Paula et rester proche de sa famille. Elle voyait une bande d'amis plus loin rire bruyamment et pensait à celui qui avait annulé leur rendez-vous au dernier moment en serrant les dents.
Elle ne savait pas pourquoi c'était Meryl qui avait attiré son regard au milieu des icônes de ses sms. Elles ne se connaissaient pas tant que ça, la vétérante l'avait un peu dragué un soir, dans un bar gay où elle venait chercher un pote trop bourré pour rentrer seul. Elle ne traînait plus dans ce genre d'endroits alors elles avaient échangés leurs numéros, quelques messages et étaient allées boire un verre ensemble une fois ou deux. Meryl était intéressante, elles avaient des choses en commun – un job sortant de l'ordinaire, une certaine addiction au sport et à l'adrénaline, des anecdotes à raconter – mais n'avaient pas une proximité particulière . Pas encore. Peut-être que ne pas se connaître l'empêcherait de trop s'épancher sur ses propres états d'âmes.
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STATS
Nicolas Mirht
quelques siècles d'existence ▬ mythe ▬ directeur d’une école primaire ▬ bénévole de l’association Make-a-Wish ▬ franco-allemand.
Reinhardt (Overwatch) ▬ Donald Sutherland.
veuf ▬ mythe de la Saint-Nicolas ▬ gros nounours amical avec tout le monde ▬ nostalgique ▬ adore vivre comme un humain ▬ réservé ▬ voit de la beauté partout ▬ "frère" du mythe du Père Fouettard.
allures de nounours, de père Noël ▬ d'apparence la soixantaine ▬ les cheveux en bataille, blancs comme neige ▬ une barbe dont il prend soin aux même couleurs que les cheveux ▬ toujours bien habillé.
▬ fiche
les perséides
event
Comme tous les soirs d’été, comme tous les soirs de l’année sauf ceux où il est porté comme un roi, Nicolas se traîne, fatigué, éreinté, le poids d’une vieillesse factice sur les épaules. Si d’ordinaire, il serait resté dans son grand salon avec son chat sur les genoux et un peu de clim à ses côtés, ce soir, c’est différent.
Les mythes qui passent au travers des âges et des visages, presque immortels, ne s’embêtent pas de futilités pareilles. Mais Nicolas est différent. Nicolas aime bien jouer à l’être humain et
Le parc grouille de vie et d’impatience, d’enfants comme de personnes âgées, de tous les horizons et Nicolas est un grand fervent de ce genre de rassemblements. Se dissimuler dans la foule est l’une de ses passions favorites, probablement.
La nuit est encore un peu chaude ce soir, la canicule ne semble pas vouloir cesser au grand dam du mythe qui ne vit que pour les mois d’hiver ; malgré cela, il porte une petite laine et des chaussettes tricotées.
La solitude le refroidit un peu ; Père Fouettard, lui, n’en a que faire des étoiles filantes et Père Noël est sûrement quelque part dans le coin avec sa grande famille de lutins. Chaque année, l’absence de Denise creuse un peu plus loin dans son cœur mais Nicolas s’efforce de ne pas y penser – il est venu ici pour se détendre et apprécier ses petits points blancs dans le ciel qui semblent cacher tant de mystères.
Et s’il semblait convaincu qu’il passerait la soirée seule, l’idée meurt dans sa tête lorsqu’il reconnaît ta silhouette dans l’ombre d’un arbre. Nicolas hésite un instant à te rejoindre – tu sembles paisible et perdu dans tes pensées et il ne veut pas gâcher cela –, mais l’envie de papoter un peu est trop grande, visiblement.
Il s’approche jusqu’à arriver à ton hauteur, puis il se penche vers toi avec un sourire doux et amical. « Philneas. Bonsoir. »
Il est vrai que tu ne portes pas avec toi les souvenirs les plus heureux de Nicolas. Ils datent d’une époque bien lointaine, où il n’était pas vraiment la même personne, où il pouvait sembler plus sanguinaire et sadique.
« Es-tu seul ? Puis-je me joindre à toi ? »
Juste le temps d’une pluie d’étoiles filantes.
Denise adorait les pluies d’étoiles filantes.
Nicolas, grand rêveur, les adorait aussi mais d’autant plus depuis qu’il connaissait Denise. Et bien que cela fasse des années qu’elle n’est plus à ses côtés, il avait gardé cette tradition d’aller observer les pluies des astres, comme si elle était toujours là.N’est-ce pas un comportement particulièrement humain ?
Les mythes qui passent au travers des âges et des visages, presque immortels, ne s’embêtent pas de futilités pareilles. Mais Nicolas est différent. Nicolas aime bien jouer à l’être humain et
ça le rend si vivant.
Et un peu triste, ce soir.
Mais peut-être est-ce juste la fatigue.Le parc grouille de vie et d’impatience, d’enfants comme de personnes âgées, de tous les horizons et Nicolas est un grand fervent de ce genre de rassemblements. Se dissimuler dans la foule est l’une de ses passions favorites, probablement.
La nuit est encore un peu chaude ce soir, la canicule ne semble pas vouloir cesser au grand dam du mythe qui ne vit que pour les mois d’hiver ; malgré cela, il porte une petite laine et des chaussettes tricotées.
La solitude le refroidit un peu ; Père Fouettard, lui, n’en a que faire des étoiles filantes et Père Noël est sûrement quelque part dans le coin avec sa grande famille de lutins. Chaque année, l’absence de Denise creuse un peu plus loin dans son cœur mais Nicolas s’efforce de ne pas y penser – il est venu ici pour se détendre et apprécier ses petits points blancs dans le ciel qui semblent cacher tant de mystères.
Et s’il semblait convaincu qu’il passerait la soirée seule, l’idée meurt dans sa tête lorsqu’il reconnaît ta silhouette dans l’ombre d’un arbre. Nicolas hésite un instant à te rejoindre – tu sembles paisible et perdu dans tes pensées et il ne veut pas gâcher cela –, mais l’envie de papoter un peu est trop grande, visiblement.
Il s’approche jusqu’à arriver à ton hauteur, puis il se penche vers toi avec un sourire doux et amical. « Philneas. Bonsoir. »
Il est vrai que tu ne portes pas avec toi les souvenirs les plus heureux de Nicolas. Ils datent d’une époque bien lointaine, où il n’était pas vraiment la même personne, où il pouvait sembler plus sanguinaire et sadique.
