▬  1m83 X rouquin à deads et perles X yeux bleus  X regard doux et vif, espiègle X Tâches de rousseurs qui parsèment son corps de mille constellations X Fossettes quand il sourit X Ecarteurs et piercings aux oreilles X Vivant en extérieur, possède le bronzage “de festivalier” X  Bouc qu’il entretient et où sont accrochés deux petites perles de bois X T-shirt sweat pull pantalon sarouel pantacourt short , rien d'habillé. Juste du confort et du pratique..

▬  Plutôt sec de morphologie. Le sport intensif n’est pas son fort. Heureusement il marche beaucoup et passe pas mal de temps à s'entraîner pour ses acrobaties  .  

▬  Tatouage composé de bandes linéaires sur le bras droit. Chaque ligne et interligne représente une de ses vies passées. La largeur de chacune correspond à son espérance de vie.  Il a donc vécu 53 vies précédentes. Certaines ont été très courtes, d’autres bien plus longues . Elles sont par ailleurs par ordre chronologique. Les plus anciennes sont vers son poignet, les plus récentes vers son épaule.  

▬  Il prend une apparence différente à chaque nouvelle vie même s’il s’incarne toujours dans les traits fins et doux d’un homme d’une trentaine d'années, âge auquel il a connu son apogée et sa première résurrection.

▬  Il ne vieillit pas physiquement et en tire un grand regret. Il aurait aimé connaître cela, pouvoir mourir de sa belle mort, ridé comme le sont les chênes ancestraux .


Habile X Manuel X Créatif

JC, lors de sa première vie, a été charpentier. Cet amour du travail manuel, du contact avec les outils et les éléments,  JC l’a alors développée avec d’autres formes d’artisanat. Ébéniste, ferronnier, luthier, cordonnier, potier, vannier, plombier, il a touché à la terre, au cuir, au métal et au bois. Il s’est rendu utile, a créé, réparé, retapé l’inerte.
Il s’est dirigé vers le mouvement ensuite, le vivant et les chairs , s’est fait masseur, herboriste, vétérinaire et docteur. Il l’a fait sans presque rien attendre en retour, pour le don de soi .
C’est le sens de sa vie.
Celui qu’il applique encore différemment aujourd’hui quand il jongle, joue avec ses instruments, conte les rêves qui habitent son esprit . Il partage, soigne l’esprit par le merveilleux de ses narrations et de sa musique.


Intelligent  X Ascète X Humble X Itinérant

De ses multiples vies et expériences, JC aurait pu devenir président, astronaute, prix Nobel . Il aurait pu être riche, puissant et célèbre mais jamais les feux de projecteurs ne l’ont intéressés . Il s’aime anonyme, discret, ordinaire, proche des gens. Il s’épanouit devant les sourires des autres, n’a besoin de presque rien pour vivre, se nourrit de peu, ne s’appartient qu’à lui-même.
Il est fait de voyages, sans attache, passe de villes en villes, de pays en pays, revient parfois auprès des siens pour mieux repartir .


Décontracté X Posé X Accessible X Passionné

Il s’offre aux autres à chaque instant, sans fioriture, appelle chacun à venir à lui, Rois et parias égaux à ses côtés. Il ne rejette personne, laisse leur chance à ceux que la société à juger comme mauvais.
Il parle à quiconque veut échanger, un sourire de grâce aux lèvres, le dos droit, le regard tout à la fois présent et ailleurs.


Perché X Réaliste X Effronté X Sage

Il est dans son univers Jésus, loin de ce que les autres voient, estiment. C’est un réaliste qui connaît la noirceur du monde, l’aigreur des âmes, la dureté de la vie mais préfère soulever la peau des choses, aller par delà la patine pour sonder les cœurs, s’y confronter.
Face aux autres , il se fait alors tour à tour effronté, anticonformiste, doux, optimiste, rassurant.
Il vit, transmet l’essence de ses croyances.

