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14 résultats trouvés pour 842e1b
- le 05.04.23 12:23
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- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
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Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
“C'est noté, merci Monsieur Dhossou.”
“Mais c’est tout naturel.”
Il est repassé derrière son comptoir tout de bois, à sortir son livret de compte. Il a entre les pages un tableau et la commande, le prix à payer et la date de paiement - aujourd’hui, évidemment. Il vérifie que tu n’aies donné aucune avance, ajoute les quelques produits offerts afin de ne pas être surpris lors de son futur inventaire.
“Je pense que tout est bon de mon côté. Encore merci pour la qualité de votre travail.”
“Merci à toi pour ta confiance.”
Tu as déjà rangé tes quelques affaires, et mis ton sac sur le dos. Louis te regarde, dans une posture légèrement plus naturelle - pas peu fier du travail accompli, pour ne rien cacher. Il souffle alors par le nez, et fait glisser son doigt sur les pages de son tableau de commande, pour t'annoncer le prix demandé.
L’ouvrage en lui-même, et les quelques ajouts de sortilèges, sans oublier le coffre et l’articulation - ça chiffre un peu. Mais Louis pratique toujours des prix justes - corrects. Il n’a pas le choix, il faut avouer, s’il ne veut pas trop souffrir de la concurrence. Et il faut bien qu’il prenne sa marge, pour payer le local et les taxes, sa propre famille également et se verser un salaire correct.
Le paiement effectué, il te laisse repartir.
“Et n’hésite pas en cas de problème. Ou si tu as une autre commande à passer, ça a été un plaisir de travailler sur celle-ci.”
Réellement. Intéressant et intellectuellement stimulant.
A la réflexion, peut-être devrait-il se lancer dans les montres ?
“Mais c’est tout naturel.”
Il est repassé derrière son comptoir tout de bois, à sortir son livret de compte. Il a entre les pages un tableau et la commande, le prix à payer et la date de paiement - aujourd’hui, évidemment. Il vérifie que tu n’aies donné aucune avance, ajoute les quelques produits offerts afin de ne pas être surpris lors de son futur inventaire.
“Je pense que tout est bon de mon côté. Encore merci pour la qualité de votre travail.”
“Merci à toi pour ta confiance.”
Tu as déjà rangé tes quelques affaires, et mis ton sac sur le dos. Louis te regarde, dans une posture légèrement plus naturelle - pas peu fier du travail accompli, pour ne rien cacher. Il souffle alors par le nez, et fait glisser son doigt sur les pages de son tableau de commande, pour t'annoncer le prix demandé.
L’ouvrage en lui-même, et les quelques ajouts de sortilèges, sans oublier le coffre et l’articulation - ça chiffre un peu. Mais Louis pratique toujours des prix justes - corrects. Il n’a pas le choix, il faut avouer, s’il ne veut pas trop souffrir de la concurrence. Et il faut bien qu’il prenne sa marge, pour payer le local et les taxes, sa propre famille également et se verser un salaire correct.
Le paiement effectué, il te laisse repartir.
“Et n’hésite pas en cas de problème. Ou si tu as une autre commande à passer, ça a été un plaisir de travailler sur celle-ci.”
Réellement. Intéressant et intellectuellement stimulant.
A la réflexion, peut-être devrait-il se lancer dans les montres ?
- le 30.03.23 14:09
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- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
- Réponses: 17
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Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
Il y avait quelque chose de fascinant, que dans la manière que tu as de te déplacer, et d’enserrer lentement tes doigts autour de la béquille - comme si tu hésitais, mais étrangement Louis se doute que ce n’est pas vraiment ça, ce sentiment qui t’anime. Il ne saurait dire le mot, en revanche.
“C'est amusant, à vous entendre, on dirait Excalibur. Je ne sais pas si vous connaissez ?”
“Oh, très peu pour tout t’avouer.”
“C'est une légende que les no-mags aiment particulièrement. Une épée que seul son véritable propriétaire peut arracher de son rocher. Les chevaliers, les uns après les autres, s'y essayent sans arriver à la faire bouger. Puis quand son roi arrive, il la retire sans mal.”
“Eh bien… Considère que ce sera la même chose alors : une fois le lien formé, toi seul pourra l’utiliser.”
Tu t’en saisis alors.
Laisse tes doigts s’enrouler autour du bois, le lien se créer doucement entre l’objet et toi. Parfois, ce pourrait être douloureux pour l’artisan, que de voir l’une de ses créations partir - c’est comme s’il y mettait une partie de son âme et qu’on la lui arrachait. Mais il sait que c’est pour le mieux, pour lui, pour les personnes qui en bénéficient. Les œuvres de Louis ne sont pas anodines, celle-ci pas plus qu’une autre et les autres pas plus que celle-ci.
“C’est parfait, merci.”
“Ravi de l’entendre !”
Il retourne derrière son comptoir, un instant.
“N’hésite pas si au fil des jours, quelque chose te gêne. Une retouche ou quoi que ce soit : c’est compris dans la prestation.”
Il ne voudrait tout de même pas que ses clients soient mécontents, après tout.
“Comme promis donc, en plus de l’ouvrage en tant que tel, j’ai apposé un enchantement d’extension dans le coffre au niveau du coude, un enchantement de protection et un autre de maintien. Le tout est articulé. Pour l’entretien : un coup de chiffon microfibre sec, puis de l’huile de lin pour le nourrir ; du cirage pour le cuir - je te fais cadeau des produits.”
Il te prépare le tout dans un petit sachet en lin - des échantillons en vérité, car sous le coup de cette gentillesse commerciale, Louis espère bien que tes prochains achats en produits d’entretien se feront chez-lui.
“Tu avais d’autres questions ?”
“C'est amusant, à vous entendre, on dirait Excalibur. Je ne sais pas si vous connaissez ?”
“Oh, très peu pour tout t’avouer.”
“C'est une légende que les no-mags aiment particulièrement. Une épée que seul son véritable propriétaire peut arracher de son rocher. Les chevaliers, les uns après les autres, s'y essayent sans arriver à la faire bouger. Puis quand son roi arrive, il la retire sans mal.”
“Eh bien… Considère que ce sera la même chose alors : une fois le lien formé, toi seul pourra l’utiliser.”
Tu t’en saisis alors.
Laisse tes doigts s’enrouler autour du bois, le lien se créer doucement entre l’objet et toi. Parfois, ce pourrait être douloureux pour l’artisan, que de voir l’une de ses créations partir - c’est comme s’il y mettait une partie de son âme et qu’on la lui arrachait. Mais il sait que c’est pour le mieux, pour lui, pour les personnes qui en bénéficient. Les œuvres de Louis ne sont pas anodines, celle-ci pas plus qu’une autre et les autres pas plus que celle-ci.
“C’est parfait, merci.”
“Ravi de l’entendre !”
Il retourne derrière son comptoir, un instant.
“N’hésite pas si au fil des jours, quelque chose te gêne. Une retouche ou quoi que ce soit : c’est compris dans la prestation.”
Il ne voudrait tout de même pas que ses clients soient mécontents, après tout.
“Comme promis donc, en plus de l’ouvrage en tant que tel, j’ai apposé un enchantement d’extension dans le coffre au niveau du coude, un enchantement de protection et un autre de maintien. Le tout est articulé. Pour l’entretien : un coup de chiffon microfibre sec, puis de l’huile de lin pour le nourrir ; du cirage pour le cuir - je te fais cadeau des produits.”
Il te prépare le tout dans un petit sachet en lin - des échantillons en vérité, car sous le coup de cette gentillesse commerciale, Louis espère bien que tes prochains achats en produits d’entretien se feront chez-lui.
“Tu avais d’autres questions ?”
- le 20.03.23 15:30
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- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
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Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
C’est un travail qui lui avait tout de même pris quelques semaines - deux pour être exact. Le temps de trouver le bois qu’il faut, de le travailler, de le sculpter, de l’enchanter. Il avait gardé l’aspect naturel du bois, élégant et sobre, tout ce qui fait en somme la beauté d’un tel matériau - il avait utilisé du noyer, comme ta baguette, à la différence près qu’il s’agissait là d’une variété de noyer provenant d’Afrique de l’Ouest.
Mais ce n’était que l’aspect extérieur de l’œuvre.
Car comme promis il y avait eu plusieurs ajouts.
Le coude est bien dévissable en premier lieu, ouvrant sur un coffre sans fond créé à partir d’un sortilège d’extension. Toute cette zone, où s’appuie le bras, peut également se courber, articulée pour s’adapter à ta posture et à la forme de ton bras. La poigne et le coude rembourrés de cuir pour plus de confort, la hauteur réglable. Tout est fait pour que tu puisses l’appréhender comme bon te semble. Les quelques sortilèges demandés ont été ajoutés bien évidemment - protection, maintien, autonomie.
Il est désormais sur une autre commande, lorsque ce matin la porte tinte de sa petite clochette. Depuis son atelier, il se dirige donc vers le magasin, les mains gantées de cuir et une forte odeur de sciure sur son tablier.
“Ah, Yve ! Bien le bonjour.”
Il lève un doigt, l’air de te demander quelques secondes supplémentaires dans ton attente, afin qu’il puisse aller chercher ta commande. Il se dirige un moment seulement dans l’arrière-boutique pour récupérer - mains toujours gantées - la béquille qu’il aura sculptée.
Il revient alors te la remettre entre les mains.
De tortue le processus, il n’aura pas posé sa peau nue sur le bois.
“Et voici… J’ai essayé de faire en sorte qu’elle se lie à la première personne qu’elle touche - pas moi, donc.”
Il te montre ses mains gantées.
“Je t’en prie, essaie-la.”
Mais ce n’était que l’aspect extérieur de l’œuvre.
Car comme promis il y avait eu plusieurs ajouts.
Le coude est bien dévissable en premier lieu, ouvrant sur un coffre sans fond créé à partir d’un sortilège d’extension. Toute cette zone, où s’appuie le bras, peut également se courber, articulée pour s’adapter à ta posture et à la forme de ton bras. La poigne et le coude rembourrés de cuir pour plus de confort, la hauteur réglable. Tout est fait pour que tu puisses l’appréhender comme bon te semble. Les quelques sortilèges demandés ont été ajoutés bien évidemment - protection, maintien, autonomie.
Il est désormais sur une autre commande, lorsque ce matin la porte tinte de sa petite clochette. Depuis son atelier, il se dirige donc vers le magasin, les mains gantées de cuir et une forte odeur de sciure sur son tablier.
“Ah, Yve ! Bien le bonjour.”
Il lève un doigt, l’air de te demander quelques secondes supplémentaires dans ton attente, afin qu’il puisse aller chercher ta commande. Il se dirige un moment seulement dans l’arrière-boutique pour récupérer - mains toujours gantées - la béquille qu’il aura sculptée.
Il revient alors te la remettre entre les mains.
De tortue le processus, il n’aura pas posé sa peau nue sur le bois.
“Et voici… J’ai essayé de faire en sorte qu’elle se lie à la première personne qu’elle touche - pas moi, donc.”
Il te montre ses mains gantées.
“Je t’en prie, essaie-la.”
- le 02.02.23 13:55
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Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
“Pourriez-vous me faire un devis ?”
“Bien sûr. Laisse-moi juste un instant.”
Papier et crayon, pour un tel ouvrage - heureusement qu’il a déjà les plans, songe-t-il. Il prend en compte le bois et la quantité qu’il faudra, il prend en compte le temps passé sur l’ouvrage, les sortilèges appliqués, la main-d’œuvre et finalement sa marge.
Puis il te sort un chiffre.
En francs belges et en euros.
“Je ne sais pas dans quelle monnaie tu comptes, personnellement je suis encore bloqué sur le franc. Dans le doute, je t’ai indiqué les deux, avec le taux de change actuel.”
Il te tend la feuille.
Bien qu’elle soit faite à la main et au crayon à bille, elle reste très professionnelle - avec une en-tête d’un imprimeur et une bonne qualité de papier. C’est en somme un modèle tout fait et tout prêt à être rempli. Bien pratique lorsqu’une telle demande est formulée, et ce n’est en vérité pas si rare lors de commandes spécifiques.
“Si tout est bon de votre côté, ça l'est pour moi.”
“Parfait dans ce cas.”
“Prenez votre temps, je vous fais confiance. Je viendrais chercher tout ça quand vous aurez terminé.”