Tout l’opposée de lui, maintenant.
« Es-tu seul ? Puis-je me joindre à toi ? »
Juste le temps d’une pluie d’étoiles filantes.
★ VERA
- résumé:
- nicolas est un peu fatigué (comme toujours en dehors de décembre) et un peu triste aussi car il avait pour habitude d'aller voir les pluies d'étoiles filantes avec denise, il en a gardé la tradition mais il est all alone et ça l'embête un peu. jusqu'à ce qu'il tombe sur phil et qu'il engage la conversation !!
IRL
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STATS
Meryl Reyes
42 ans ▬ vétéran de l'armée américaine ▬ co-gérante d'une petite épicerie ▬ américaine avec un visa de travail canadien.
Nico Robin (One Piece) ▬ Zhenya Katava.
divorcée ▬ ancienne pilote de l'air force ▬ discrète sur sa vie privée ▬ un peu frivole ▬ traîne dans les quartiers animés la nuit ▬ extravertie ▬ à l'écoute des autres ▬ a un grand sens de la justice.
grande ▬ athlétique ▬ les cheveux sombres coupés en carré au-dessus des épaules ▬ a les deux jambes amputées, remplacées par des prothèses presque réalistes ▬ presque toujours en jean.
▬ fiche
Meryl a fait un grand nombre de bonnes rencontres au Canada. Eleonore en fait partie, bien qu’elles ne se voient que très rarement. Si leur histoire a commencé à coups de flirt non-dissimulé aux abords d’un bar gay, celle-ci aurait pu très bien se terminer tout aussi vite. Mais quelque chose a accroché,
⠀⠀⠀peut-être quelques détails, quelques éclats dans les yeux,
⠀⠀⠀l’envie d’en savoir plus,
⠀⠀⠀ou les similarités entre les deux.
Parfois, ce genre de choses ne s’expliquent pas. Et il n’y a pas vraiment besoin d’explications non plus, de toute manière.
Et ses personnes que l’ont voit en pointillés, lorsque l’on s’y attend le moins, sont souvent celles que Meryl préfère secrètement. Alors, elle était un peu heureuse quand elle a vu l’invitation sur l’écran de son portable ; d’autant plus que Meryl souhaitait admirer la pluie d’étoiles filantes alors elle était déjà en route. Filant en vélo au travers des rues polluées de gaz d’échappement, elle pensait passer (encore) une soirée en solitaire mais ça ne la dérangeait pas plus que ça.
Mais l’idée de passer la soirée aux côtés d’Eleonore la dérangeait encore moins.
Meryl n’est pas très croyante, encore moins superstitieuse. Contrairement à tous ceux qui se pressent dans le parc en espérant voir leurs vœux se réaliser au passage des étoiles dans le ciel, Meryl, elle, n’y voit qu’une excuse pour sortir en pleine nuit. Au moins, c’est un soir de moins dans un bar !
Et puis, elle a été invité si gentiment (même si elle était déjà en route avant de recevoir le message) ! C’est une occasion à ne pas manquer.
À peine essoufflée, Meryl accroche son vélo aux emplacement prévus à cet effet avant de se faufiler à travers le parc à la recherche de sa partenaire pour ce soir. Téléphone à la main, elle hésite à renvoyer un message pour te trouver plus facilement mais, au moment où elle allait abandonner, ah— ! Tu apparais dans le coin de ses yeux, là-bas au fond. Meryl n’attend pas une seconde de plus pour te rejoindre, souriante de toutes ses dents.
« Heyyyy, Ellie ! » qu’elle s’écrie à quelques mètres, attirant sans le faire exprès un peu d’attention autour de vous. Elle a un regard désolé aux familles à côté, puis elle s’installe doucement à tes côtés. « C’est qui le moche qui t’a posé un lapin, que j’aille lui mettre un bon coup là où je le pense ? Ou la moche, comme tu veux. »
Elle sourit en passant une mèche derrière son oreille.
« J’espère que tu n’as pas attendu trop longtemps. »
Et elle espère que le temps sera moins long maintenant.
- résumé:
- meryl était déjà en route vers le parc quand elle a reçu le message d'eleonore. contente de pouvoir avoir un peu de compagnie, meryl la rejoint et elle commente le lapin qu'eleonore s'est prise lol
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STATS
Yvan avait fermé sa boutique tôt.
Pour une fois, il avait eu envie de quitter les antiquités qui lui servaient d'amis. Pour une fois, il avait eu envie de rêver d'ailleurs. Se laisser aller au moins une fois. Il en avait ressenti le besoin, après avoir lancé un long regard à l'épe du Roi Arthur qui attendait depuis toujours. Un bout de plastique, qui révèlerait un jour son véritable pouvoir.
Alors Jean-Pierre en train de voleter avec lui, allant jusqu'à se lover sur le siège passager de sa voiture, Yvan avait enclenché le moteur. Paris devenait irrespirable, et lui, il se coltinait une chemise de mauvais goût. Celle qui lui donnait l'air d'un vieil informaticien des années 80. C'était un vieux tissu abîmé par le temps, aux couleurs ternies. Un patchwork de rouge, de vert, et de bleu, un jaune ayant tiré sur le blanc. Un pantalon grisâtre, des chaussures qui lui donnaient des allures de pieds de clown.
Jean-Pierre roula un oeil sur l'assiette déposée sur la boîte à gant, l'air d'attendre qu'elle tombe. Mais l'oiseau sembla s'endormir après quelques minutes, à écouter le ronronnement de la vieille carcasse. Il fut sorti de son sommeil par Yvan, lorsqu'il lui ouvrit la portière. Le fils de Van Hellsing l'imagina, vaguement humain, en train de bâiller.
Le pigeon battit paresseusement des ailes, alors que les autres roucoulaient à leur passage. Sur le chemin, Yvan s'alluma une cigarette. Il inspira une première bouffée de nicotine sur le chemin, alors qu'il admirait les gens déjà là. C'était un coup de tête. De quoi sortir de ses habitudes, sans s'ouvrir une nouvelle bouteille de Gin.
La pluie d'étoiles, hein ?