Façons d’être et convictions
▬ Par sa nature de Mythe, il est émotionnellement très lié au monothéisme chrétien même s'il se considère plutôt comme un humaniste agnostique et pense que le rationalisme, la bienveillance, l'écoute, le bien-être de chacun, le partage de connaissance et l'éducation sont les fondements d'un monde sain. Il n'est pas contre les religions mais contre leur expressions dictatoriales et la volonté des cultes de s'étendre au détriment du bonheur d'autrui. Il est par ailleurs certains que l'humanité s'épanouierait d'avantage sans ses mythes.

▬ Il possède une forte tendance antispéciste, n'acceptant pas la souffrance animale.  

▬ Eternel rebelle face aux carcans de l’autorité et de ses règles, il s’est souvent marginalisé et depuis quelques années, a décidé de vivre en dehors des conventions, sans frontière à son envie car la raison sociale est la première des prisons.

▬  Il tient un carnet de « règles non obligatoires pour une saine vie » où il a par exemple noté qu’ « Assumer ses flatulences en public en les accompagnant d’un dialogue ouvert est un bon moyen de faire réfléchir autrui sur des règles de bienséance désuètes et entravantes».

▬  Poly-instrumentaliste. Il a appris à jouer un nombre impressionnant d’instruments de musique et en possède une belle collection qu’il stocke chez Lucifer .

▬  Complètement obsédé et habité par la musique, le chant, le mouvement, le rythme et leur capacité à transcender autrui . Seul ou accompagné, il joue quotidiennement au minimum trois à quatre heures, danse, fait des acrobaties, souvent dans la rue et peut passer d’un calme olympien à l’expression même de la vie.
Il commence d'ailleurs à être bien connu à Paris où il joue dans des endroits passants (dont le metro)

▬  Ne souhaitant pas consommer d’animaux, végétarien qui boit, fume, rigole beaucoup et mange souvent très mal . Paradoxalement, il adore le thé et les choses super healthy.

▬  Considérant qu’il a été bien trop sérieux et bien trop longtemps, il peut être complètement con, déraisonnable et immature sans que cela ne fasse jamais de mal à personne néanmoins

▬  Ses massages sont orgasmiques. On lui dit souvent qu'il a raté sa vocation.

▬  Très adepte de Yoga et de méthodes de méditation et de développement personnel. Il adore notre époque pour cela.

▬ Part souvent de Paris pour aller accomplir des miracles ailleurs. Les gens ont encore tant besoin de lui.
Participe à des maraudes, à pleins d’actions sociales et quand il a réussi à économiser un peu, donne le reste de son argent à des œuvres de charité (tout en continuant à squatter chez les autres)


Relations à autrui

▬  Il a une relation conflictuelle avec Dieu son père et ne valide pas ses actions pour qu’on arrête de croire au monothéisme. En effet JC veut que tout un chacun s’aime et pour “punir” son Père fera tout pour répandre le “message de Notre Dieu d’Amour”.

▬  Sa relation est paradoxalement bien meilleure avec Lucifer. Itinérant d’état, il squatte souvent dans son appartement haussmannien un peu trop bourgeois pour lui. Il aime leurs débats endiablés, la complicité entre eux mais ce qu’il préfère néanmoins le plus chez lui, c’est cette façon que le Diable a de s’adoucir à ses côtés. Parfois il a même l’impression de le transformer en ange.

▬  Poly-amoureux et pansexuel . Jésus n’a jamais été un cœur exclusif. Toujours fidèle, il aime néanmoins sans distinction, partage son corps avec ceux qui s'éprennent de lui. Homme ou femme, ami ou simple connaissance, peu lui importe car d’avantage que le sexe, c’est la communion du moment et l’amour de l’autre qui le touche .

▬  Sa sphère amicale est large. Il est autant en contact régulier avec ses “petits vieux en mal de compagnie” qu’avec “ses potes de la rue”. Chaque année, il part par ailleurs faire les “festochs” avec ses camarades punks à chiens.