“Est-ce que j’ai tes coordonnés ? Un numéro de téléphone ou une adresse pour que je puisse te joindre une fois que ce sera fini ?”
Évidemment, il ne risque pas de pouvoir te contacter par l’opération du Saint-Esprit.
“Je vous remercie, monsieur Dhossu.”
“Tout le plaisir est pour moi, Yve. A la prochaine.”
La porte se referme derrière toi, une fois que tu fus sorti. Une fois fait, Louis repart à son comptoir, range ton dossier et ta commande dans une sous-pochette spécifique. Il note également dans son carnet ton nom et prénom, ainsi que la date approximative qu’il a pu te fournir.
Deux semaines pour tout finir.
“Bien sûr. Laisse-moi juste un instant.”
Papier et crayon, pour un tel ouvrage - heureusement qu’il a déjà les plans, songe-t-il. Il prend en compte le bois et la quantité qu’il faudra, il prend en compte le temps passé sur l’ouvrage, les sortilèges appliqués, la main-d’œuvre et finalement sa marge.
Puis il te sort un chiffre.
En francs belges et en euros.
“Je ne sais pas dans quelle monnaie tu comptes, personnellement je suis encore bloqué sur le franc. Dans le doute, je t’ai indiqué les deux, avec le taux de change actuel.”
Il te tend la feuille.
Bien qu’elle soit faite à la main et au crayon à bille, elle reste très professionnelle - avec une en-tête d’un imprimeur et une bonne qualité de papier. C’est en somme un modèle tout fait et tout prêt à être rempli. Bien pratique lorsqu’une telle demande est formulée, et ce n’est en vérité pas si rare lors de commandes spécifiques.
“Si tout est bon de votre côté, ça l'est pour moi.”
“Parfait dans ce cas.”
“Prenez votre temps, je vous fais confiance. Je viendrais chercher tout ça quand vous aurez terminé.”
“Est-ce que j’ai tes coordonnés ? Un numéro de téléphone ou une adresse pour que je puisse te joindre une fois que ce sera fini ?”
Évidemment, il ne risque pas de pouvoir te contacter par l’opération du Saint-Esprit.
“Je vous remercie, monsieur Dhossu.”
“Tout le plaisir est pour moi, Yve. A la prochaine.”
La porte se referme derrière toi, une fois que tu fus sorti. Une fois fait, Louis repart à son comptoir, range ton dossier et ta commande dans une sous-pochette spécifique. Il note également dans son carnet ton nom et prénom, ainsi que la date approximative qu’il a pu te fournir.
Deux semaines pour tout finir.
- le 04.01.23 16:18
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- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
- Réponses: 17
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Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
“Tout en bois ? Même le mécanisme ?”
“J’ai entendu parler d’un appareil qu’ils appellent “pile”. Apparemment, ça aide à faire fonctionner l’engin sans magie… Je t’avoue que j’adorerais voir la taille de la “pile” qu’ils mettent dans leurs voitures !”
Sa femme lui avait bien expliqué qu’il s’agissait d’un moteur - seulement Louis n’a pas compris la chose ainsi. Dans son esprit, un moteur n’est rien d’autre qu’une grosse pile, destinée aux voitures - et rechargeable, qui plus est. La fonction est la même, n’est-ce pas ?
Créer du mouvement.
Les non-mag’ sont fascinants.
“Peut-être devrais-je penser à alimenter mon fond de commerce avec des montres, qu’en penses-tu ?”
C’est une idée qui fera bien de trotter dans le fond de son esprit. Il apprécie les petits mécanismes, ingénieux et précis, malgré sa taille et ses manières qui pourraient si aisément laisser penser l’inverse. Louis est un homme minutieux, et infiniment précautionneux. Il a tant l’amour de l’art que de l’artisanat - de l’objet que de la manière de faire. Son esprit s’intéresse à tout, un tant soit peu que le sujet capte son intérêt.
“Ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire, je sais tout ça.”
Il hausse un sourcil, bras croisés.
Son laïus sur les baguettes était donc si inutile ?
Il se saisit tout de même de ta baguette, pour l’examiner. Du noyer en guise de bois, patte de hibou en guise de cœur. Ça ne l’étonne pas tant : il s’agit d’ingrédients qui choisissent des innovateurs.
“Par exemple, celle-ci est pensée pour moi. Je l'ai changé, amélioré au fil des années. Elle m'évite de tomber, par exemple si on me bouscule. Si elle est liée à moi, d'une façon ou d'une autre, cela signifie que si on me la vole, elle reviendra à moi. Pareil, si on essaye de l'abîmer. C'est ce que j'ai fait pour ma canne.”
“Eh bien, je pourrais toujours essayer de produire quelque chose dans ce genre-là.”
Il te rend ta baguette, après quelques observations et nouvelles annotations sur son propre carnet de commande.
“Elle a aussi un sort de protection.”
“Je rajoute, je rajoute.”
Une commande aussi spécifique va - malheureusement pour toi - commencer à chiffrer. Louis n’est pas du genre à faire des prix d’ami. Louis n’est pas du genre à faire des prix tout court, il faut bien avouer. Il faut bien vivre, vous dira-t-il. J’ai une famille à nourrir, rajoutera-t-il. Néanmoins, il pratique toujours des prix qu’il considère comme étant justes - les matériaux, la main d’œuvre, le temps passé à l’ouvrage, ajoutez à cela la plus-value et le fait qu’il doivent bien se faire une marge.
C’est Isabella qui est plus comptable que lui, elle a toujours été douée avec les nombres. Mais il se débrouille tout de même.
“Eh bien, si c’est tout pour toi… Je pourrais te donner un délai de disons… deux semaines ? Environ, le temps que rassemble les matériaux et que je me mette à l’œuvre. Je t’enverrai un message lorsqu’elle sera prête à être récupérée, bien entendu.”
“J’ai entendu parler d’un appareil qu’ils appellent “pile”. Apparemment, ça aide à faire fonctionner l’engin sans magie… Je t’avoue que j’adorerais voir la taille de la “pile” qu’ils mettent dans leurs voitures !”
Sa femme lui avait bien expliqué qu’il s’agissait d’un moteur - seulement Louis n’a pas compris la chose ainsi. Dans son esprit, un moteur n’est rien d’autre qu’une grosse pile, destinée aux voitures - et rechargeable, qui plus est. La fonction est la même, n’est-ce pas ?
Créer du mouvement.
Les non-mag’ sont fascinants.
“Peut-être devrais-je penser à alimenter mon fond de commerce avec des montres, qu’en penses-tu ?”
C’est une idée qui fera bien de trotter dans le fond de son esprit. Il apprécie les petits mécanismes, ingénieux et précis, malgré sa taille et ses manières qui pourraient si aisément laisser penser l’inverse. Louis est un homme minutieux, et infiniment précautionneux. Il a tant l’amour de l’art que de l’artisanat - de l’objet que de la manière de faire. Son esprit s’intéresse à tout, un tant soit peu que le sujet capte son intérêt.
“Ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire, je sais tout ça.”
Il hausse un sourcil, bras croisés.
Son laïus sur les baguettes était donc si inutile ?
Il se saisit tout de même de ta baguette, pour l’examiner. Du noyer en guise de bois, patte de hibou en guise de cœur. Ça ne l’étonne pas tant : il s’agit d’ingrédients qui choisissent des innovateurs.
“Par exemple, celle-ci est pensée pour moi. Je l'ai changé, amélioré au fil des années. Elle m'évite de tomber, par exemple si on me bouscule. Si elle est liée à moi, d'une façon ou d'une autre, cela signifie que si on me la vole, elle reviendra à moi. Pareil, si on essaye de l'abîmer. C'est ce que j'ai fait pour ma canne.”
“Eh bien, je pourrais toujours essayer de produire quelque chose dans ce genre-là.”
Il te rend ta baguette, après quelques observations et nouvelles annotations sur son propre carnet de commande.
“Elle a aussi un sort de protection.”
“Je rajoute, je rajoute.”
Une commande aussi spécifique va - malheureusement pour toi - commencer à chiffrer. Louis n’est pas du genre à faire des prix d’ami. Louis n’est pas du genre à faire des prix tout court, il faut bien avouer. Il faut bien vivre, vous dira-t-il. J’ai une famille à nourrir, rajoutera-t-il. Néanmoins, il pratique toujours des prix qu’il considère comme étant justes - les matériaux, la main d’œuvre, le temps passé à l’ouvrage, ajoutez à cela la plus-value et le fait qu’il doivent bien se faire une marge.
C’est Isabella qui est plus comptable que lui, elle a toujours été douée avec les nombres. Mais il se débrouille tout de même.
“Eh bien, si c’est tout pour toi… Je pourrais te donner un délai de disons… deux semaines ? Environ, le temps que rassemble les matériaux et que je me mette à l’œuvre. Je t’enverrai un message lorsqu’elle sera prête à être récupérée, bien entendu.”
- le 26.12.22 12:11
- Rechercher dans: Grand'Place
- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
- Réponses: 17
- Vues: 638
Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
“Quatre, en vérité.”
“Quatre…”
Louis s’est dors et déjà saisi des plans et autres schémas faits de tes mains, annotés çà-et-là de français et d’un flamand qu’il n’a jamais réussi à comprendre - autre que pour les formules de base. Il hausse un sourcil, concentré sur ton écriture de mouche et sur la traduction des quelques mots qu’il parvient à décrypter.
Force est de constater que ça ne mène à rien.
Il demandera à sa compagne, et c’est ainsi.
“Il faut qu'elle soit liée à moi, et qu'elle puisse toujours me revenir.”
Il hoche simplement la tête, ajoutant des notes à son carnet après consultation de tes plans. Puis il les replie, avant de se concentrer de nouveau sur toi. Il glisse un regard sur ta canne.
“Je ne suis pas très motif, Monsieur Dhossu.”
“Tant mieux : moi non plus.”
“Vous pouvez voir ce “lien”, comme celui que j'aurais avec ma baguette, par exemple. Concernant le bois, quelque chose de solide, capable de soutenir mon poids. Je vous fais confiance là-dessus. Et il faut que cela reste ajustable.”
“Bien sûr. Puis-je garder tes schémas ? Ils seront d’une grande aide.”
Il observe sans gêne ton poignet tordu, comme pour ajuster dans son esprit les annotations qu’il a déjà prises - pour redresser ton poignet, ton bras, ton dos et le reste de ton corps. Qui sait si ce sera agréable à court terme, mais à long terme le but est là : te permettre de ne pas développer une scoliose précoce.
“Je ne sais pas si vous avez déjà vu ce que faisaient les no-mags de ce côté-là. C'est plutôt fascinant.”
“Oh, les non-mag’ sont plein de bonnes idées, à n’en point douter. J’avoue que je m’intéresse quelque peu à leurs mécanismes de montres ou d’horlogerie. La précision dans leurs machines est fascinante, et redoutable. Savais-tu que certains artisans se spécialisent dans les montres tout en bois ?”
Il pourrait en parler des heures durant, tant il trouve ces objets tout bonnement fascinants. Malheureusement, l’heure n’est pas à l’extase.
“Laisse-moi te montrer quelque chose.”
Il part un instant dans la partie baguette de sa boutique - quelques baguettes en exposition, d’autres sous boîtes triangulaires, pas un nombre aussi incroyable que dans une boutique uniquement spécialisée dans les baguettes, mais tout de même un petit stock tout à fait respectable. Il se saisit d’une boîte : bois de ficus reflexa, corne d’Éruptif pour quelques 25.4cm.
Il revient vers toi, comme pour te la présenter.
“En vérité, Yve, il n’y a pas vraiment de sortilège qui permet de faire le lien entre une baguette et son sorcier : c’est un lien qui se crée instantanément après leur rencontre, et il n’est ni infini, ni indélébile. Il peut faiblir, voire se briser. Les baguettes sont des objets magiques capricieux.”
Comme pour te le prouver, il se saisit de cette baguette qui n’est pas la sienne - quand bien même il l’a sculptée. A son contact, elle se met à crachoter une fumée noirâtre et à émettre un bruit de pétard en fin de vie. Il la repose dans son socle et referme la boîte.
“C’est un processus qui se fait tout au long de la fabrication de l’objet, et qui s’accentue lorsqu’on lui offre ses caractéristiques. J’ignore si je pourrais reproduire parfaitement ceci avec ta béquille - elle n’a pas pour vocation de se comporter comme une baguette, ni d’avoir la même fonction.”