Yvan se couvrit l'oreille avec la main, alors qu'il percevait la Chevauchée des Walkyries résonner. Il remarqua vite les Mythes présents, alors il plissa les yeux sur le vieux bonhomme et l'autre à la tignasse blonde. Yvan soupira, il grogna, de mauvaise humeur. Il laissa Jean-Pierre se coucher à ses pieds, et il se laissa tomber dans l'herbe.
De loin, il les surveillait et il fumait.
Pour une fois, il avait eu envie de quitter les antiquités qui lui servaient d'amis. Pour une fois, il avait eu envie de rêver d'ailleurs. Se laisser aller au moins une fois. Il en avait ressenti le besoin, après avoir lancé un long regard à l'épe du Roi Arthur qui attendait depuis toujours. Un bout de plastique, qui révèlerait un jour son véritable pouvoir.
Alors Jean-Pierre en train de voleter avec lui, allant jusqu'à se lover sur le siège passager de sa voiture, Yvan avait enclenché le moteur. Paris devenait irrespirable, et lui, il se coltinait une chemise de mauvais goût. Celle qui lui donnait l'air d'un vieil informaticien des années 80. C'était un vieux tissu abîmé par le temps, aux couleurs ternies. Un patchwork de rouge, de vert, et de bleu, un jaune ayant tiré sur le blanc. Un pantalon grisâtre, des chaussures qui lui donnaient des allures de pieds de clown.
Jean-Pierre roula un oeil sur l'assiette déposée sur la boîte à gant, l'air d'attendre qu'elle tombe. Mais l'oiseau sembla s'endormir après quelques minutes, à écouter le ronronnement de la vieille carcasse. Il fut sorti de son sommeil par Yvan, lorsqu'il lui ouvrit la portière. Le fils de Van Hellsing l'imagina, vaguement humain, en train de bâiller.
Le pigeon battit paresseusement des ailes, alors que les autres roucoulaient à leur passage. Sur le chemin, Yvan s'alluma une cigarette. Il inspira une première bouffée de nicotine sur le chemin, alors qu'il admirait les gens déjà là. C'était un coup de tête. De quoi sortir de ses habitudes, sans s'ouvrir une nouvelle bouteille de Gin.
La pluie d'étoiles, hein ?
Yvan se couvrit l'oreille avec la main, alors qu'il percevait la Chevauchée des Walkyries résonner. Il remarqua vite les Mythes présents, alors il plissa les yeux sur le vieux bonhomme et l'autre à la tignasse blonde. Yvan soupira, il grogna, de mauvaise humeur. Il laissa Jean-Pierre se coucher à ses pieds, et il se laissa tomber dans l'herbe.
De loin, il les surveillait et il fumait.
- Résumé:
- Yvan débarque avec Jean-Pierre, son ami le pigeon.
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C'était la nostalgie qui l'avait porté en ces lieux.
Tyler était venu seul, à pied, fatigué de sa longue journée de travail. Le visage lugubre et les yeux plissés sur les personnes déjà présentes, il s'était installé dans un coin reculé. De son poste, il pouvait observer la foule sans se mêler à elle. Et dans son dos, il ne se trouvait qu'un arbre contre lequel il s'appuyait. Les bras croisés sur la poitrine, la tête légèrement rentrée dans ses épaules, il se contentait d'apprécier le calme. La chaleur lui écrasait les cheveux dans sa nuque, la sueur se collait aux pores de sa peau.
Le garde-chasse portait un pantalon cargo noir, rentré dans de grosses bottes épaisses qui montaient à ses genoux. Tout ce qui était important se trouvait dans ses poches, si bien qu'il ne s'encombrait jamais d'un sac. Il avala sa salive, et malgré son flegme, il suait dans son t-shirt. Un vieux vêtement gris, troué à quelques endroits, et un peu trop grand pour lui. Tyler l'avait hérité de son père. Le col était en V, fermé habituellement par trois boutons qu'il avait accepté d'ouvrir pour une fois. Il avait retroussé les manches sur ses avant-bras. Comme le coincé qu'il était, il l'avait rentré dans son pantalon, sous une épaisse ceinture en cuir.
Tyler prit une profonde inspiration, puis il ferma un instant les yeux. Il savoura l'air un peu plus frais, il écouta d'une oreille discrète le vent dans les feuilles. Puis il fronça les sourcils en entendant deux femmes parler de moche, un peu plus loin.
Les femmes, hein.
Tyler était venu seul, à pied, fatigué de sa longue journée de travail. Le visage lugubre et les yeux plissés sur les personnes déjà présentes, il s'était installé dans un coin reculé. De son poste, il pouvait observer la foule sans se mêler à elle. Et dans son dos, il ne se trouvait qu'un arbre contre lequel il s'appuyait. Les bras croisés sur la poitrine, la tête légèrement rentrée dans ses épaules, il se contentait d'apprécier le calme. La chaleur lui écrasait les cheveux dans sa nuque, la sueur se collait aux pores de sa peau.
Le garde-chasse portait un pantalon cargo noir, rentré dans de grosses bottes épaisses qui montaient à ses genoux. Tout ce qui était important se trouvait dans ses poches, si bien qu'il ne s'encombrait jamais d'un sac. Il avala sa salive, et malgré son flegme, il suait dans son t-shirt. Un vieux vêtement gris, troué à quelques endroits, et un peu trop grand pour lui. Tyler l'avait hérité de son père. Le col était en V, fermé habituellement par trois boutons qu'il avait accepté d'ouvrir pour une fois. Il avait retroussé les manches sur ses avant-bras. Comme le coincé qu'il était, il l'avait rentré dans son pantalon, sous une épaisse ceinture en cuir.
Tyler prit une profonde inspiration, puis il ferma un instant les yeux. Il savoura l'air un peu plus frais, il écouta d'une oreille discrète le vent dans les feuilles. Puis il fronça les sourcils en entendant deux femmes parler de moche, un peu plus loin.
Les femmes, hein.
- Spoiler:
- Tyler arrive à son tour, juge de loin Méryl et Ellie
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Phase 1
♫ ♫ ♫
Minuit.
Elle passe dans le ciel, plus brillante que les autres mais tout aussi furtive et capte ton regard, fait entrouvrir ta bouche.
De ta vie de sorciermythehumain, tu n’as jamais vu ça et un long frisson te prend lorsqu’apparaît devant toi, de façon subliminale, bien trop rapide pour réellement le réaliser sur le coup, un double de toi-même.
Tu en es sûr.
L’apparition te ressemblait.