▬ Un de ses premiers grands amours a été l'Apotre Jean, "Celui que Jésus aimait" comme la retranscrit la Bible.
C'était un beau jeune homme, une belle âme. L'époque était autre néanmoins et la complicité qui les liait est toujours restée platonique . Jésus n'a pas de regret  à propos cependant et garde pour son Ami la tendresse qui lui ai du.
En hommage et pour célébrer cette communion qui n'a jamais eu lieu, il prend toujours comme identité son prénom dans tous les dérivés que les langues ont donnés.  
Pour son nom de famille, il essaye de toujours avoir un patronyme en C (pour Christ) en rapport avec l'Eglise. C'est un simple pied-de-nez à sa véritable identité.

25 décembre 2020 , 05h04

L’appartement est silencieux. Les 150m2 sont vides, propres et ordonnés. Malgré l’espace et l’habitude, aucun Noël ne s’y déroule cette année. Lucifer n’a pas souhaité. Il a préféré le faire ailleurs, chez des “potes démoniaques pour purifier cette nuit de l’enfer”.

Jésus n’a pas été convié et la veille, quand il a demandé à les rejoindre, le Diable lui a répliqué que si le Christ venait, ils seraient alors plus de six et qu’il n’avait pas envie de se faire prendre le cul à coup de matraque par les CRS de Maton .
“C’est pas covid-friendy, sorry”.

Jésus se souvient qu’il avait alors levé les yeux au ciel, haussant les épaules d’un signe d’indifférence, peu habitué à entendre des excuses aussi douteuses de la part de Lucifer.
Il avait répondu “Tant pis” et était allé fêter Noël ailleurs, dans la rue avec ses potes clodo de Saint-Lazare, des bières dégueulasses comme tout champagne.
La descente franche, il avait fini bourré d’une bonne biture en trois heure de temps, dégueulant dans le caniveau du trop pleins de bière.
Chancelant et joyeux, il était rentré à l’appartement, avait bu de l’eau jusqu’à plus soif et minuit tapant, s’était endormi de ce réveillon déluré au goût de vomi .

Cinq heures plus tard, tout lui revient nettement à présent et la sonnerie d’ “I will survive” sur son téléphone finit de le réveiller et de le ramener à l’appartement vide, à ce Noël triste sans famille .

Jésus grommelle, fronce des sourcils quand il essaye de couper le son du portable,  plisse son nez, l’esprit encore embrumé de sommeil. Sa tête est lourde d'alcool, il n’a pas assez dormi. Ses quelques heures de repos lui ont semblé à la fois bien trop courtes et bien trop longues, habitées de trop de songes car, comme chaque 25 décembre depuis l’an 354, il a fait ce Rêve, celui de sa vie entière .

Il s’est vu venir au monde sous les cris de sa mère, a entendu les salutations des Mages, puis au Temple, la voix de Joseph son Père qui le nomme Yeshua, Sauveur dans leur langue.

Il se rappelle leur fuite de la région de Nazareth alors qu’il est encore si jeune, ressent la peur qui serre les tripes de ses parents quand ils apprennent que leur fils béni risque d’être exécuté sous ordre d’un Roi jaloux.

Il se revoit plus grand, enfant, dans l’apprentissage de sa foi, dans les rires de complicité qu’il partage avec ses frères et sœurs.
Il repense à son adolescence, à ses premiers amours naïfs, à ses contestations vaines, à la vie de charpentier qu’il apprend des mains de son Père. Il croît doucement devant ses yeux omniscient, années après années pour devenir un homme, simple, pieux, réservé. Il n’a rien d’exceptionnel alors le futur “Roi des juifs”.
Cela viendra, il le sait. La vie le dépassera sans qu’il ne puisse s’y préparer et il se rappelle qu’à ce moment les scènes défilent dans le songe en une fraction de secondes et que déjà il a trente ans, le poids d’être chef de famille sur les épaules, le deuil de son père au coeur.