Il va ranger cette baguette à sa place initiale.
“Néanmoins, je peux essayer. Le mieux serait que je puisse jeter un œil sur ta baguette, afin de reproduire les mêmes caractéristiques.”
“Quatre…”
Louis s’est dors et déjà saisi des plans et autres schémas faits de tes mains, annotés çà-et-là de français et d’un flamand qu’il n’a jamais réussi à comprendre - autre que pour les formules de base. Il hausse un sourcil, concentré sur ton écriture de mouche et sur la traduction des quelques mots qu’il parvient à décrypter.
Force est de constater que ça ne mène à rien.
Il demandera à sa compagne, et c’est ainsi.
“Il faut qu'elle soit liée à moi, et qu'elle puisse toujours me revenir.”
Il hoche simplement la tête, ajoutant des notes à son carnet après consultation de tes plans. Puis il les replie, avant de se concentrer de nouveau sur toi. Il glisse un regard sur ta canne.
“Je ne suis pas très motif, Monsieur Dhossu.”
“Tant mieux : moi non plus.”
“Vous pouvez voir ce “lien”, comme celui que j'aurais avec ma baguette, par exemple. Concernant le bois, quelque chose de solide, capable de soutenir mon poids. Je vous fais confiance là-dessus. Et il faut que cela reste ajustable.”
“Bien sûr. Puis-je garder tes schémas ? Ils seront d’une grande aide.”
Il observe sans gêne ton poignet tordu, comme pour ajuster dans son esprit les annotations qu’il a déjà prises - pour redresser ton poignet, ton bras, ton dos et le reste de ton corps. Qui sait si ce sera agréable à court terme, mais à long terme le but est là : te permettre de ne pas développer une scoliose précoce.
“Je ne sais pas si vous avez déjà vu ce que faisaient les no-mags de ce côté-là. C'est plutôt fascinant.”
“Oh, les non-mag’ sont plein de bonnes idées, à n’en point douter. J’avoue que je m’intéresse quelque peu à leurs mécanismes de montres ou d’horlogerie. La précision dans leurs machines est fascinante, et redoutable. Savais-tu que certains artisans se spécialisent dans les montres tout en bois ?”
Il pourrait en parler des heures durant, tant il trouve ces objets tout bonnement fascinants. Malheureusement, l’heure n’est pas à l’extase.
“Laisse-moi te montrer quelque chose.”
Il part un instant dans la partie baguette de sa boutique - quelques baguettes en exposition, d’autres sous boîtes triangulaires, pas un nombre aussi incroyable que dans une boutique uniquement spécialisée dans les baguettes, mais tout de même un petit stock tout à fait respectable. Il se saisit d’une boîte : bois de ficus reflexa, corne d’Éruptif pour quelques 25.4cm.
Il revient vers toi, comme pour te la présenter.
“En vérité, Yve, il n’y a pas vraiment de sortilège qui permet de faire le lien entre une baguette et son sorcier : c’est un lien qui se crée instantanément après leur rencontre, et il n’est ni infini, ni indélébile. Il peut faiblir, voire se briser. Les baguettes sont des objets magiques capricieux.”
Comme pour te le prouver, il se saisit de cette baguette qui n’est pas la sienne - quand bien même il l’a sculptée. A son contact, elle se met à crachoter une fumée noirâtre et à émettre un bruit de pétard en fin de vie. Il la repose dans son socle et referme la boîte.
“C’est un processus qui se fait tout au long de la fabrication de l’objet, et qui s’accentue lorsqu’on lui offre ses caractéristiques. J’ignore si je pourrais reproduire parfaitement ceci avec ta béquille - elle n’a pas pour vocation de se comporter comme une baguette, ni d’avoir la même fonction.”
Il va ranger cette baguette à sa place initiale.
“Néanmoins, je peux essayer. Le mieux serait que je puisse jeter un œil sur ta baguette, afin de reproduire les mêmes caractéristiques.”
- le 16.12.22 9:49
- Rechercher dans: Le Paris jeune et dynamique
- Sujet: Avec amour et minutie ❀ Lewis
- Réponses: 1
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Avec amour et minutie ❀ Lewis
Lewis Elegbede
TITRE PRINCIPAL
Sous-titre
Le chemin, Lewis le connaît désormais par cœur.
Parce qu’il le fait régulièrement, depuis ces quelques dernières semaines.
Il traîne sur son dos un lourd sac, empli de diverses sculptures de bois, de morceaux à tailler, d’autres à assembler. Ça pourrait sembler lourd - et ça l’est, sans mentir. Car s’y trouvent également ses outils, et autres breloques qu’il balade dans Paris. Dedans, s’expose un carrousel, des tours, des lampadaires et autres voiturettes miniatures, des stands donc les murs sont encore démontés, des pièces grandes et imposantes, d’autres de l’ordre du détail important.
Et pièce maîtresse : une grande roue, d’apparence démesurée.
Il s’arrête finalement devant ton magasin. Le chemin est particulièrement long - d’autant pour lui, boiteux. C’est qu’il aurait aimé, prendre directement ta porte depuis la sienne. Mais paraît-il qu’il doit rester caché. Triste mais vrai.
Alors il entre, après avoir lu sur tes lèvres.
“Bonsoir ! Fais attention en marchant, il y a pas mal de plantes par terre encore.”
“Je vois ça, je vois ça.”
Il esquive quelques pots, plus ou moins gros. Ne lui demande pas en revanche de faire preuve d’une quelconque minutie dans sa marche : il en est incapable.
“Je vais chercher le socle ! Tu vas voir la Pilea Glauca a bien poussé, on va bientôt pouvoir l'enrouler autour de tes premières sculptures, je pense.”
Il hoche simplement la tête, débarrassant son sac de son dos. Il le fait craque bruyamment, une grimace sur les traits - voilà des siècles qu’il vit comme soixantenaire, et il faut dire qu’il ne s’habitue toujours pas à sa condition physique.
“Je ne vais bientôt plus pouvoir la porter si ça continue…”
“Impressionnant.”
Il sifflote, constant la taille de la plante.
“Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Du thé ?”
“Oh, je ne serais pas contre un petit thé.”
D’un regard expert, il observe le terrarium qui doucement prend forme. Le but est de le présenter au forum des métiers d’art, afin de mettre en valeur vos emplois respectifs - fleuriste et sculpteur. Le tout dans un esprit de cohésion et de collaboration, afin de mêler l’inerte et le vivant.
Il se choisit le tabouret à dossier - sa jambe ne lui permet pas le luxe de se tenir droit. Puis il sort lui-même ses quelques pièces de son sac.
“C’est encore en morceaux, j’ai préféré pour… le transport. Mais on pourra en placer déjà dans le terrarium : les lampadaires ou les voiturettes afin de finaliser le par-terre. Et il faudra installer les fondations de… ça.”
Avec un effort, il sort un large morceau de la grande-roue : la base. Suivi de quelques petites nacelles, et surtout d’un rouleau présentant le plan et le schéma de l’engin - définitivement la pièce maîtresse.
Parce qu’il le fait régulièrement, depuis ces quelques dernières semaines.
Il traîne sur son dos un lourd sac, empli de diverses sculptures de bois, de morceaux à tailler, d’autres à assembler. Ça pourrait sembler lourd - et ça l’est, sans mentir. Car s’y trouvent également ses outils, et autres breloques qu’il balade dans Paris. Dedans, s’expose un carrousel, des tours, des lampadaires et autres voiturettes miniatures, des stands donc les murs sont encore démontés, des pièces grandes et imposantes, d’autres de l’ordre du détail important.
Et pièce maîtresse : une grande roue, d’apparence démesurée.
Il s’arrête finalement devant ton magasin. Le chemin est particulièrement long - d’autant pour lui, boiteux. C’est qu’il aurait aimé, prendre directement ta porte depuis la sienne. Mais paraît-il qu’il doit rester caché. Triste mais vrai.
Alors il entre, après avoir lu sur tes lèvres.
“Bonsoir ! Fais attention en marchant, il y a pas mal de plantes par terre encore.”
“Je vois ça, je vois ça.”
Il esquive quelques pots, plus ou moins gros. Ne lui demande pas en revanche de faire preuve d’une quelconque minutie dans sa marche : il en est incapable.
“Je vais chercher le socle ! Tu vas voir la Pilea Glauca a bien poussé, on va bientôt pouvoir l'enrouler autour de tes premières sculptures, je pense.”
Il hoche simplement la tête, débarrassant son sac de son dos. Il le fait craque bruyamment, une grimace sur les traits - voilà des siècles qu’il vit comme soixantenaire, et il faut dire qu’il ne s’habitue toujours pas à sa condition physique.
“Je ne vais bientôt plus pouvoir la porter si ça continue…”
“Impressionnant.”
Il sifflote, constant la taille de la plante.
“Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Du thé ?”
“Oh, je ne serais pas contre un petit thé.”
D’un regard expert, il observe le terrarium qui doucement prend forme. Le but est de le présenter au forum des métiers d’art, afin de mettre en valeur vos emplois respectifs - fleuriste et sculpteur. Le tout dans un esprit de cohésion et de collaboration, afin de mêler l’inerte et le vivant.
Il se choisit le tabouret à dossier - sa jambe ne lui permet pas le luxe de se tenir droit. Puis il sort lui-même ses quelques pièces de son sac.
“C’est encore en morceaux, j’ai préféré pour… le transport. Mais on pourra en placer déjà dans le terrarium : les lampadaires ou les voiturettes afin de finaliser le par-terre. Et il faudra installer les fondations de… ça.”
Avec un effort, il sort un large morceau de la grande-roue : la base. Suivi de quelques petites nacelles, et surtout d’un rouleau présentant le plan et le schéma de l’engin - définitivement la pièce maîtresse.
- le 07.12.22 16:34
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- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
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Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
“Ah non... je n'ai jamais été intéressé par ces trucs-là. Ni un bureau. Et pour la baguette…”
Un instant, Louis hausse un sourcil, conscient d’avoir piqué ton intérêt - si ce n’est ta curiosité. Il est un maître baguettier, c’est sa formation initiale bien qu’il ait choisi d’étendre son fond de commerce. Et il est on ne peut plus sérieux, lorsqu’il dit que ses baguettes ne conviennent à toutes les mains - mélange des techniques de fabrication occidentales et des traditions africaines, elles peinent effectivement à trouver un public à conquérir.
Mais Louis se dit - qu’il peut tout aussi bien essayer.
“Non. Une canne... Enfin... une béquille plutôt. Et enchanté, vous savez, comme celle-ci.”
Il observe avec un intérêt non feint la manière dont ta canne est enchantée, capable de tenir droite seule, et de venir te récupérer lorsque tu t’en éloignais. De la belle magie, à son sens.
“Et avec une ouverture.”
“Je vois.”
Il s’approche de ta canne pour en voir l’intérieur, tout en se frottant la barbe. Articulée, précises-tu en conclusion tout en te penchant. Déjà, bien au-delà de l’aspect matériel de la chose, Louis se surprenait - pas vraiment en vérité - à réfléchir à la manière de concevoir un tel objet. C’était bien évidemment dans ses capacités.
“Evidemment, si le projet vous intéresse ?”
“Oh bien sûr ! Ma foi, j’aurai besoin de prendre quelques mesures, et également de quelques indications supplémentaires… Les matériaux, outre le bois évidemment ? Je n’utilise que des essences africaines, tu sauras. On pourra ajouter un cuir ou un tissu rembourré pour rendre plus confortable la poignée ou la repose.”
Les termes exacts, Louis ne les connaît pas et pour cause : il n’est pas médecin. Néanmoins, il voit exactement ce dont il parle.
“Ou si tu souhaites adopter une forme ou un motif particulier ? Certains se plaisent à mettre des motifs floraux ou animaliers au bout de leur canne ou de leur baguette.”
Il hausse les épaules : ce n’est pas vraiment son dada.
Rien que sa baguette fait dans la sobriété - naturelle.
D’un geste, il fait venir à lui son mètre ruban, qu’il utilise habituellement pour les prises de mesure préalable à la vente d’une baguette. Il note ta taille, de quelle côté tu tiens ta canne, la hauteur de tes hanches, celle de ton poignet et de ton coude. Le ruban s’agite seul, sans que Louis n’ait besoin ni de le tenir, ni de s’approcher.