Pourtant iel ne te ressemblait pas.
Tu t’apprêtes à passer à autre chose quand dans ta tête résonne un son clair, tintant, comme l’écho d’une clochette.“ Fais-un voeu.”
Les mots n’ont pas été prononcés mais tu les entends en toi, dans tout ton corps, comme une évidence .
A vous de jouer
- On hésite pas à poser des questions par MP/sur Discord si tout n'est pas clair.
- Votre personnage vient de voir une étoile filante plus brillante que les autres puis, une fraction de seconde, de voir un de ses alters (au choix). Il a ensuite entendu un son faisant penser à une clochette, mêlé à une "voix" lui disant de faire un voeu. Vous pouvez donc raconter tout cela sous votre point de vue et nous dire quel voeu fait votre perso !
- Pour ceux qui veulent rejoindre l'event, écrivez votre arrivée au début de votre post, vous n'avez rien raté, pas t'inquiétude ;)
- Pas de minimum ou de maximum de mots mais on fait un petit résumé de son post à la fin ! <3
- Merci de faire un résumé en fin de post!
IRL
INRP
STATS
[Forsaken] bougea les yeux.
Sans ciller.
Il suivit l'éclat dans le ciel, la lumière qui lui renvoya la mélancolie de son dernier séjour en Alaska. Et l'espace d'une seconde, il cru se voir.
Un autre lui. Presque lui. Mais un peu différent.
Il manquait peut-être des cicatrices, ou le tatouage - il ne saurait vraiment le dire. Peut-être était-il plus jeune, ou plus vieux. Mais le sentiment qui fait écho dans sa poitrine fut celui du regret et de la solitude. Celle à laquelle il se tenait fermement. Parce qu'elle lui apportait la tranquillité.
Et le vide dans son coeur. Un trou laissé béant qu'il songeait avoir comblé depuis longtemps.
Tyler [Forsaken] cru alors que le soir charriait les souvenirs. Le dernier moment qu'ils avaient tous les deux passé ensemble. À contempler les aurores boréales, les stigmates dans le ciel. Où il parait qu'il avait souri.
Le son le perturba, alors [Forsaken] le chercha. Sa tête bougea dans toutes les directions, il entrouvrit la bouche, avant de la refermer. Bref moment d'alerte et d'inquiétude.
Puis le voeu.
L'ordre du voeu.
Il fixa ses pieds.
Il aurait aimé ne rien avoir à souhaiter. Parce que souhaiter, c'était s'accrocher à un vain espoir. Et que cela lui ferait perdre son temps.
Lui ferait mal.
Pourtant, [Tyl'] souhaita profondément, le revoir.
Changer le passé.
Sans ciller.
Il suivit l'éclat dans le ciel, la lumière qui lui renvoya la mélancolie de son dernier séjour en Alaska. Et l'espace d'une seconde, il cru se voir.
Un autre lui. Presque lui. Mais un peu différent.
Il manquait peut-être des cicatrices, ou le tatouage - il ne saurait vraiment le dire. Peut-être était-il plus jeune, ou plus vieux. Mais le sentiment qui fait écho dans sa poitrine fut celui du regret et de la solitude. Celle à laquelle il se tenait fermement. Parce qu'elle lui apportait la tranquillité.
Et le vide dans son coeur. Un trou laissé béant qu'il songeait avoir comblé depuis longtemps.
Tyler [Forsaken] cru alors que le soir charriait les souvenirs. Le dernier moment qu'ils avaient tous les deux passé ensemble. À contempler les aurores boréales, les stigmates dans le ciel. Où il parait qu'il avait souri.
Le son le perturba, alors [Forsaken] le chercha. Sa tête bougea dans toutes les directions, il entrouvrit la bouche, avant de la refermer. Bref moment d'alerte et d'inquiétude.
Puis le voeu.
L'ordre du voeu.
Il fixa ses pieds.
Il aurait aimé ne rien avoir à souhaiter. Parce que souhaiter, c'était s'accrocher à un vain espoir. Et que cela lui ferait perdre son temps.
Lui ferait mal.
Pourtant, [Tyl'] souhaita profondément, le revoir.
Changer le passé.
IRL
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STATS
L'odeur de cigarette avait quelque chose de rassurant.
Le pigeon près d'Yvan ne bougeait plus, à contempler les personnes présentes autour d'eux. Quelques regards lui furent lancés, au vieil Yvan, à cause de ce pouvoir étrange qui attirait brièvement l'attention. Voilà pourquoi il n'avait jamais été doué pour s'infiltrer quelque part. L'on racontait que c'était une question de caractère, mais chez Yvan, c'était la malédiction léguée par son paternel. Alors il gorgea ses poumons de nicotine, et il expira la fumée par le nez.
Ses pensées allaient et venaient, comme des vagues le long d'une falaise. À s'éclater dans leurs interrogations, laissant échouer ses rêves stériles.
Si bien qu'Yvan manqua de peu de rater l'étoile filante. Il était en train de détailler les herbes, quand elle passa. Quelque chose l'avait poussé à lever la tête, et ce quelque chose s'accrocha au bout de ses cils bruns. Plissement des yeux, froncement de sourcils bourrus, et il se demanda ce que l'autre foutait avec une canne. Est-ce qu'il avait ressemblé à ça plus jeune ? À paraître si chiant ? À ressembler à un étudiant de la Sorbonne qui écoutait DU JAZZ ?
Yvan jugea la brève apparition. Ce gamin handicapé qui préférait donner des graines aux pigeons, plutôt que de vivre sa jeunesse.
L'antiquaire glissa un oeil sur son ami, Jean-Pierre. Alors que dans son oreille, la clochette trembla, et que la voix lui parla.
Il sentait la magie s'imprégner partout. Il avait au moins conscience de cela.
Il n'y avait qu'une seule chose qu'Yvan souhaitait. Un seul espoir qui le tenait encore en vie.
Retrouver sa fille.
Et tuer Alucard.
Le pigeon près d'Yvan ne bougeait plus, à contempler les personnes présentes autour d'eux. Quelques regards lui furent lancés, au vieil Yvan, à cause de ce pouvoir étrange qui attirait brièvement l'attention. Voilà pourquoi il n'avait jamais été doué pour s'infiltrer quelque part. L'on racontait que c'était une question de caractère, mais chez Yvan, c'était la malédiction léguée par son paternel. Alors il gorgea ses poumons de nicotine, et il expira la fumée par le nez.