Il entre vraiment dans la vie religieuse guidé par son cousin, se fait baptiser dans les eaux du Jourdain. Il commence le ministère, les voyages et les prédications. Il parle de pardon des péchés, d’amour de son prochain . Il s’entoure d’âmes qui croient en sa Parole, soigne l’Incurable, multiplie les miracles guidés par Dieu son Père. Il est aussi grand que pieux, humble dans sa nature divine . C’est un homme du Peuple, un homme du partage et de l'accueil, entouré de tous et  de douze fidèles parmi les fidèles .
Pierre, André, Jacques le Mineur et le Majeur, Jean, Philippe, Barthelemy, Thomas, Matthieu, Jude, Simon, Judas.
Un repas clandestin entre Frères puis la trahison. On vend sa présence au Pouvoir en place, à l’autorité romaine. On le juge, on le flagelle, on l’humilie .
Il souffre, seul, abandonné, renié de presque tous. Il reste droit dans ses convictions malgré son dos courbé par le poids de sa croix, n’appelle pas à la pitié alors qu’il est crucifié en paria et meurt en homme.
Il sait que cela est sa destinée et le Mythe commence alors. Il naît dans le Divin, gagne l'éternité dans les Ecritures.

La croyance que l’on a en lui sommeille encore néanmoins des années. On persécute la foi de ses adeptes, la limite à une secte. Il n’est pour ainsi dire Personne encore puis le nombre de ses fidèles grandissant, on l’accepte, l’érige en figure d’autorité. L’Europe de l’Ouest et le bassin méditerranéen deviennent chrétiens.

Jésus se souvient s’être vraiment éveillé à ce moment, sous les conquêtes de ses fidèles et l’expansion de sa “religion” . Il se rappelle la violence des opinions, la haine de l’autre, l’absurde des oppositions, l’horreur de savoir que l’on conquiert, tue, pille, oblige en son nom, loin de ses idéaux .
Il revit la douleur de devenir fou sans rien pouvoir faire, de s'imprégner des vices humains, de se ressentir dominateur, intolérant, dépouillé de ce qu’il a toujours cru et clamé, Mythe martyr et bourreau, aliéné à la croyance que l’on a de lui, épuisé à force de lutter, défiguré par les actions de ses croyants.
Jésus sait que c’est à ce moment du rêve et de l’histoire qu’il se défait des hommes, renie et fait le deuil d’un pan entier de sa foi.
Il croit toujours néanmoins, différemment. Il devient celui d’Avant, mais aussi celui d’Après. Il prévient les villageois avant l’arrivée des Croisés, protège les innocents lors de la nuit de la Saint-Barthelemy, libère les esclaves noirs que l’on pense inférieur, cache les enfants juifs . Il est émissaire, prédicateur, médecin, résistant, brancardier et à chaque vie, dans l’espoir de faire le bien, meurt sous la lame d’une épée ou le plomb d’un fusil. Il ne s’épargne aucune des souffrances qu’engendre la foi qu’il a créé, passe de ville en ville là où le désespoir l’appelle.

Il vit ainsi des siècles sans répit puis vient la paix relative, les mouvances hippie.
Entouré de frères de coeur, il souffle et enfin se pose, réalise l’impossible de sa quête, accepte l’idée que ses actions sont vaines à l’échelle de la terre, qu’il a le droit de vivre en tant qu’homme et non en tant que Sauveur.
Il apprend à faire les choses pour lui, à profiter des bonheurs simples, à délivrer son message par le partage . Il devient musicien de rue, ne possède rien hormis son sourire qu’il offre à chacun . Il fédère autour de lui de nouveaux fidèles, de ceux que la société laisse à son ban et dont la musique adoucit les cœurs, assèche les larmes, délaye la colère .

Il voyage aussi, aide toujours, accomplit des miracles parfois mais plus jamais ne se sacrifie .
Il aime sans limite, homme et femme, pour le plaisir d’aimer .
Il se réconcilie même avec Lucifer, l’accompagne avec bienveillance dans le changement et le mieux .
Il a toujours fait cela sans rien demander mais aujourd’hui, à la sortie du rêve, c’est la solitude qui l’attend . Un 25 decembre .