“Pour les sortilèges, nous sommes d’accord : charme de maintien, d’autonomie et d’extension ? Ça en fait trois.”
Il les a comptés en levant les doigts depuis l’auriculaire.
Un instant, Louis hausse un sourcil, conscient d’avoir piqué ton intérêt - si ce n’est ta curiosité. Il est un maître baguettier, c’est sa formation initiale bien qu’il ait choisi d’étendre son fond de commerce. Et il est on ne peut plus sérieux, lorsqu’il dit que ses baguettes ne conviennent à toutes les mains - mélange des techniques de fabrication occidentales et des traditions africaines, elles peinent effectivement à trouver un public à conquérir.
Mais Louis se dit - qu’il peut tout aussi bien essayer.
“Non. Une canne... Enfin... une béquille plutôt. Et enchanté, vous savez, comme celle-ci.”
Il observe avec un intérêt non feint la manière dont ta canne est enchantée, capable de tenir droite seule, et de venir te récupérer lorsque tu t’en éloignais. De la belle magie, à son sens.
“Et avec une ouverture.”
“Je vois.”
Il s’approche de ta canne pour en voir l’intérieur, tout en se frottant la barbe. Articulée, précises-tu en conclusion tout en te penchant. Déjà, bien au-delà de l’aspect matériel de la chose, Louis se surprenait - pas vraiment en vérité - à réfléchir à la manière de concevoir un tel objet. C’était bien évidemment dans ses capacités.
“Evidemment, si le projet vous intéresse ?”
“Oh bien sûr ! Ma foi, j’aurai besoin de prendre quelques mesures, et également de quelques indications supplémentaires… Les matériaux, outre le bois évidemment ? Je n’utilise que des essences africaines, tu sauras. On pourra ajouter un cuir ou un tissu rembourré pour rendre plus confortable la poignée ou la repose.”
Les termes exacts, Louis ne les connaît pas et pour cause : il n’est pas médecin. Néanmoins, il voit exactement ce dont il parle.
“Ou si tu souhaites adopter une forme ou un motif particulier ? Certains se plaisent à mettre des motifs floraux ou animaliers au bout de leur canne ou de leur baguette.”
Il hausse les épaules : ce n’est pas vraiment son dada.
Rien que sa baguette fait dans la sobriété - naturelle.
D’un geste, il fait venir à lui son mètre ruban, qu’il utilise habituellement pour les prises de mesure préalable à la vente d’une baguette. Il note ta taille, de quelle côté tu tiens ta canne, la hauteur de tes hanches, celle de ton poignet et de ton coude. Le ruban s’agite seul, sans que Louis n’ait besoin ni de le tenir, ni de s’approcher.
“Pour les sortilèges, nous sommes d’accord : charme de maintien, d’autonomie et d’extension ? Ça en fait trois.”
Il les a comptés en levant les doigts depuis l’auriculaire.
- le 05.12.22 16:06
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- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
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Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
"Mina, vous voulez dire, Monsieur Dhossu ? Mh... On n'est plus... mh... ami·es, depuis deux ans."
"Oh. Je vois… Tu m'en vois navré."
Car il est vrai que Louis avait toujours apprécié - ces petites grivoiseries, et rien ne s'arrangeait avec l'âge avançant. Louis, du haut de ses plus de quarante ans et de ses presque vingt ans de mariage, avait toujours eu une tendresse particulière pour les jeunes couples. Comme s'il revoyait en vous, ne serait-ce qu'un peu, le jeune couple qu'il formait alors avec Isabella.
Du moins, c'est ce qu'il pensait.
Et il n'imagine pas se fourvoyer.
Et la porte définitivement se ferme. C'est donc terminé. La fin d'une relation lui serre toujours la poitrine. Et quelque chose de ton regard l'empêche de lancer l'un de ses vieux adages - une de perdue, dix de retrouver. Phrase terrible s'il en est.
"Je vais bien."
On ne dirait pas. Mais Louis se tait.
"Et vous ? Comment vont votre femme et votre fils ?"
"Oh ils vont bien, ils vont bien. Nathan est à l'école et Isabelle… dans le monde non-mag'."
Il se racle la gorge. Sa relation avec son fils n'avait jamais été aussi mauvaise, mais il n'en dit rien. Le silence qui suit cette question, en revanche, en dit bien plus que le reste.
"En quoi puis-je t'aider ?"
"Euh… eh bien. Je me demandais si je pouvais passer une commande particulière ? J'ai des plans, et du temps ? Oh. Bien sûr, votre prix sera le mien."
"Bien sûr. Dis-moi, de quoi s'agit-il ?"
Louis se vantait sans crainte de pouvoir tout faire et tout enchanter, dès lors que l'on touchait à sa matière fétiche : le bois. C'était là son fond de commerce, bien plus élargi que ce que pouvait proposer à Paris son paternel et sa sœur.
"Une nouvelle baguette peut-être ? Les miennes ne conviennent pas à tout le monde, tu sauras... Ou un balai ? Je peux t'en faire un sur-mesure sans vraiment de problème. Ou un bureau d'étude ? J'en ai qui peuvent s'adapter à ta façon de travailler et à ta posture pour t'assurer les meilleurs résultats."
Il a une confiance totale dans ses produits, Louis.
Peut-être même un peu trop, il faut avouer.
"Oh. Je vois… Tu m'en vois navré."
Car il est vrai que Louis avait toujours apprécié - ces petites grivoiseries, et rien ne s'arrangeait avec l'âge avançant. Louis, du haut de ses plus de quarante ans et de ses presque vingt ans de mariage, avait toujours eu une tendresse particulière pour les jeunes couples. Comme s'il revoyait en vous, ne serait-ce qu'un peu, le jeune couple qu'il formait alors avec Isabella.
Du moins, c'est ce qu'il pensait.
Et il n'imagine pas se fourvoyer.
Et la porte définitivement se ferme. C'est donc terminé. La fin d'une relation lui serre toujours la poitrine. Et quelque chose de ton regard l'empêche de lancer l'un de ses vieux adages - une de perdue, dix de retrouver. Phrase terrible s'il en est.
"Je vais bien."
On ne dirait pas. Mais Louis se tait.
"Et vous ? Comment vont votre femme et votre fils ?"
"Oh ils vont bien, ils vont bien. Nathan est à l'école et Isabelle… dans le monde non-mag'."
Il se racle la gorge. Sa relation avec son fils n'avait jamais été aussi mauvaise, mais il n'en dit rien. Le silence qui suit cette question, en revanche, en dit bien plus que le reste.
"En quoi puis-je t'aider ?"
"Euh… eh bien. Je me demandais si je pouvais passer une commande particulière ? J'ai des plans, et du temps ? Oh. Bien sûr, votre prix sera le mien."
"Bien sûr. Dis-moi, de quoi s'agit-il ?"
Louis se vantait sans crainte de pouvoir tout faire et tout enchanter, dès lors que l'on touchait à sa matière fétiche : le bois. C'était là son fond de commerce, bien plus élargi que ce que pouvait proposer à Paris son paternel et sa sœur.
"Une nouvelle baguette peut-être ? Les miennes ne conviennent pas à tout le monde, tu sauras... Ou un balai ? Je peux t'en faire un sur-mesure sans vraiment de problème. Ou un bureau d'étude ? J'en ai qui peuvent s'adapter à ta façon de travailler et à ta posture pour t'assurer les meilleurs résultats."
Il a une confiance totale dans ses produits, Louis.
Peut-être même un peu trop, il faut avouer.
- le 02.12.22 14:11
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- Sujet: Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
- Réponses: 17
- Vues: 638
Jeunesse des Ans Chantés (PV : Louis)
Louis Dhossou
Jeunesse des Ans Chantés
Yve & Louis
Parfois, Louis se réveillait avec la jambe raide - et puis ça passait. Parfois, il avait l’étrange impression qu’il devait boiter pour avancer - et puis ça passait.
Ce sont des impressions succinctes, éphémères,
qu’il oublie tout aussi rapidement qu’elles ne viennent.
Comme des papillons qui passent devant son regard.
La boutique de Louis est - comme toujours - en fouillis. Remplie de bibelots et rangée à la fois, dans cet étrange capharnaüm dans lequel seul le maître de maison peut se retrouver. Il y a des sculptures, des fétiches, des brisures de bois et une odeur forte de sciure et de brûlé. Et au milieu de cet étrange bazar : Louis, bien debout et campé sur ses deux jambes, contrairement à ce que ces souvenirs d’un autre monde pourraient laisser croire. L’endroit pourrait paraître étrange, incongru au milieu de cette Bruxelles magique. Comme si la porte menait à un autre monde - mais non. C’est bel et bien le même.
Ce n’est que le reflet d’une culture qui n’a ici jamais vraiment eu sa place, et que l’on a cherché à détruire durant bien des années.
Louis adore sa boutique, aussi incongrue peut-être paraître. Plus que l’héritage d’une famille, c’est également le travail d’une vie : la sienne. Parce que cette boutique - contrairement à celle de Paris - est bel et bien partie de rien. Tout à faire, tout à construire. Un chantier. Et le voilà désormais, et depuis deux dizaines d’années, enfin correctement installé.
“Bonjour.”
La clochette au-dessus de la porte tinte doucement.
Il redresse les yeux, jusque là posés sur une vitrine qu’il réarrangeait.
Et toi, enfant plus tant enfant désormais puisque te voilà presqu’adulte. Il te reconnaît facilement - et bien malgré lui grâce à la canne qui te soutient, car ce serait bien mentir que de dire qu’il n’en a cure. Voilà des années qu’il ne t’avait vu par ici.
“Bonjour Yve.”
Réflexe qu’il a, que de poser les yeux autour de toi, à presqu’attendre que la porte ne s’ouvre de nouveau sur une figure féminine qu’il voyait constamment en ta présence. Mais rien ne vient, et le silence perce finalement.
“Marina n’est pas avec toi ? … Ou Maria ?”
Il continue d'espérer un court instant, que la porte de ne s’ouvre de nouveau. Mais rien. Alors tant pis.
“Voilà un moment que je ne t’avais pas vu ici. Comment vas-tu ? En quoi puis-je t’aider ?”
Ce sont des impressions succinctes, éphémères,
qu’il oublie tout aussi rapidement qu’elles ne viennent.
Comme des papillons qui passent devant son regard.
La boutique de Louis est - comme toujours - en fouillis. Remplie de bibelots et rangée à la fois, dans cet étrange capharnaüm dans lequel seul le maître de maison peut se retrouver. Il y a des sculptures, des fétiches, des brisures de bois et une odeur forte de sciure et de brûlé. Et au milieu de cet étrange bazar : Louis, bien debout et campé sur ses deux jambes, contrairement à ce que ces souvenirs d’un autre monde pourraient laisser croire. L’endroit pourrait paraître étrange, incongru au milieu de cette Bruxelles magique. Comme si la porte menait à un autre monde - mais non. C’est bel et bien le même.
Ce n’est que le reflet d’une culture qui n’a ici jamais vraiment eu sa place, et que l’on a cherché à détruire durant bien des années.
Louis adore sa boutique, aussi incongrue peut-être paraître. Plus que l’héritage d’une famille, c’est également le travail d’une vie : la sienne. Parce que cette boutique - contrairement à celle de Paris - est bel et bien partie de rien. Tout à faire, tout à construire. Un chantier. Et le voilà désormais, et depuis deux dizaines d’années, enfin correctement installé.
“Bonjour.”
La clochette au-dessus de la porte tinte doucement.
Il redresse les yeux, jusque là posés sur une vitrine qu’il réarrangeait.
Et toi, enfant plus tant enfant désormais puisque te voilà presqu’adulte. Il te reconnaît facilement - et bien malgré lui grâce à la canne qui te soutient, car ce serait bien mentir que de dire qu’il n’en a cure. Voilà des années qu’il ne t’avait vu par ici.
“Bonjour Yve.”
Réflexe qu’il a, que de poser les yeux autour de toi, à presqu’attendre que la porte ne s’ouvre de nouveau sur une figure féminine qu’il voyait constamment en ta présence. Mais rien ne vient, et le silence perce finalement.
“Marina n’est pas avec toi ? … Ou Maria ?”
Il continue d'espérer un court instant, que la porte de ne s’ouvre de nouveau. Mais rien. Alors tant pis.
“Voilà un moment que je ne t’avais pas vu ici. Comment vas-tu ? En quoi puis-je t’aider ?”