Ses pensées allaient et venaient, comme des vagues le long d'une falaise. À s'éclater dans leurs interrogations, laissant échouer ses rêves stériles.
Si bien qu'Yvan manqua de peu de rater l'étoile filante. Il était en train de détailler les herbes, quand elle passa. Quelque chose l'avait poussé à lever la tête, et ce quelque chose s'accrocha au bout de ses cils bruns. Plissement des yeux, froncement de sourcils bourrus, et il se demanda ce que l'autre foutait avec une canne. Est-ce qu'il avait ressemblé à ça plus jeune ? À paraître si chiant ? À ressembler à un étudiant de la Sorbonne qui écoutait DU JAZZ ?
Yvan jugea la brève apparition. Ce gamin handicapé qui préférait donner des graines aux pigeons, plutôt que de vivre sa jeunesse.
L'antiquaire glissa un oeil sur son ami, Jean-Pierre. Alors que dans son oreille, la clochette trembla, et que la voix lui parla.
Il sentait la magie s'imprégner partout. Il avait au moins conscience de cela.
Il n'y avait qu'une seule chose qu'Yvan souhaitait. Un seul espoir qui le tenait encore en vie.
Retrouver sa fille.
Et tuer Alucard.
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STATS
Les Perséides
Son rire, pourtant clair, est filtré par l'abondance de la végétation alentour. Elle rit aux mots de Jan, à ses blagues, sourit à leur complicité. La bouteille dans sa main est bien entamée et Ambroise s'est laissée gagner par une douce euphorie, celle des soirs de fête, des moments légers entre amis.
Tandis qu'elle lève les yeux vers le ciel, presque distraite, moins intéressée finalement par les éclats de lumière que par la présence de Jan à ses côtés, une raie lumineuse attire son regard. Elle a filé vite et pourtant Ambroise en garde la clarté imprimée sur la rétine. Elle cligne des yeux un instant, ses cils papillonnent et entre eux sa silhouette se dessine. C'est elle - c'est lui. Comme un mirage, aussi éphémère qu'intangible. Avec lui, tout le poids de sa souffrance qui s'installe sur ses épaules pendant une fraction de seconde.
Tout s'est évanoui aussi vite que c'est apparu et pourtant Ambroise en garde la sensation désagréable d'avoir manqué d'air un instant. D'avoir suffoqué.
Elle entrouvre les lèvres, résolument décidée à parler de ce qu'elle vient de vivre à Jan. Il faut qu'elle parle. Mais un tintement résonne dans sa tête, la fige dans son mouvement.
"Fais un voeu."
Ses paupières s'écarquillent un peu. Ambroise va trop vite en besogne, elle voudrait déjà savoir d'où vient cette voix, pourquoi elle l'entend aussi distinctement et pourquoi elle doit faire un voeu. Avant cet instant particulier, elle n'aurait même pas eu de voeu à faire. Que demander ? Une nouvelle promotion ? Elle n'en a pas besoin. De nouvelles rencontres ? Elle en fait tous les jours. La bonne santé, la prospérité, la réussite ? Elle se porte bien. Revoir son grand-père une dernière fois, la paix dans le monde, le bonheur pour tous les êtres vivants de cette planète ? Elle a la tête sur les épaules, Ambroise.
Non, il n'y a pas grand chose qu'elle souhaiterait en cet instant. Si ce n'est que cette sensation désagréable cesse pour chacun d'entre eux. Qu'il n'étouffe plus. Qu'il se sente bien. Elle souhaiterait presque le - se - prendre dans ses bras pour le - se - rassurer.
Perdue dans ses pensées, elle glisse ses bras autour d'elle pour s'enlacer. Et par la même occasion, elle attrape les poignets de Jan pour les guider autour d'elle également. Elle s'enfouit dans son étreinte.
event multivers
artemis | www - Résumé et tenue:
- Ambroise est très secouée par l'événement, elle ressent la peine d'Ambroise-Fabula rien qu'à l'avoir vu une fraction de seconde. Son cerveau cartésien est beaucoup trop présent et elle cherche le pourquoi du comment au lieu de se laisser porter. Elle fait tout de même le voeu qu'Ambroise-Fabula se sente mieux parce qu'elle pense avoir moins besoin de ce souhait pour elle que pour lui.
Et elle réclame un calin à Jan. :)
sa tenue : www
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STATS
A peine ont-ils le temps de s’asseoir qu’Ambroise saisit une bière, la porte à ses lèvres pour y avaler de longues gorgées assoiffées. Jan l’imite, trinque d’un geste théâtral, boit la mousse claire en surface de la brune puis, à peine entamée, la repose, attrape une part de gâteau qu’il croque à pleine dent, soupire d’aise sous la saveur fruitée qui tapisse son palet.
C’est un délice, pense-il . Comme toujours quand Ambroise cuisine.
Jan pourtant est aussi bon marmiton. Ce n’est pas pareil néanmoins. Il a sa pâte comme Ambroise à la sienne. Les gâteaux de la belle sont plus moelleux, souvent à base de fruits. Elle a des goûts raffinés. Jan quant à lui mise tout sur le moelleux, les noix, la vanille et le chocolat . Ses papilles sont celles d’un enfant.
Il aime cuisiner régressif, dévore tout tant que c’est bon, dépose un baiser tendre de gratitude sur l’arrière du crâne de l’amie, la couvre d’un compliment .
“Ton cake est divin.”
Bientôt, le gâteau l'amènera même au 7éme ciel, le faisant planer parmi les étoiles.
Il attrape la bouteille de bière à son côté, boit une gorgée et, de l’autre main, masse doucement le dessus de la tête d’Ambroise, les yeux tournés vers la voûte céleste .
La haut, aucune comète n’a encore filé et Jan, un sourire béat accroché aux lèvres, sent en lui l’euphorie monter doucement, accompagnée de cette envie débordante d’aimer.
Il s’apprête à embrasser la joue de l’Amie quand un éclat traverse sa vision périphérique, fait frissonner tout son corps, le transporte ailleurs, un instant.
Il n’y a plus d’Ambroise alors mais face à lui, le Reflet de lui-même, prunelle dans prunelle.
Ca ne dure qu’une fraction de seconde et Jan frisonne derechef, ferme ses paupières avec violence pour se sortir de l’illusion.
