IRL
INRP
STATS
Numa Maggiorano
Surnom : Stormbringer sur les MMO, Blue dans le Dark Web, Monsieur D et Madame Carolyne sur les bails douteux.
Groupe : Neutre
Age : Ici 19 ans
Nationalité : Originaire de New York, continue d'apprendre le français.
Sexe & genre : Se questionne.
Orientation : Fuit les relations.
Situation conjugale : Voir ligne au-dessus.
Travail : Hacker pour le compte d'une entreprise de renseignement dans le privé.
Revenu : N'a pas à se plaindre.
Particularité(s) : Autiste, n'aime pas les étiquettes sur les Asperger, et essaye de faire comme si "ça" n'existait pas. Il est atteint aussi de tremblements essentiels.
Avatar : Mac IQuoter
Caractère :
▬ Angoissé par la vie.
▬ Angoissé par les gens.
▬ Ne supporte pas le bruit, la lumière, le contact avec autrui est physiquement douloureux.
▬ Préfère signer que parler - il bégaie et ça le complexe - ou utilise son téléphone.
▬ Obsédé par la technologie.
▬ Passionné par les comics, Spawn est son super-héros préféré.
▬ Mais il a un top 10 de ceux qui sont attirants.
▬ Tu lui diras qu'il est limité, il répondra que c'est ton univers qui l'est.
▬ Monsieur Je-Sais-Tout.
▬ Divers stims.
▬ Sa naïveté cache un mauvais caractère.
▬ Va te détailler en long et en large pourquoi tes chaussures à motifs sont moches.
▬ Non parce que le bleu, c'est la meilleure couleur.
▬ Et les chats, c'est clairement mieux que les chiens.
Groupe : Neutre
Age : Ici 19 ans
Nationalité : Originaire de New York, continue d'apprendre le français.
Sexe & genre : Se questionne.
Orientation : Fuit les relations.
Situation conjugale : Voir ligne au-dessus.
Travail : Hacker pour le compte d'une entreprise de renseignement dans le privé.
Revenu : N'a pas à se plaindre.
Particularité(s) : Autiste, n'aime pas les étiquettes sur les Asperger, et essaye de faire comme si "ça" n'existait pas. Il est atteint aussi de tremblements essentiels.
Avatar : Mac IQuoter
Caractère :
▬ Angoissé par la vie.
▬ Angoissé par les gens.
▬ Ne supporte pas le bruit, la lumière, le contact avec autrui est physiquement douloureux.
▬ Préfère signer que parler - il bégaie et ça le complexe - ou utilise son téléphone.
▬ Obsédé par la technologie.
▬ Passionné par les comics, Spawn est son super-héros préféré.
▬ Mais il a un top 10 de ceux qui sont attirants.
▬ Tu lui diras qu'il est limité, il répondra que c'est ton univers qui l'est.
▬ Monsieur Je-Sais-Tout.
▬ Divers stims.
▬ Sa naïveté cache un mauvais caractère.
▬ Va te détailler en long et en large pourquoi tes chaussures à motifs sont moches.
▬ Non parce que le bleu, c'est la meilleure couleur.
▬ Et les chats, c'est clairement mieux que les chiens.
En Bref
▬ Connaissance des androïdes éveillés : Numa a survolé les rumeurs qu'il a pu trouver sur le net, et il trouve ça assez cool, en vérité. Il n'en a jamais personnellement rencontré, mais il aimerait que cela se confirme.
▬ Points importants de l’histoire/chronologie :
TW : maltraitance physique et psychologique, abus sexuels sur mineurs, et validisme.
sa mère étant carriériste, évoluant dans un milieu où les rivalités sont monnaie courante a fait un déni de grossesse. La venue de Numa au monde, c'est un peu le billet de voyage dont on s'attend pas, qui apparait brusquement dans une boîte-lettre, avec impossibilité de revenir en arrière. C'était durant l'été 2040 qu'elle s'aperçut qu'un truc clochait, en pleine conférence sur Mécène et Octave Auguste.
Numa est né à New York en 2040, d'une maman ayant des racines italiennes et d'un papa américain. Son père dira qu'il a été un enfant étrange, loin de ce qu'il avait imaginé ; il pleurait peu, si ce n'était lorsqu'on le prenait dans les bras. Son père pousse sa mère à l'emmener voir plusieurs pédiatres, jusqu'à ce que le verdict tombe : autisme. Vers l'âge de cinq ans, Numa ne parle toujours pas, et l'ambiance à la maison se dégrade fortement, au point que son père, doué d'un courage masculin raide à n'importe quelle époque, fuit. Dès lors, Numa ne l'a plus jamais revu.
Sa mère est une femme compliquée, refusant les adaptations que les médecins proposent, et se tourne vers des méthodes visant à normaliser Numa. D'abord, elle refuse qu'on lui apprenne le langage des signes, ou qu'on utilise les pictogrammes, alors qu'il semble s'épanouir dans ces modes de communication, elle se tourne vers la méthode ABA. Toute activité est tournée dans le but d'apprendre à Numa à ne pas stimmer (par exemple : se balancer d'avant en arrière, lors de situation stressante), à rentrer dans le moule, sans moment de pause. Si les progrès sont fluctuants au début, et sortent Numa de son mutisme, sa mère va s'apercevoir d'un autre problème : il est bègue. Si bien qu'elle augmente la dose de travail ; à l'âge de six ans, Numa est un petit garçon dont la moindre activité DOIT être une thérapie pour le normaliser, la méthode ABA est un enseignement lourd de près de 40h par semaine. Sans oublier les divers rendez-vous médicaux, il n'a pas de réel temps de repos.