- le 01.12.22 14:40
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- Sujet: Louis | Lewis ▬ Différentes essences
- Réponses: 2
- Vues: 161
Louis | Lewis ▬ Différentes essences
Lewis Elegbede
Louis Elegbede
Surnom : Papa - normal venant de son fils, bizarre venant des autres.
Mythe : Papa Legba.
Age : Environ 400/500 ans voire plus vieux, physiquement il a une soixantaine bien entamée.
Nationalité : Béninois.
Sexe & genre : Homme cisgenre.
Orientation : Hétérosexuel et hétéroromantique.
Situation conjugale : Marié, un enfant.
Travail: Sculpteur-vendeur de jouets et jeux en bois.
Revenu : Classe moyenne.
Particularité(s) : Boiteux dû à la représentation des humains, il se déplace avec une canne.
Avatar : OC par Graysinning.
Caractère :
▬ Calme
▬ Charismatique
▬ Charmant
▬ Colérique quand on le pousse à bout
▬ Consciencieux
▬ Énigmatique
▬ Enfantin
▬ Fidèle
▬ Habile
▬ Joueur
▬ Manuel
▬ Médiateur
▬ Proche de ses sous
▬ Têtu
Mythe : Papa Legba.
Age : Environ 400/500 ans voire plus vieux, physiquement il a une soixantaine bien entamée.
Nationalité : Béninois.
Sexe & genre : Homme cisgenre.
Orientation : Hétérosexuel et hétéroromantique.
Situation conjugale : Marié, un enfant.
Travail: Sculpteur-vendeur de jouets et jeux en bois.
Revenu : Classe moyenne.
Particularité(s) : Boiteux dû à la représentation des humains, il se déplace avec une canne.
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En bref
▬ Apparu il y a plus de 400 ans, Papa Legba a toujours - ou presque - arpenté la terre en compagnie de sa compagne : Ayizan. Aujourd'hui reconverti en sculpteur de jouets et jeux en bois, il tient sa petite boutique dans le centre de Paname, toujours en compagnie de sa femme. Tous-deux ont adopté un enfant humain : Nathan, aujourd'hui 23 ans et parti de la maison. Ils coulent leur petite vie tranquille et sans problème, s'amusant parfois des mythes et des humains du long de leur longévité incroyable.Evolution
▬ Moments-clés de l'évolution rp de votre personnage. Tout ce qui a pu le marquer et le faire changer, faire qu'il n'est plus tout à fait comme dans sa fiche de présentation! :)Idées de liens
▬ C'est pas les idées qui affluent pour le moment, j'éditerai plus tard.▬ Whatever : Venez comme vous êtes !
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- le 01.12.22 14:39
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- Sujet: Louis | Lewis ▬ Différentes essences
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Louis | Lewis ▬ Différentes essences
Louis Dhossou
Louis Dhossou
Surnom : Lou ou Lou-Lou.
Espèce : Sorcier.
Age : 44 ans.
Nationalité : Français d'origine béninoise.
Sexe & genre : Homme cisgenre.
Orientation : Hétérosexuel et hétéroromantique.
Situation conjugale : Marié, un enfant.
Travail: Ébeniste magique.
Revenu : Classe moyenne.
Avatar : Harrow - The Dragon Prince.
Caractère :
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▬ Charismatique
▬ Charmant
▬ Colérique quand on le pousse à bout
▬ Consciencieux
▬ Énigmatique
▬ Enfantin
▬ Fidèle
▬ Habile
▬ Joueur
▬ Manuel
▬ Médiateur
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▬ Têtu
Espèce : Sorcier.
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En bref
▬ Louis est un sorcier français, fortement attaché à ses origines africaines. Originaire d'une famille de baguettiers et d'ébénistes magiques, il était censé reprendre la boutique dès lorsqu'il fut en âge. Marié à Isabella, une non-mag' belge, il est parti vivre dans ce pays et il fût finalement décidé d'ouvrir une filiale sur la Grand'Place de Bruxelles. Avec sa compagne, ils ont un fils : Nathan, actuellement 14 ans, issu d'une PMA. Depuis 1998, ils essayent d'en concevoir un second, sans succès pour le moment.Evolution
▬ Moments-clés de l'évolution rp de votre personnage. Tout ce qui a pu le marquer et le faire changer, faire qu'il n'est plus tout à fait comme dans sa fiche de présentation! :)Idées de liens
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▬ Jeunesse des Ans Chantés - Yve
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- Une commande spéciale de la part d'un ancien client un peu cassé en deux.
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- le 21.11.22 18:50
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- Sujet: Louis ▬ Woodkid
- Réponses: 6
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Louis ▬ Woodkid
Lewis Elegbede
Lewis Elegbede
Surnom : Papa - normal venant de son fils, bizarre venant des autres.
Mythe : Papa Legba.
Age : Environ 400/500 ans voire plus vieux, physiquement il a une soixantaine bien entamée.
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Travail : Sculpteur-vendeur de jouets et jeux en bois.
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Mythe : Papa Legba.
Age : Environ 400/500 ans voire plus vieux, physiquement il a une soixantaine bien entamée.
Nationalité : Béninois.
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Travail : Sculpteur-vendeur de jouets et jeux en bois.
Revenu : Classe moyenne.
Particularité(s) : Boiteux dû à la représentation des humains, il se déplace avec une canne.
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▬ Manuel
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▬ Têtu
En Bref
▬ Connaissance des mythes
Durant longtemps, sa compagne et lui ont pensé être seuls, de même que leurs "frères et sœurs" vaudous. Ce n'est que récemment, à leur arrivée à Paris en 1995, qu'ils ont pris connaissance de l'existence d'autres mythes. Et il faut dire que c'est rassurant - que de faire partie d'une communauté.
▬ Points importants de l’histoire/chronologie
Papa voit le jour durant le XVII° siècle avec sa compagne Ayizan, dans le royaume de Dahomey, actuel Bénin. Tous deux sont des lwa importants de la religion vaudou : il prend le rôle d'intermédiaire entre le monde spirituel et le monde des humains, maître des carrefours et des chemins ; tandis que Ayizan prend le rôle de maîtresse des commerces et des marchés, symbole de fertilité et de purification. Toute leur existence, ils ne feront que subir le racisme de leurs contemporains : esclavage, colonialisme, ségrégation, et racisme systémique encore aujourd'hui.
Victimes du commerce triangulaire, leurs figures s'exportent dans le Nouveau Monde, où ils seront vénérés par des générations d'une population réduite en esclavage. En cela, ils deviennent populaires en Nouvelle-Orléan ou à Haïti, où ils seront au sommet de leur puissance. Paradoxalement, c'est également durant cette période qu'ils seront séparés : devenus esclaves d'un bout à l'autre du pays, ils passeront les siècles suivants à essayer de se retrouver. Il y parviendront en 1902, à Saint-Louis. De peur de réveiller des souvenirs douloureux, aucun d'eux ne parle de ces années de séparation autrement que par des souvenirs superficiels.
Ils vivront durant des années dans le quartier de Bâton-Rouge, où la culture vaudou y est encore très développée. C'est au début des années 1980, en pleine "crise de la quatre-centaine", qu'ils se décident à voyager, quitte à sacrifier leur puissance. Après un tour du monde de 15 ans, ils s'installent à Paris en 1995. Lewis étant incapable de concevoir, ils adopteront un enfant humain en 1999 - Nathan a aujourd'hui 23 ans.
Longtemps affaiblis par la baisse de pratique de la religion vaudou, ils subissent un récent regain de puissance grâce à l'arrivée de la nouvelle sorcellerie et à la redécouverte des cultes vaudou.
▬ Pouvoirs/capacités spéciales
Boussole : Lwa des chemins et des carrefours, Papa a développé la capacité de ne jamais se perdre. C'est son instinct qui lui dicte le bon chemin à suivre, que ce soit littéralement ou métaphoriquement. Ce peut être plus ou moins puissant selon sa confiance en soi du moment, qui fluctue régulièrement. Autre point négatif : les labyrinthes, c'est nul.
Passeur : Maître des portes, il peut non seulement les ouvrir et les fermer sur commande, mais il est également capable de "créer un chemin" entre deux d'entre elle - pratique pour aller aux toilettes sans avoir à traverser toute la maison. Ne fonctionne qu'entre deux portes relativement proches et dont l'existence est connue par Lewis.
Polyglotte : Médiateur entre le monde des esprits et celui des humains, il est en capacité de parler toutes les langues terrestres et des dieux.
Spiritisme : Toujours appelé en premier lors des cérémonies vaudous, il peut entendre, invoquer et parler aux esprits. Mais ce peut être envahissant dans la vie de tous les jours : afin de couper le lien, il s'imagine une porte fermée.
Mental et physique
▬ 1m82 pour 90 kg ▬ Yeux marrons foncés ▬ Cheveux longs, noirs et crépus ▬ Commencent à être plus sel que poivre ▬ Regroupés en dreadlocks qu’il essaye tant bien que mal d’attacher par la suite ▬ Porte la barbe, qui grisonne également ▬ Porte bien sa soixantaine physique ▬ Ridé, évidemment, surtout au niveau des yeux, du front et lorsqu’il sourit ▬ Très porté sur les bijoux en cuivre, tant les bagues que les bracelets ou les boucles d’oreilles ▬ A toujours un air malicieux ▬ Boiteux, il a sculpté lui-même sa canne ▬ Il se plaint régulièrement de son dos, c’est l’âge que voulez-vous ? ▬ S’habille de vêtements larges, amples et confortables ▬
Lewis dégage l’air charismatique de celui qui semble avoir vécu mille vies. Petit à petit, lorsque l’on regarde dans le fond de ses yeux, et que l’on parvient à passer outre cette lueur malicieuse qui l’anime. Car Papa, au-delà de cette figure qu’il renvoie, est un homme empli d’un humour bien à lui, malicieux mais jamais mauvais, passionné d'énigme et encore un peu enfant sur cette terre. Alors il n’est pas rare qu’il arrive avec son sourire, pour réchauffer les cœurs ou masquer la propre détresse de celui qui ne se considère pas comme le plus important sur Terre.
Lewis est sans nul doute un médiateur, qui se place toujours au centre des conversations et au centre des avis. Il est de ceux utopistes, idéalistes, qui tentent comme il le peuvent de réparer les fractures d’un monde malade. Car il est vrai qu’il sait tout de même garder les pieds sur terre.
Très terre-à-terre, très conscient de la nature des Hommes - il l’a vécu de plein fouet, il faut bien avouer - Papa n’en reste pas moins une figure bienveillante. Toujours vénérée, toujours appelée en premier. Pourtant, malgré son importance relative dans la religion vaudou, Papa n’est pas le lwa le plus exigeant qui soit : donnez-lui un verre de rhum noir, un peu de chocolat ou des dattes ; et il s’en satisfaira grandement. Papa dévoile alors une figure emplie d’un charisme tranquille, tant il semble sans cesse savoir quoi faire et où aller. Il est rare tout de même de le voir s’énerver - seulement lorsqu’on le pousse à bout, lui qui sait rester dans son calme olympien.
Pourtant, il reste malgré tout un artisan, consciencieux et habile de ses mains, proche de ses quelques sous et particulièrement têtu quant à son petit commerce et sa marchandise. Il n’est pas des plus tendres tout de même, avec ceux qui osent l’agacer. Et au-delà du reste, Lewis reste tout particulièrement fidèle à Ayizan, malgré leur plus de 400 ans de mariage.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
Lewis dégage l’air charismatique de celui qui semble avoir vécu mille vies. Petit à petit, lorsque l’on regarde dans le fond de ses yeux, et que l’on parvient à passer outre cette lueur malicieuse qui l’anime. Car Papa, au-delà de cette figure qu’il renvoie, est un homme empli d’un humour bien à lui, malicieux mais jamais mauvais, passionné d'énigme et encore un peu enfant sur cette terre. Alors il n’est pas rare qu’il arrive avec son sourire, pour réchauffer les cœurs ou masquer la propre détresse de celui qui ne se considère pas comme le plus important sur Terre.
Lewis est sans nul doute un médiateur, qui se place toujours au centre des conversations et au centre des avis. Il est de ceux utopistes, idéalistes, qui tentent comme il le peuvent de réparer les fractures d’un monde malade. Car il est vrai qu’il sait tout de même garder les pieds sur terre.