Son cœur se serre et sa gorge se noue . Il ne veut pas le reconnaître mais le vide le pèse, le blesse dans son égo. Jamais personne ne l’a laissé seul pour Noel.
C’est trop moche et Jésus attrape son téléphone pour voir s’il a reçu des messages de bon réveillon, voit que la personne qui l’a appelé et réveillé n’est rien de moins que Dieu et que “Abba” lui a même laissé un message écrit .

“Urgent, rejoins-moi à la maison dès que tu vois ce message. Je ne peux pas te répondre en vocal, dis-moi par sms dès que tu peux venir .”

Ce genre d’impératif n’est pas habituel de la part du Paternel et cela fait longtemps qu’ils ne se fréquentent plus en dehors d'occasions dramatiques . Jésus, devant le mot alors panique et le coeur en branle, enfile une tenue décente, se téléporte jusqu’en bas du QG de Dieu, tape les codes d’entrée, rentre en trombe dans le grand Hall de l’immeuble particulier .
Là tout y est noir, tout est muet . Le néant avant qu’éclate en une seule voix, un exclamation générale .

“JOYEUX ANNIIIVVVVERRRSSSAIIIIRREEE !!!! ”

Les lumières se rallument et les silhouettes apparaissent . Une centaine de personnes sont là .
Tous de la famille . Tous réunis, en paix comme cela n’a pas été le cas depuis des siècles .
C’est une trêve incroyable pour le plus beau conte de Noël jamais écrit et les larmes de Jesus se mettent à couler d’émotion.
Il en reste bouche-bée, les lèvres tremblantes et la stupeur passée, arrive enfin à parler …

“Je… merci… “

Il est gêné aussi car se pensant seul pour ce jour saint, s’était promis d’aller visiter tous les hommes sans toit ni famille de la capitale. Il ne peut donc pas rester ici avec la sienne. Cela trahirait son engagement.
Il ne veut pas et le trouble dans la voix, reprend .

“Je ne m’attendais pas à vous voir tous réunis aujourd’hui… Cela me touche mais me pensant seul, je me suis promis de passer Noël avec les sans-abri de Paris… Alors…”

Une voix l’interrompt, claire, assurée, légèrement impertinente .

- Alors tu ne nous quitteras pas car nous irons tous !!!!

Un verre levé vers le ciel, Lucifer a parlé et ne compte pas s'arrêter, explicite son idée .  

- Faisons des groupes de trois ou quatre et séparons-nous ! Nous avons assez d’alcools et de petits-fours pour offrir une orgie à tous les clodos de Paname ! Vous êtes plus au moins tous des culs bénis ici alors si le Diable fait dans les bonnes œuvres, vous n'avez pas le droit de refuser la charité !!!

Un silence stupéfait fait place à la déclaration, bientôt remplacés par des murmures et des applaudissements . Les sourires se dessinent sur les lèvres et hésitant, chacun se met à  chercher du regard avec qui se mettre en groupe .

Jésus lui, ne bouge pas . De toutes les personnes présentes, il doit être le plus stupéfait de la tournure des choses, de l’initiative de celui qui, il y a encore trois minutes, l’avait abandonné pour réveillonner ailleurs .
Le bon prétexte pour un anniversaire surprise.  

Une esquisse tendre et fatiguée, encore abîmée du trop plein d’alcool de la veille vient enfin se peindre sur le visage du Christ et Lucifer approche, attrape son bras avec familiarité, de la joie dans la voix.

“En tant qu’organisateur de ce super anniversaire surprise, toi, t’as pas le choix, tu viens avec moi !”

Ils doivent faire le tour du monde, étirer les heures à l’infini pour qu’en cette nuit de Noël, chaque cœur puisse, de leur présence, s’ériger un foyer .