Jamais les gâteaux d’Ambroise ne lui ont fait un tel effet et il n’a pas le temps de retrouver ses esprits et d’interroger l’Amie que déjà l’hallucination reprend, devient auditive.
C’est un son de cloche qui tinte à ses oreilles, une voix muette qui raisonne en son cœur.
Fais un voeu.
L’impératif le prend à dépourvu.
Le trentenaire est un homme heureux qui se contente de peu. Il est aimé, chanceux et entouré . Rien ne lui manque dans la vie et ne comprend pas comment sa psyché distordue par les drogues a pu créer un tel ordre empli d’envie.
Il chasse la demande de son esprit, se concentre pour reprendre pied, se laisse guider par Ambroise quand elle attrape ses mains, vient l’enlacer tendrement, caler son menton dans l’ovale de son épaule.
“Qu’est ce qu’il y a ma Belle ?”
Corps contre corps, Jan sent la mélancolie soudaine emplir l’Amie, son besoin viscéral d’être rassurée et accompagnée.
“Je suis là… Tout va bien...”
Il dépose un baiser dans son cou, souffle, l’esprit à son tour teinté de gris.
Parfois, pour ne plus avoir à supporter les attentes des hommes et ressentir leur détresse, J. aimerait disparaître.
C’est le vœu qui perce en son coeur.
- Résumé:
- Jan mange le space cake d'ambroise et quand il aperçoit Jean et entend la clochette/voix, il croit à des hallucinations dû au gâteau. Il essaye de redescendre et Ambroise attrape ses mains pour qu'il lui fasse un câlin. Il ressent alors la tristesse de l'amie, la rassure mais est, à son tour "contaminé" par cette tristesse . Il pense alors qu'il aimerait disparaitre pour ne plus avoir à supporter les attentes et la détresse des gens. On ne sait pas si cette pensée vient vraiment de lui ou de Jean.
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Ellie baissa les yeux sur son téléphone, toujours dans sa main. Meryl avait répondu vite. Un coin de ses lèvres se rehaussa en sourire, avec une fossette au bout, mais ça n'atteignait pas ses yeux. Quand l'autre femme serait là, elle retrouverait un peu vie. Pour l'instant, elle prenait le temps de se cristalliser dans la colère, darder sur les autres autour d'elle un regard froid et vide. Elle profita du départ d'un couple pour s'asseoir sur un banc, assez étalée pour garder une deuxième place.
Puis Meryl a crié quelques mètres derrière elle et Ellie était sûre qu'elle avait prit moins de cinq minutes pour venir. La vétérane lui tira un vrai sourire et elle se redressa pour la laisser s'asseoir à côté d'elle, un rire à peine audible dans la gorge. « Un ancien collègue. Les étoiles c'est pas son truc, alors si on lui a proposé une sortie en boîte il a pas du trop hésiter » ricana-t-elle, un bras tendu sur le dossier du banc, en contact à peine avec les épaules de Meryl. Elle-même ne savait pas ce qu'elle tentait avec ce geste. Elle n'allait pas assez bien pour vouloir un coup d'un soir. Mais elle plaisait à Meryl et l'autre femme ne s'en cachait pas, alors peut-être qu'un très léger flirt et la proximité éphémère qu'il offrait était quelque chose qui lui manquait ce soir. « Et toi, qu'est-ce qui... »
Elle capta son regard, même si Ellie ne regardait pas dans sa direction. L'agente tourna la tête à temps pour voir une étoile filante disparaître, un murmure dans sa tête aussi autoritaire qu'un cri. Fais un vœux.
Elle cligna des yeux et vit un visage sur sa paupière.
Elle cligna une seconde fois et revit le même homme.
Brun, les yeux verts – les siens, exactement les siens, quoi que les sourcils un peu plus marqués, les cernes moins présentes – et les pommettes hautes et la mâchoire marquée et le coin des lèvres suffisants. Si elle avait eu un frère plutôt qu'une sœur, ç'aurait été lui. Si elle avait été un homme, elle aurait était lui.
Fais un vœux. Mais rien ne venait. Rien de sensé. Rien qui ne l'obligerait pas à y laisser une part de ce qu'elle considérait être elle. C'était difficile de vouloir quelque chose quand se refuser le moindre désir était devenu une pierre fondatrice, parce qu'il n'y avait rien de plus douloureux qu'une espérance non-comblée. Elle déglutie.
Le meilleur pour Paula.
Si c'était sa sœur ce n'était pas elle, si c'était les autres peut-être que l'énorme erreur de vouloir serait pardonnée, et la déception moins douloureuse.
« Fais un vœux » répéta-t-il avec un sourire goguenard en train de vaciller, la tête tournée vers Meryl et ses yeux accrochés aux siens.
Puis Meryl a crié quelques mètres derrière elle et Ellie était sûre qu'elle avait prit moins de cinq minutes pour venir. La vétérane lui tira un vrai sourire et elle se redressa pour la laisser s'asseoir à côté d'elle, un rire à peine audible dans la gorge. « Un ancien collègue. Les étoiles c'est pas son truc, alors si on lui a proposé une sortie en boîte il a pas du trop hésiter » ricana-t-elle, un bras tendu sur le dossier du banc, en contact à peine avec les épaules de Meryl. Elle-même ne savait pas ce qu'elle tentait avec ce geste. Elle n'allait pas assez bien pour vouloir un coup d'un soir. Mais elle plaisait à Meryl et l'autre femme ne s'en cachait pas, alors peut-être qu'un très léger flirt et la proximité éphémère qu'il offrait était quelque chose qui lui manquait ce soir. « Et toi, qu'est-ce qui... »
Elle capta son regard, même si Ellie ne regardait pas dans sa direction. L'agente tourna la tête à temps pour voir une étoile filante disparaître, un murmure dans sa tête aussi autoritaire qu'un cri. Fais un vœux.
Elle cligna des yeux et vit un visage sur sa paupière.
Elle cligna une seconde fois et revit le même homme.
Brun, les yeux verts – les siens, exactement les siens, quoi que les sourcils un peu plus marqués, les cernes moins présentes – et les pommettes hautes et la mâchoire marquée et le coin des lèvres suffisants. Si elle avait eu un frère plutôt qu'une sœur, ç'aurait été lui. Si elle avait été un homme, elle aurait était lui.