Très terre-à-terre, très conscient de la nature des Hommes - il l’a vécu de plein fouet, il faut bien avouer - Papa n’en reste pas moins une figure bienveillante. Toujours vénérée, toujours appelée en premier. Pourtant, malgré son importance relative dans la religion vaudou, Papa n’est pas le lwa le plus exigeant qui soit : donnez-lui un verre de rhum noir, un peu de chocolat ou des dattes ; et il s’en satisfaira grandement. Papa dévoile alors une figure emplie d’un charisme tranquille, tant il semble sans cesse savoir quoi faire et où aller. Il est rare tout de même de le voir s’énerver - seulement lorsqu’on le pousse à bout, lui qui sait rester dans son calme olympien.
Pourtant, il reste malgré tout un artisan, consciencieux et habile de ses mains, proche de ses quelques sous et particulièrement têtu quant à son petit commerce et sa marchandise. Il n’est pas des plus tendres tout de même, avec ceux qui osent l’agacer. Et au-delà du reste, Lewis reste tout particulièrement fidèle à Ayizan, malgré leur plus de 400 ans de mariage.
informations en vrac
▬ S’il sculpte des jouets pour les enfants, il a largement élargi son commerce avec des jeux - comme des jeux de dames ou d’échecs - des casses-tête ou encore des maquettes en bois. Tout ceci coûte un certain prix mais c’est artisanal, que voulez-vous…? Et ce n’est pas parce que vous êtes un enfant qu’il vous fera un prix, n’y comptez pas.
▬ Il utilise principalement du noyer ou de l’érable. Il apprécie tout particulièrement leurs reflets et leurs couleurs. Pour un bois plus rouge, il va se tourner vers du cerisier.
▬ Il a développé une allergie à la sciure et à la poussière, à force de travailler le bois. Depuis, il doit porter un masque lorsqu’il sculpte - c’est dommage, parce qu’il adorait l’odeur.
▬ Avec Ayizan, il s’amusent à se remarier tous les cinquante ans, tant pour le plaisir qu’afin d’avoir des papiers à jour. La dernière fois, c’était le 12 août 1982, ils étaient en Inde. De manière globale, les deux sont très fleur bleue, voire même un peu gaga selon leur entourage.
▬ Un poil dépassé par la technologie, il essaye de comprendre désespérément son fils lorsque ce dernier lui parle de son nouveau portable. Lewis en a bien un, mais un qui coulisse, vous savez ?
▬ Il est typiquement le genre de personne qui n’arrive pas à mettre sa télé en HDMI 1 / HDMI 2. Ou celui qui tape trop fort sur le clavier de son ordinateur. Ou celui qui dit “l’Internet”.
▬ Il a le même humour qu’un papa soixantenaire, spécialisé dans “je mets la honte à mon fils en montrant les photos de lui quand il était petit à toutes ses conquêtes”. Surtout celle où il était déguisé en coccinelle à Halloween et qu’il pleurait toutes les larmes de son corps après s’être rendu compte que ce n’était pas terrifiant pour un sous.
▬ Nathan, leur fils, est parfaitement au courant que ses parents sont des mythes - après tout, ils n'ont pas vraiment changé de tête depuis qu'il est petit. S'il le vit globalement bien, il évite de trop songer au fait qu'ils ne vieilliront jamais et qu'il mourra probablement avant eux.
▬ S’amuse à parler en énigmes, parfois. Même sa femme le trouve insupportable quand il le fait.
▬ C’est lui le cuisinier de la maison, mais également le pâtissier. Il adore ça, mais il fait toujours assez pour trois régiments d’infanterie. Alors qu’ils ne sont plus que deux - ou trois lorsque Nathan revient à la maison un week-end.
▬ L’idée de vivre comme un humain l’amuse grandement, mais il reste très lié à la communauté des mythes depuis qu’il les a découvert en 95. Il arrive régulièrement qu’il organise des grands repas avec ses amis mythes.
▬ De même, il reste très proche des humains, bien qu’il ait plus de mal à se lier à eux - la distance, et le fait qu’il le prenne pour une figure proche d’un saint. Néanmoins, il a passé son existence à partager leurs joies et leurs peines, les meilleures comme les pires. Évidemment, il est bien plus proche de la communauté noire adepte du vaudou que des autres.
▬ Il a découvert le Bubble Tea récemment. Il en est très fan.
▬ Il utilise principalement du noyer ou de l’érable. Il apprécie tout particulièrement leurs reflets et leurs couleurs. Pour un bois plus rouge, il va se tourner vers du cerisier.
▬ Il a développé une allergie à la sciure et à la poussière, à force de travailler le bois. Depuis, il doit porter un masque lorsqu’il sculpte - c’est dommage, parce qu’il adorait l’odeur.
▬ Avec Ayizan, il s’amusent à se remarier tous les cinquante ans, tant pour le plaisir qu’afin d’avoir des papiers à jour. La dernière fois, c’était le 12 août 1982, ils étaient en Inde. De manière globale, les deux sont très fleur bleue, voire même un peu gaga selon leur entourage.
▬ Un poil dépassé par la technologie, il essaye de comprendre désespérément son fils lorsque ce dernier lui parle de son nouveau portable. Lewis en a bien un, mais un qui coulisse, vous savez ?
▬ Il est typiquement le genre de personne qui n’arrive pas à mettre sa télé en HDMI 1 / HDMI 2. Ou celui qui tape trop fort sur le clavier de son ordinateur. Ou celui qui dit “l’Internet”.
▬ Il a le même humour qu’un papa soixantenaire, spécialisé dans “je mets la honte à mon fils en montrant les photos de lui quand il était petit à toutes ses conquêtes”. Surtout celle où il était déguisé en coccinelle à Halloween et qu’il pleurait toutes les larmes de son corps après s’être rendu compte que ce n’était pas terrifiant pour un sous.
▬ Nathan, leur fils, est parfaitement au courant que ses parents sont des mythes - après tout, ils n'ont pas vraiment changé de tête depuis qu'il est petit. S'il le vit globalement bien, il évite de trop songer au fait qu'ils ne vieilliront jamais et qu'il mourra probablement avant eux.
▬ S’amuse à parler en énigmes, parfois. Même sa femme le trouve insupportable quand il le fait.
▬ C’est lui le cuisinier de la maison, mais également le pâtissier. Il adore ça, mais il fait toujours assez pour trois régiments d’infanterie. Alors qu’ils ne sont plus que deux - ou trois lorsque Nathan revient à la maison un week-end.
▬ L’idée de vivre comme un humain l’amuse grandement, mais il reste très lié à la communauté des mythes depuis qu’il les a découvert en 95. Il arrive régulièrement qu’il organise des grands repas avec ses amis mythes.
▬ De même, il reste très proche des humains, bien qu’il ait plus de mal à se lier à eux - la distance, et le fait qu’il le prenne pour une figure proche d’un saint. Néanmoins, il a passé son existence à partager leurs joies et leurs peines, les meilleures comme les pires. Évidemment, il est bien plus proche de la communauté noire adepte du vaudou que des autres.
▬ Il a découvert le Bubble Tea récemment. Il en est très fan.
Histoire et vie présente
La boutique semble quelque peu chaotique, dans un capharnaüm constant, typique des petites boutiques familiales. Elle sent la sciure de bois et l’huile de coude, la lasure et la cire. Elle est pleine de bibelots en tout genre, des petites statuettes aux voiturettes de bois, passant par les jeux d'échecs et quelques casses-tête, mais aussi pendus au plafond quelques carillons à vent en bambou.
Derrière le comptoir se tient un homme, lunettes sur le nez et une canne posée à ses côtés. Malgré sa fatigue apparente et les rides sur ses traits, il paraît en pleine forme. Il est plongé dans l’étude de ses comptes, concentré.
“Sais-tu à quelle heure Nathan arrive ?”
A ses côtés apparaît une femme, tout aussi âgée qu’il semble l’être. Elle porte le même air sur les traits, celui qui signifie qu’ils ont vécu bien plus qu’ils ne semblent le laisser croire. Lorsqu’elle arrive à ses côtés, il redresse les yeux et les plonge dans les siens.
Il plisse son regard, un sourire sur les traits.
“Vers dix-huit heures, il a dit.”
Elle regarde l’horloge, comme si c’était dans bien trop longtemps. Puis elle rejette son regard sur son mari, de nouveau le nez dans ses comptes.
“C’est bientôt notre anniversaire de mariage.”
“Duquel ?”
“Je ne sais plus, mais ça doit bien en être.”
Amusé, il lui saisit tendrement la main pour l’attirer jusqu’à lui, avant de coller un baiser chaste sur son dos.
“Est-ce que tu n’essayerais pas de me duper ? Hm ?”
“Peut-être… Et ça fonctionne ?”
“Parfaitement.”
Elle le sait bien, qu’il est faible face à elle.
“Tu aimerais aller où, cette année ?”
“... A la maison ?”
“... Combien de temps que nous ne sommes pas rentrés ?”
“Trois-cent-quatre-vingt-trois ans, si je ne me trompe pas.”
Jamais, depuis qu’ils ont quitté le pays. Les souvenirs sont lointains, mais s’effaceront-ils seulement un jour ? Il n’en est pas si sûr. Il y a des souvenirs qui ne s’effacent jamais.
“C’est une bonne idée. La maison.”
Derrière le comptoir se tient un homme, lunettes sur le nez et une canne posée à ses côtés. Malgré sa fatigue apparente et les rides sur ses traits, il paraît en pleine forme. Il est plongé dans l’étude de ses comptes, concentré.
“Sais-tu à quelle heure Nathan arrive ?”
A ses côtés apparaît une femme, tout aussi âgée qu’il semble l’être. Elle porte le même air sur les traits, celui qui signifie qu’ils ont vécu bien plus qu’ils ne semblent le laisser croire. Lorsqu’elle arrive à ses côtés, il redresse les yeux et les plonge dans les siens.
Il plisse son regard, un sourire sur les traits.
“Vers dix-huit heures, il a dit.”
Elle regarde l’horloge, comme si c’était dans bien trop longtemps. Puis elle rejette son regard sur son mari, de nouveau le nez dans ses comptes.
“C’est bientôt notre anniversaire de mariage.”
“Duquel ?”
“Je ne sais plus, mais ça doit bien en être.”
Amusé, il lui saisit tendrement la main pour l’attirer jusqu’à lui, avant de coller un baiser chaste sur son dos.
“Est-ce que tu n’essayerais pas de me duper ? Hm ?”
“Peut-être… Et ça fonctionne ?”
“Parfaitement.”
Elle le sait bien, qu’il est faible face à elle.
“Tu aimerais aller où, cette année ?”
“... A la maison ?”
“... Combien de temps que nous ne sommes pas rentrés ?”
“Trois-cent-quatre-vingt-trois ans, si je ne me trompe pas.”
Jamais, depuis qu’ils ont quitté le pays. Les souvenirs sont lointains, mais s’effaceront-ils seulement un jour ? Il n’en est pas si sûr. Il y a des souvenirs qui ne s’effacent jamais.
“C’est une bonne idée. La maison.”
- le 21.11.22 18:49
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- Sujet: Louis ▬ Woodkid
- Réponses: 6
- Vues: 447
Louis ▬ Woodkid
Louis Dhossou
Hors rp
▬ Pseudo et pronom : Charlie (il)
▬ Où as-tu connu VM: Parto avec LCN et ToH.
▬ Double compte : Oui, Ole !
▬ Connaissez-vous bien une des trois villes du forum ? : Toujours pas
▬ Avez-vous déterminé comment et si votre personnage aura des liens avec ses autres vies ? Surtout des liens en toile de fond, notamment sur leur travail du bois, leur petite vie, leur caractère, et quelques autres petites choses (comme le fait que Louis soit né le 1° novembre qui est le jour où on célèbre Papa Legba ; ou le fait que les deux aient un 'tit soucis de fertilité).
▬ Une dernière chose à dire ? : On m'a dit que je pouvais faire un DC à crédit, alors j'ai décidé que j'adorais m'endetter
▬ Où as-tu connu VM: Parto avec LCN et ToH.
▬ Double compte : Oui, Ole !
▬ Connaissez-vous bien une des trois villes du forum ? : Toujours pas
▬ Avez-vous déterminé comment et si votre personnage aura des liens avec ses autres vies ? Surtout des liens en toile de fond, notamment sur leur travail du bois, leur petite vie, leur caractère, et quelques autres petites choses (comme le fait que Louis soit né le 1° novembre qui est le jour où on célèbre Papa Legba ; ou le fait que les deux aient un 'tit soucis de fertilité).
▬ Une dernière chose à dire ? : On m'a dit que je pouvais faire un DC à crédit, alors j'ai décidé que j'adorais m'endetter
Louis Dhossou
Surnom : Lou ou Lou-Lou ou Lou-Lou-Lou : moins il y a de Lou, plus sa femme est en colère.
Espèce : Sorcier.
Age : 44 ans.
Nationalité : Français d'origine béninoise.
Sexe & genre : Homme cisgenre.
Orientation : Hétérosexuel et hétéroromantique.
Situation conjugale : Marié, un enfant et de nombreuses tentatives infructueuses pour un second.
Travail: Ébéniste magique - incluant meubles, baguettes, balais, gri-gri et fétiches, le tout fabriqué avec des essences et des matériaux d'origine africaine.
Revenu : Classe moyenne.
Avatar : Harrow de The Dragon Prince.
Caractère :
▬ Calme
▬ Charismatique
▬ Charmant
▬ Colérique quand on le pousse à bout
▬ Consciencieux
▬ Énigmatique
▬ Enfantin
▬ Fidèle
▬ Habile
▬ Joueur
▬ Manuel
▬ Médiateur
▬ Proche de ses sous
▬ Têtu
Espèce : Sorcier.
Age : 44 ans.
Nationalité : Français d'origine béninoise.
Sexe & genre : Homme cisgenre.
Orientation : Hétérosexuel et hétéroromantique.
Situation conjugale : Marié, un enfant et de nombreuses tentatives infructueuses pour un second.
Travail: Ébéniste magique - incluant meubles, baguettes, balais, gri-gri et fétiches, le tout fabriqué avec des essences et des matériaux d'origine africaine.
Revenu : Classe moyenne.
Avatar : Harrow de The Dragon Prince.
Caractère :
▬ Calme
▬ Charismatique
▬ Charmant
▬ Colérique quand on le pousse à bout
▬ Consciencieux
▬ Énigmatique
▬ Enfantin
▬ Fidèle
▬ Habile
▬ Joueur
▬ Manuel
▬ Médiateur
▬ Proche de ses sous
▬ Têtu
En Bref
▬ Connaissance de l’univers magique
Les pieds dedans depuis sa plus tendre enfance, Louis est originaire d'une grande famille de baguettiers et ébénistes - depuis cinq générations, du moins c'est ce qui est écrit sur la façade. C'est également une grande famille mixte entre sorciers et non-mag' : en effet, avant l'arrivée des colons sur le continent africain et la conversion forcée au catholicisme, les communautés africaines sorcière et non-mag' vivaient dans une harmonie relative, où la magie et la sorcellerie avaient une place importante dans la vie des peuplades. C'est une philosophie encore aujourd'hui très ancrée dans le mode de vie de la famille Dhossou.
En cela, Louis est de ces sorciers entièrement favorables à la fusion des mondes non-mag' et sorcier, bien qu'il entend que ce puisse être encore un peu tôt dans l'esprit des autres - pour des gens qui se disent plus civilisés que lui, il faut avouer qu'ils ont bien du mal à avancer. Dans tous les cas, Louis a épousé une non-mag' et Isabella est parfaitement au courant de sa nature sorcière. Ils ont même un enfant ensemble, et tentent tant bien que mal d'en concevoir un second avant que l'âge ne les rattrape.
Concernant la technologie non-mag', Louis essaye. Vraiment, de tout son cœur. Mais force est de constater qu'il ne parvient pas à faire marcher le magnétoscope et qu'il a dû embaucher un petit jeune en tant que vendeur et publicitaire "parce que je comprends rien à ces ordinateurs".
▬ Points importants de l’histoire/chronologie
Louis naît le 1° novembre 1955 dans une famille de baguettiers et ébénistes, anciennement sculptrice de fétiches en bois avant la colonisation. Frère aîné d'une sœur plus jeune de 3 années, il a toujours été acté qu'il reprendra la boutique familiale une fois adulte. Il coule donc une vie plutôt simple - famille, études spécialisées en sortilèges et travail le soir et les weekends à la boutique. Il commence à travailler officiellement à l'artisanat à ses 21 ans, une fois ses études terminées, lorsque son père le prend en apprentissage.
Il rencontre Isabella à ses 22 ans - elle en a 19 - il s'agit d'une amie de sa sœur, rencontrée dans un club d'art féministe où les membres s'échangent poèmes, toiles, sculptures. Il leur faudra encore trois années pour se mettre en couple, autant parce que Louis est un boulet que par pression sociétale. Cette dernière étant belge, Louis n'hésite pas à quitter la France pour la Belgique, où il ouvre une filiale de la boutique familiale - pour le plus grand plaisir de son père, qui comptait étendre l'entreprise. Louis et Isabella se marient le 12 août 1982. Nathan, leur fils unique, voit le jour le 17 juin 1985 - après de nombreuses tentatives infructueuses et la découverte de la baisse de fertilité de Louis, il est issu d'une PMA. Il a aujourd'hui 14 ans et entame sa quatrième année à Myrddin.
En 1990, le père Dhossou prend une retraite "plus que méritée" selon Louis. Sa sœur prend donc la tête de la boutique et de l'atelier situés sur Paris, tandis que Louis reste à la tête de celle située sur la Grand' Place à Bruxelles. Il couve également l'envie d'embaucher un.e apprenti.e, la personne idéale étant bien sûr son fils - mais le fils en question ne semble pas des plus motivés.
▬ Pouvoirs/capacités spéciales
Magie sans baguette : Pratique traditionnelle de la magie dans les pays africains, Louis a développé cette capacité tôt dans sa jeunesse, grâce à sa grand-mère maternelle notamment. Ses sortilèges sont moins précis et moins puissants que lorsqu'il utilise sa baguette, bien évidemment, mais il a tout de même un panel de pratique large.
Sensibilité aux cœurs : Grâce à sa formation de baguettier, Louis est capable de déceler la composition du cœur des baguettes dès lors qu’il les tient entre ses mains. Quant aux bois, il les reconnaît à l'œil.
Mental et physique
▬ 2m08 pour 110 kg ▬ Louis est grand, imposant et on le voit de loin ▬ Il aurait préféré que ce ne soit pas le cas mais bon ▬ Les bras de celui qui aime un peu trop pousser la fonte ▬ Le ventre de celui qui aime un peu trop les burgers ▬ Les cheveux longs, noirs et crépus ▬ Regroupés en dreadlocks qu’il attache par la suite en chignon ou queue de cheval ▬ Barbu un peu trop soigneux ▬ Début de rides, notamment du lion et des pattes d’oie ▬ Désespère à l’idée de vieillir ▬ A la voix grave mais toute douce ▬ Quelques cicatrices sur les mains, dues à son travail de sculpteur ▬ Porte souvent des bijoux traditionnels, notamment des perles de corail ou des bijoux forgés en cuivre ▬ Ça inclut des colliers, des amulettes, des bracelets, des bagues voire même des boucles d’oreille ou piercing au niveau de l’hélix ▬ Sinon, s’habille principalement à l’occidental, ce qui donne un mélange intéressant ▬
De par sa taille et sa carrure, il est bien aisé encore de prendre Louis pour ce qu’il n’est pas réellement. Et pourtant, dès les premières secondes, Louis dégage un charisme fort, accentué par son air calme et charmant, par ses manières douces et par ses mots choisis finement. Louis, c’est qu’il dégage un allure bien sympathique, qui facilement discute avec autrui, adulte-jeune grâce à ce côté bon-enfant qu’il dégage. Louis est la main de fer dans le gant de velours, il sait trouver les mots - pour se faire comprendre, pour se faire entendre, pour rassurer, expliquer, parler. Louis est d’un optimisme peu commun, à la limite de l’utopisme, car il est de ceux qui prennent sans cesse la vie du meilleur côté qu’il puisse.
Louis également, est un artisan consciencieux de son travail, amoureux de ses œuvres et minutieux de ses sculptures. Très attaché à sa culture, il n’hésite pas à l’afficher malgré ses manières à l’occidental, que ce soit dans ses bijoux ou dans ses produits, et en cela il sait qu’ils ne conviennent pas à toutes les mains.
On dit pourtant que ses œuvres lui ressemblent plus que de raison : dur, précautionneux, perfectionniste à la limite de l'obsession, sulfureux au caractère fort et marqué, parfois imprévisible dans leur humour enfantin et leur malice. Car au-delà de tout, Louis ne sait pas porter de masque, il est naturel et franc - et il est bien aisé alors de déceler ses bons côtés de ses mauvais. Louis est un commerçant en plus d’un artisan, petit patron par-dessus le reste, têtu et proche de ses sous qu’il peine parfois à gagner, extrêmement secret comme le fut le reste de sa famille à propos de ses sculptures et de ses secrets de fabrication.
Et Louis enfin, il peine - il peine à lier ces deux cultures : celle de sa famille, les traditions et les racines ; celle de ce pays où il est né, où il a grandi et où doucement évoluent les mœurs.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
De par sa taille et sa carrure, il est bien aisé encore de prendre Louis pour ce qu’il n’est pas réellement. Et pourtant, dès les premières secondes, Louis dégage un charisme fort, accentué par son air calme et charmant, par ses manières douces et par ses mots choisis finement. Louis, c’est qu’il dégage un allure bien sympathique, qui facilement discute avec autrui, adulte-jeune grâce à ce côté bon-enfant qu’il dégage. Louis est la main de fer dans le gant de velours, il sait trouver les mots - pour se faire comprendre, pour se faire entendre, pour rassurer, expliquer, parler. Louis est d’un optimisme peu commun, à la limite de l’utopisme, car il est de ceux qui prennent sans cesse la vie du meilleur côté qu’il puisse.
Louis également, est un artisan consciencieux de son travail, amoureux de ses œuvres et minutieux de ses sculptures. Très attaché à sa culture, il n’hésite pas à l’afficher malgré ses manières à l’occidental, que ce soit dans ses bijoux ou dans ses produits, et en cela il sait qu’ils ne conviennent pas à toutes les mains.
On dit pourtant que ses œuvres lui ressemblent plus que de raison : dur, précautionneux, perfectionniste à la limite de l'obsession, sulfureux au caractère fort et marqué, parfois imprévisible dans leur humour enfantin et leur malice. Car au-delà de tout, Louis ne sait pas porter de masque, il est naturel et franc - et il est bien aisé alors de déceler ses bons côtés de ses mauvais. Louis est un commerçant en plus d’un artisan, petit patron par-dessus le reste, têtu et proche de ses sous qu’il peine parfois à gagner, extrêmement secret comme le fut le reste de sa famille à propos de ses sculptures et de ses secrets de fabrication.
Et Louis enfin, il peine - il peine à lier ces deux cultures : celle de sa famille, les traditions et les racines ; celle de ce pays où il est né, où il a grandi et où doucement évoluent les mœurs.
informations en vrac
▬ Sa boutique est une boutique d'ébénisterie spécialisée dans l’utilisation d’essences africaines. Il va donc plutôt sculpter de l’ébène, de l’acajou, de l’acacia, divers ficus, du roseaux, du chêne blanc maghrébin, ... Il a une affection toute particulière pour le bois de zèbre.
▬ Il vend principalement des meubles, mais également des balais (de sport ou de transport), des baguettes ultra-spécifiques, les sculptures protectrices, des fétiches ou des gri-gri très typiques de sa culture béninoise.
▬ Pour les cœurs de ses baguettes, il va plutôt opter pour de la corne d'Éruptif, des pics de Démonzémerveille, ou des écailles de Runepsoor. Il va chercher tous ses ingrédients sur place, lui-même.
▬ Il a développé une allergie à la sciure et à la poussière, à force de travailler le bois. Depuis, il doit porter un masque lorsqu’il sculpte - c’est dommage, parce qu’il adorait l’odeur.
▬ Il aime beaucoup faire la cuisine, surtout quand elle est épicée et faite “à la louche”. Pourtant, c’est paradoxalement une vraie buse en potion, probablement parce qu’il faut être trop précis dans ses dosages.
▬ Très fan de Flying-Ball, il faisait partie de l’équipe de l’école lorsqu’il était jeune. S’il a arrêté la pratique, il suit toujours les matchs avec ferveur - et des quantités de cacahuètes. Il soutient bien évidemment l’équipe nationale française.