Fais un vœux. Mais rien ne venait. Rien de sensé. Rien qui ne l'obligerait pas à y laisser une part de ce qu'elle considérait être elle. C'était difficile de vouloir quelque chose quand se refuser le moindre désir était devenu une pierre fondatrice, parce qu'il n'y avait rien de plus douloureux qu'une espérance non-comblée. Elle déglutie.
Le meilleur pour Paula.
Si c'était sa sœur ce n'était pas elle, si c'était les autres peut-être que l'énorme erreur de vouloir serait pardonnée, et la déception moins douloureuse.
« Fais un vœux » répéta-t-il avec un sourire goguenard en train de vaciller, la tête tournée vers Meryl et ses yeux accrochés aux siens.
- Résumé:
- Ellie s'asseoit sur un banc, Meryl arrive, elle l'a salut et lui explique qui l'a laissé en plan. Elle s'apprête à lui retourner une question et l'étoile passe, elle voit Lucian/Elliot en fermant les yeux puis souhaite le meilleur à sa soeur Paula avant de dire "fais un vœux" à Meryl
IRL
INRP
STATS
Meryl Reyes
42 ans ▬ vétéran de l'armée américaine ▬ co-gérante d'une petite épicerie ▬ américaine avec un visa de travail canadien.
Nico Robin (One Piece) ▬ Zhenya Katava.
divorcée ▬ ancienne pilote de l'air force ▬ discrète sur sa vie privée ▬ un peu frivole ▬ traîne dans les quartiers animés la nuit ▬ extravertie ▬ à l'écoute des autres ▬ a un grand sens de la justice.
grande ▬ athlétique ▬ les cheveux sombres coupés en carré au-dessus des épaules ▬ a les deux jambes amputées, remplacées par des prothèses presque réalistes ▬ presque toujours en jean.
▬ fiche
« Pfff, trop nul. Des pluies d’étoiles filantes on en voit pas tous les jours, alors que des boîtes si, il aurait pu faire un effort ! » elle roule des yeux, Meryl, tandis qu’elle se met à l’aise.
Il fait un peu froid dans la nuit malgré l’été. Meryl frissonne, te sourit puis elle lève les yeux vers le ciel qui s’étend à perte de vue. L’immensité du noir lui fait se sentir toute petite ; ça lui rappelle ses premiers vols, ceux qui retournent le ventre quand on voit les mètres qui nous séparent du vide et à quel point on semble insignifiant.
Mais ce soir, il n’est pas si dénué de vie que ça.
L’étoile passe ; plus brillante que les autres, comme si elle cherchait à tout prix à se démarquer des autres. Meryl la suit des yeux, ne pouvant s’en détourner, si bien qu’elle a l’impression qu’elle scinde le ciel au ralenti.
C’est son reflet dans un miroir sombre ; c’est elle sans vraiment l’être ; c’est cette femme qui hante ses mauvais rêves, celle avec l’alliance autour de son doigt et les yeux cernés de frustration et de manque d’amour. Une apparition d’une seconde, comme souvent, avant le réveil brutal.
Sur le banc, Meryl ressent comme un malaise, comme s’il lui manquait quelque chose, ne devait-elle pas être accompagnée ? Où sont sesf i l l e s et son m a r i ? Où est sa famille, celle
qu’elle a construit elle-même ?Soudainement, la solitude ne lui semble pas⠀⠀⠀ cohérente.
Mais le tintement des clochettes entremêlé à ta voix la ramène sur terre.
Elle cligne des yeux et se tourne vers toi, un sourire un peu mal à l’aise sur le visage. Meryl a un rire, elle fait mine de réfléchir avec un grand effort alors que
⠀⠀⠀pourquoi devrait-elle réfléchir,
⠀⠀⠀son vœu a toujours été⠀⠀⠀ le même.
Il commence à se faire tard, maintenant ; l’horloge tourne sans s’arrêter mais elle espère, toujours, un jour,
« Toi aussi, fais un vœu. »
Elle replace une boucle de cheveux derrière son oreille avant de se rapprocher de toi, la fraîcheur de la nuit ayant définitivement gagné. Meryl pose sa tête contre ton épaule dans un geste si naturel qu’elle ne le questionne même pas.
L’étoile a disparu et elle ne regarde plus le ciel.
Il fait un peu froid dans la nuit malgré l’été. Meryl frissonne, te sourit puis elle lève les yeux vers le ciel qui s’étend à perte de vue. L’immensité du noir lui fait se sentir toute petite ; ça lui rappelle ses premiers vols, ceux qui retournent le ventre quand on voit les mètres qui nous séparent du vide et à quel point on semble insignifiant.
Meryl n’aime pas vraiment regarder le ciel quand il est si noir.
Pourtant, il l’accompagne souvent, dans ses nuits où le sommeil ne vient pas.Mais ce soir, il n’est pas si dénué de vie que ça.
L’étoile passe ; plus brillante que les autres, comme si elle cherchait à tout prix à se démarquer des autres. Meryl la suit des yeux, ne pouvant s’en détourner, si bien qu’elle a l’impression qu’elle scinde le ciel au ralenti.
Et puis————
C’est son reflet dans un miroir sombre ; c’est elle sans vraiment l’être ; c’est cette femme qui hante ses mauvais rêves, celle avec l’alliance autour de son doigt et les yeux cernés de frustration et de manque d’amour. Une apparition d’une seconde, comme souvent, avant le réveil brutal.
Mais Meryl est bien éveillée.
Les yeux grands ouverts.
Ce n’est pas comme d’habitude.
Les yeux grands ouverts.
Ce n’est pas comme d’habitude.
Sur le banc, Meryl ressent comme un malaise, comme s’il lui manquait quelque chose, ne devait-elle pas être accompagnée ? Où sont ses
Mais le tintement des clochettes entremêlé à ta voix la ramène sur terre.
Elle cligne des yeux et se tourne vers toi, un sourire un peu mal à l’aise sur le visage. Meryl a un rire, elle fait mine de réfléchir avec un grand effort alors que
⠀⠀⠀pourquoi devrait-elle réfléchir,
⠀⠀⠀son vœu a toujours été⠀⠀⠀ le même.
Il commence à se faire tard, maintenant ; l’horloge tourne sans s’arrêter mais elle espère, toujours, un jour,
qu’on l’appellera maman.