▬ Les Dhossou protègent farouchement les secrets de fabrication de leurs objets magiques, d’autant plus qu’ils considèrent que les Occidentaux et les Européens ont déjà bien assez raflé le continent africain. Ça ne les empêche néanmoins pas de vendre à des Blancs - les affaires restent les affaires.
▬ Bien qu’il sache pratiquer la magie sans baguette, Louis en possède tout de même une : bois de roseau, écaille de Runespoor, 29.12 cm, légèrement flexible. C'est son père qui l'a fabriquée.
▬ Une autre tradition africaine, mais qu’il n’a cette fois pas embrassée : deux de ses grands-parents - sur les trois qui furent sorciers - et sa mère étaient des animagus. Il a bien essayé, à quinze ans, de suivre le processus pour en devenir un mais il a abandonné, faute de patience.
▬ Il reste néanmoins très doué en métamorphose et en sortilèges, il enchante tous ses objets soi-même. Un coffre-fort qui ne s'ouvre qu'à votre voix, les sortilèges de freinage sur les balais de sport, les sorts de protection plus ou moins puissants sur ses gri-gri et statuettes, un charme d'invisibilité étendu sur une amulette ? Pas la peine de chercher plus loin, il peut vous faire tout ça - moyennant finance.
▬ Il s’essaye vainement à la compréhension et l’utilisation de la technologie non-mag’. Tout est dans le “vainement”. Il fait des efforts, promis juré - mais force est de constater que c’est sa femme qui gère tout ce côté de leur vie. Quoi qu'il a un téléphone, c’est déjà pas si mal, non ?
▬ Il est complètement dépassé par son fils, qui est rentré les deux pieds brusquement dans l’adolescence. Il voudrait tant se la jouer papa cool que papa exaspéré, ce qui donne un entre-deux assez étrange et pas du tout efficace.
▬ Il aime sa compagne comme au premier jour, malgré leurs 17 ans de mariage.
▬ Il vend principalement des meubles, mais également des balais (de sport ou de transport), des baguettes ultra-spécifiques, les sculptures protectrices, des fétiches ou des gri-gri très typiques de sa culture béninoise.
▬ Pour les cœurs de ses baguettes, il va plutôt opter pour de la corne d'Éruptif, des pics de Démonzémerveille, ou des écailles de Runepsoor. Il va chercher tous ses ingrédients sur place, lui-même.
▬ Il a développé une allergie à la sciure et à la poussière, à force de travailler le bois. Depuis, il doit porter un masque lorsqu’il sculpte - c’est dommage, parce qu’il adorait l’odeur.
▬ Il aime beaucoup faire la cuisine, surtout quand elle est épicée et faite “à la louche”. Pourtant, c’est paradoxalement une vraie buse en potion, probablement parce qu’il faut être trop précis dans ses dosages.
▬ Très fan de Flying-Ball, il faisait partie de l’équipe de l’école lorsqu’il était jeune. S’il a arrêté la pratique, il suit toujours les matchs avec ferveur - et des quantités de cacahuètes. Il soutient bien évidemment l’équipe nationale française.
▬ Les Dhossou protègent farouchement les secrets de fabrication de leurs objets magiques, d’autant plus qu’ils considèrent que les Occidentaux et les Européens ont déjà bien assez raflé le continent africain. Ça ne les empêche néanmoins pas de vendre à des Blancs - les affaires restent les affaires.
▬ Bien qu’il sache pratiquer la magie sans baguette, Louis en possède tout de même une : bois de roseau, écaille de Runespoor, 29.12 cm, légèrement flexible. C'est son père qui l'a fabriquée.
▬ Une autre tradition africaine, mais qu’il n’a cette fois pas embrassée : deux de ses grands-parents - sur les trois qui furent sorciers - et sa mère étaient des animagus. Il a bien essayé, à quinze ans, de suivre le processus pour en devenir un mais il a abandonné, faute de patience.
▬ Il reste néanmoins très doué en métamorphose et en sortilèges, il enchante tous ses objets soi-même. Un coffre-fort qui ne s'ouvre qu'à votre voix, les sortilèges de freinage sur les balais de sport, les sorts de protection plus ou moins puissants sur ses gri-gri et statuettes, un charme d'invisibilité étendu sur une amulette ? Pas la peine de chercher plus loin, il peut vous faire tout ça - moyennant finance.
▬ Il s’essaye vainement à la compréhension et l’utilisation de la technologie non-mag’. Tout est dans le “vainement”. Il fait des efforts, promis juré - mais force est de constater que c’est sa femme qui gère tout ce côté de leur vie. Quoi qu'il a un téléphone, c’est déjà pas si mal, non ?
▬ Il est complètement dépassé par son fils, qui est rentré les deux pieds brusquement dans l’adolescence. Il voudrait tant se la jouer papa cool que papa exaspéré, ce qui donne un entre-deux assez étrange et pas du tout efficace.
▬ Il aime sa compagne comme au premier jour, malgré leurs 17 ans de mariage.
Histoire et vie présente
▬ 1980
“...”
“...”
“... C’est tout ?”
Isabella le fixe de ses yeux bruns et du haut de sa vingtaine entamée, avec cette arrogance et cette ironie qui lui plaisent tant. Elle fronce les sourcils, semble - bien évidemment - suspicieuse.
“C’est déjà beaucoup, non ?”
“J’imagine, oui.”
Il se bouffe la lèvre.
Isabella, lorsqu’il l’a rencontrée voilà trois années, il a été pris d’une drôle de certitude : c’est elle, et personne d’autre. Un sentiment qu’il ne saurait expliquer, tant il est puissant. Comme s’il transperçait les mondes.
“Franchement, je pensais que vous étiez une espèce de cartel de la drogue.”
Ah oui. Il faut dire que ses mensonges n’étaient pas très fins - il est autant fleuriste qu’il est expert-comptable. Non, elle ne pouvait pas venir à la maison parce que sa mère est malade, puis son père ; puis il y a une invasion de fourmis-volantes. La boutique ? Pas très intéressant - c’est juste des fleurs - voyons-nous plutôt dans un café.
Il n’a pas tenu bien longtemps.
Alors il a préféré lui avouer.
“Et c’était mieux ?”
“Je sais pas.”
Ils restent silencieux, tous les deux. Quelques secondes qui passent trop lentement, comme le tic-tac d’une montre au ralenti.
“J’ai besoin d’y réfléchir.”
▬ 1985
Ils l’ont attendu quatre années. Trois années d’essais vains, une année de procédures longues et éreintantes - surtout pour elle. C’est de sa faute, à lui. Il s’en est voulu durant un long moment, et encore maintenant. Parce que lui, il n’a rien à faire - ou presque - rien à porter. Ce n’est pas son corps qui change, ce n’est pas lui qui subit.
Et pourtant, tout ceci, c’est à cause de lui.
Mais désormais, il est là - et ces considérations s’envolent. Bien vite remplacées par les craintes de la parentalité naissante. Les craintes du présent, les craintes de l’avenir. C’est terrifiant, de devenir parent.
Ah Nathan.
Tu fus tant espéré,
tant attendu.
▬ 1990
Une retraite plus que méritée. Enfin, son paternel part pour laisser la boutique à ses enfants - sa sœur pour la boutique de Paris, et lui à Bruxelles.
“Il était temps !”
Pot de départ, avec la famille.
Isabella s’est toujours sentie comme à l’écart de ce groupe familial. Pourtant, pourtant c’est courant chez-eux. Elle parle beaucoup avec sa grand-mère paternelle - une non-mag’ également. Nathan a cinq ans, et on ne sait pas. On se pose des questions. Sera-t-il sorcier ou non ? C’est toujours une grande question, dans la famille. Mixte, comme toujours. On a bien des cousins - qui sont nés sans pouvoir.
Et en ce jour, Nathan s’amuse.
A faire léviter des biscuits jusqu’à lui.
▬ 1998
“Toujours rien.”
Isabella soupire.
Elle semble - ailleurs.
Et il s’en veut, de nouveau. Se tord les doigts. Voilà quelques mois qu'ils essaient, une nouvelle fois. Nathan a treize ans, et tardivement ils ont choisi de lui donner un petit frère ou une petite sœur.
D’essayer, du moins.
Mais rien ne vient.
“Et si on insiste ?”
“Je sais pas.”
On leur a refusé une seconde PMA. Trop âgés, a-t-on dit : Louis a 43 ans, Isabella 40 ans. Alors tant pis, on continue d’essayer. Peut-être que ça finira par venir.
“Imagine. Il suivra le millénaire.”
“Ou elle.”
“Ou elle.”
Il la regarde, dans le fond de ses yeux brun. Comme au premier jour.
“...”
“...”
“... C’est tout ?”
Isabella le fixe de ses yeux bruns et du haut de sa vingtaine entamée, avec cette arrogance et cette ironie qui lui plaisent tant. Elle fronce les sourcils, semble - bien évidemment - suspicieuse.
“C’est déjà beaucoup, non ?”
“J’imagine, oui.”
Il se bouffe la lèvre.
Isabella, lorsqu’il l’a rencontrée voilà trois années, il a été pris d’une drôle de certitude : c’est elle, et personne d’autre. Un sentiment qu’il ne saurait expliquer, tant il est puissant. Comme s’il transperçait les mondes.
“Franchement, je pensais que vous étiez une espèce de cartel de la drogue.”
Ah oui. Il faut dire que ses mensonges n’étaient pas très fins - il est autant fleuriste qu’il est expert-comptable. Non, elle ne pouvait pas venir à la maison parce que sa mère est malade, puis son père ; puis il y a une invasion de fourmis-volantes. La boutique ? Pas très intéressant - c’est juste des fleurs - voyons-nous plutôt dans un café.
Il n’a pas tenu bien longtemps.
Alors il a préféré lui avouer.
“Et c’était mieux ?”
“Je sais pas.”
Ils restent silencieux, tous les deux. Quelques secondes qui passent trop lentement, comme le tic-tac d’une montre au ralenti.
“J’ai besoin d’y réfléchir.”
▬ 1985
Ils l’ont attendu quatre années. Trois années d’essais vains, une année de procédures longues et éreintantes - surtout pour elle. C’est de sa faute, à lui. Il s’en est voulu durant un long moment, et encore maintenant. Parce que lui, il n’a rien à faire - ou presque - rien à porter. Ce n’est pas son corps qui change, ce n’est pas lui qui subit.
Et pourtant, tout ceci, c’est à cause de lui.
Mais désormais, il est là - et ces considérations s’envolent. Bien vite remplacées par les craintes de la parentalité naissante. Les craintes du présent, les craintes de l’avenir. C’est terrifiant, de devenir parent.
Ah Nathan.
Tu fus tant espéré,
tant attendu.
▬ 1990
Une retraite plus que méritée. Enfin, son paternel part pour laisser la boutique à ses enfants - sa sœur pour la boutique de Paris, et lui à Bruxelles.
“Il était temps !”
Pot de départ, avec la famille.
Isabella s’est toujours sentie comme à l’écart de ce groupe familial. Pourtant, pourtant c’est courant chez-eux. Elle parle beaucoup avec sa grand-mère paternelle - une non-mag’ également. Nathan a cinq ans, et on ne sait pas. On se pose des questions. Sera-t-il sorcier ou non ? C’est toujours une grande question, dans la famille. Mixte, comme toujours. On a bien des cousins - qui sont nés sans pouvoir.
Et en ce jour, Nathan s’amuse.
A faire léviter des biscuits jusqu’à lui.
▬ 1998
“Toujours rien.”
Isabella soupire.
Elle semble - ailleurs.
Et il s’en veut, de nouveau. Se tord les doigts. Voilà quelques mois qu'ils essaient, une nouvelle fois. Nathan a treize ans, et tardivement ils ont choisi de lui donner un petit frère ou une petite sœur.
D’essayer, du moins.
Mais rien ne vient.
“Et si on insiste ?”
“Je sais pas.”
On leur a refusé une seconde PMA. Trop âgés, a-t-on dit : Louis a 43 ans, Isabella 40 ans. Alors tant pis, on continue d’essayer. Peut-être que ça finira par venir.
“Imagine. Il suivra le millénaire.”
“Ou elle.”
“Ou elle.”
Il la regarde, dans le fond de ses yeux brun. Comme au premier jour.
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