« Toi aussi, fais un vœu. »
Elle replace une boucle de cheveux derrière son oreille avant de se rapprocher de toi, la fraîcheur de la nuit ayant définitivement gagné. Meryl pose sa tête contre ton épaule dans un geste si naturel qu’elle ne le questionne même pas.
L’étoile a disparu et elle ne regarde plus le ciel.
- résumé:
- Meryl répond aux explications d'Eleonore avant de voir l'étoile filante et de voir son alter, qu'elle voit déjà de temps en temps dans ses rêves. Elle se sent soudainement mal à l'aise, comme si elle n'était pas à sa place, elle ressent le manque de la famille qu'a son alter. Puis, elle fait le voeu d'être mère un jour et elle dit aussi à Eleonore de faire un voeu.
IRL
INRP
STATS
Nicolas Mirht
quelques siècles d'existence ▬ mythe ▬ directeur d’une école primaire ▬ bénévole de l’association Make-a-Wish ▬ franco-allemand.
Reinhardt (Overwatch) ▬ Donald Sutherland.
veuf ▬ mythe de la Saint-Nicolas ▬ gros nounours amical avec tout le monde ▬ nostalgique ▬ adore vivre comme un humain ▬ réservé ▬ voit de la beauté partout ▬ "frère" du mythe du Père Fouettard.
allures de nounours, de père Noël ▬ d'apparence la soixantaine ▬ les cheveux en bataille, blancs comme neige ▬ une barbe dont il prend soin aux même couleurs que les cheveux ▬ toujours bien habillé.
▬ fiche
les perséides
event
D’un coup, les voix se lèvent une à une, jusqu’à n’en former plus qu’une seule ; extasiées devant un ciel noir qui montre ses premiers trésors. Nicolas détourne le regard de toi et suit les visages levés vers le haut, à la recherche de cette pluie qui a rassemblé tant de monde.
Pourtant, elle est bien seule, l’étoile qui file au travers du ciel.
Nicolas s’en retrouve presque attiré par cette lumière, si haute dans le noir du ciel.
Est-ce un signe ? Doit-il espérer que c’en soit un ? Doit-il se perdre dans des théories et des coutumes et une imagination trop grande, dans des espoirs et des illusions d’humains ; ceux qui pensent qu’il existe quelque chose au-delà des cieux et qu’ils se manifestent dans ces éclats ?
Ce n’est pourtant pas le visage de Denise qui lui apparaît.
Non, celui-ci est bien plus jeune.
Plus masculin.
Un jeune adulte qui ne lui partage aucun trait, à Denise ou à lui.
Un garçon qu’il n’a jamais vu de sa vie.
Et pourtant, il en est sûr,
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀il le connaît.
Un sentiment étrange lui prend à la gorge mais très vite, le ciel sombre apparaît comme si rien de tout cela n’était arrivé. Imagination trop fugace et vive, sûrement. Mais le son de clochette lui parvient si clairement, tout comme la voix, qu’il est sûr
Faire un vœu, mais ⠀⠀⠀quoi ?
Nicolas est sûr d’avoir tout ce qu’il veut.
Non, c’est faux. Totalement faux.
Mais ses vœux ne sont pas réalisables, il le sait. Ils ne sont que des rêves éphémères, que le fruit d’un deuil et de regrets immenses, que d’une nostalgie d’un temps qui lui manque. On ne peut retourner en arrière et il ne peut que poursuivre cette mascarade de jouer à l’humain. Rien de ce qu’il ne peut rêver ne se réalisera.
Peut-être que s’il laisse son vœu, alors un miracle aura plus de chance de se produire pour un autre.
Détachant enfin ses yeux du ciel, il te regarde à nouveau. « Philneas ? »
Sa voix est petite, presque un chuchotement. Comme s’il n’était plus vraiment là.
Pourtant, elle est bien seule, l’étoile qui file au travers du ciel.
Seule et si brillante.
Si fort qu’elle pourrait marquer la rétine comme un éclat de soleil.Nicolas s’en retrouve presque attiré par cette lumière, si haute dans le noir du ciel.
Est-ce un signe ? Doit-il espérer que c’en soit un ? Doit-il se perdre dans des théories et des coutumes et une imagination trop grande, dans des espoirs et des illusions d’humains ; ceux qui pensent qu’il existe quelque chose au-delà des cieux et qu’ils se manifestent dans ces éclats ?
Est-ce elle ?
Ce n’est pourtant pas le visage de Denise qui lui apparaît.
Non, celui-ci est bien plus jeune.
Plus masculin.
Un jeune adulte qui ne lui partage aucun trait, à Denise ou à lui.
Un garçon qu’il n’a jamais vu de sa vie.
Et pourtant, il en est sûr,
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀il le connaît.
Un sentiment étrange lui prend à la gorge mais très vite, le ciel sombre apparaît comme si rien de tout cela n’était arrivé. Imagination trop fugace et vive, sûrement. Mais le son de clochette lui parvient si clairement, tout comme la voix, qu’il est sûr
qu’il n’a rien imaginé.
Faire un vœu, mais ⠀⠀⠀quoi ?
Nicolas est sûr d’avoir tout ce qu’il veut.
Non, c’est faux. Totalement faux.
Mais ses vœux ne sont pas réalisables, il le sait. Ils ne sont que des rêves éphémères, que le fruit d’un deuil et de regrets immenses, que d’une nostalgie d’un temps qui lui manque. On ne peut retourner en arrière et il ne peut que poursuivre cette mascarade de jouer à l’humain. Rien de ce qu’il ne peut rêver ne se réalisera.
Alors, il laisse les vœux aux autres.
À ceux qui en ont réellement besoin.
À ceux qui en ont réellement besoin.
Peut-être que s’il laisse son vœu, alors un miracle aura plus de chance de se produire pour un autre.
Détachant enfin ses yeux du ciel, il te regarde à nouveau. « Philneas ? »
Sa voix est petite, presque un chuchotement. Comme s’il n’était plus vraiment là.
★ VERA
- résumé:
- Nicolas voit l'étoile et il voit Nikolaus, il sait qu'il ne le connaît pas pourtant son visage semble familier. Il ne sait pas quoi faire comme voeu, il sait que ses souhaits ne sont pas réalisables car ce serait remonter dans le passé ou être un humain, alors il décide de ne pas faire de voeu, de laisser ça aux autres qui en auraient réellement besoin.
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