Sa mère ne comprend pas pourquoi son fils est autant « mou », « sans énergie », « paresseux ». Elle-même est une femme dynamique, belle et épanouie dans son travail de guide de musée. Pourquoi son fils n'est pas comme elle ?
Elle lui apprend donc, involontairement que c'est normal qu'on dépasse ses limites. Et qu'il est une tare. Néanmoins, elle parvient à le scolariser, alors que les autres enfants sont de grosses sources d'angoisse pour lui ; trop bruyants, trop brutaux. Mais ça fait plaisir à maman, non ?
Lorsque Numa a 13 ans, en 2053, sa mère lui présente Edwin, un homme qu'elle a rencontré grâce au musée où elle travaille. Edwin a déjà trois enfants, elle lui ordonne de l'appeler « papa ». Et Edwin va dépasser les limites, plusieurs fois. Parce que ne rien dire, c'est consentir, non ?
Il prétendra que c'est leur « petit secret ».
Numa grandit dans l'angoisse, et lui qui malgré ses difficultés sociales avait de bonnes notes, fini par décrocher de l'école. Ça ne se passe pas mieux - l'adolescence, toi-même, tu sais -avec les autres gamins. Il va se faire harceler, « poser problème » en cherchant à faire plaisir à ses camarades, il va aussi en mordre et frapper plusieurs lors meltdowns. Lorsque Numa tente de sécher les cours, ou bien cherche un moyen de fuir de chez lui, c'est Edwin qui viendra le chercher. Parce que selon sa mère, il gère mieux « les petits caprices d'enfant pourri gâté » de Numa. Et la chute ne fait que continuer, encore et encore. Rien ne va dans sa vie.
Alors Numa finit par craquer. À 15 ans, Numa poignarde son beau-père, en enfonçant un couteau de cuisine dans ses côtes. Sa mère le vit comme trahison, et ne veut plus le voir chez lui. Malheureusement, Edwin survit, et Numa est placé dans un hôpital psychiatrique à Montréal, selon la décision du juge en charge de l'affaire. Et là... ses besoins sont enfin pris en compte. Numa peut se replonger dans le langage des signes, grâce à une infirmière du nom d'Emma. C'est même grâce à elle que Numa a accès à l'ordinateur, et à cause d'elle qu'il y aura une attaque informatique visant le musée où la mère de Numa travaille. Une bien maigre vengeance : Emma est virée. Néanmoins, son petit coup d'éclat attire l'attention d'un homme, son futur bienfaiteur. Un homme à la tête d'une entreprise de renseignement, qui voit en Numa quelqu'un avec de grandes capacités, pour peu qu'on lui donne sa chance.
Sensibilisé à l'autisme, il prend Numa sous son aile à sa majorité.Il sort du centre en 2058, et cela fait un an qu'il travaille en tant que pirate Grey Hat pour l'entreprise Evan'Security. En parallèle, Numa explore ou tente de se réapproprier sa sexualité, en incarnant deux figures dominatrices du BDSM sur le net : Monsieur D, et Madame Carolyne. Grosso modo, il se fait bien payer pour soumettre les hommes, via des ordres qu'il donne sans jamais se montrer, ou montrer quoi que ce soit. Quoiqu'il est plus intéressé par le lien émotionnel qu'il entretient avec eux, il reste un jeune adulte traumatisé qui tente de se reconstruire.
Il rêve probablement de devenir un super-héros luttant contre la cybercriminalité, comme Batgirl.
▬ Pouvoirs/capacités spéciales : On dit que c'est un génie... en hacking, il dira que c'est juste un intérêt spécifique. Il sait coder en Malebolgia, mais ce n'est pas le truc le plus utile qu'il a appris. Dans le milieu des pirates informatiques, il serait un "Gray Hat" œuvrant en solitaire : il agit parfois avec éthique, parfois non. Il teste les différentes défenses des systèmes informatiques, et propose des solutions adaptés. Il est capable de faire n'importe quoi à partir de ses téléphones. En contrepartie, Numa fait de l'anxiété sociale, des meltdowns/shutdowns si son environnement est trop stressant.
Mental et physique
▬ Numa est phasme doté d'une tignasse rousse en pagaille - 173 cm pour 48 kg - Christina Cordula envierait son look : un gros casque anti-bruit avec des lunettes de soleil -Corps rachitique caché la plupart du temps sous de larges vêtements, sweat à capuche d'un bleu foncé, et des jeans délavés. - Taches de rousseurs sur son visage émacié, accompagnée d'acné, c'est beau d'être un jeune adulte - Poids plume donc, avec plein de bleu partout, dont il ne se souvient jamais de l'origine - On peut jouer du xylophone sur ses côtes, enfin pour ça, faudrait arriver à le toucher. - Parce que Numa ne supporte pas être touché - Surtout sans être prévenu, surtout par des inconnus - Des yeux bruns et cernés, sans la moindre étincelle, avec une pointe de dorée selon la lumière - Ne souris jamais, conserve une expression indifférente à tout - Souvent comparé à une pierre tombale - T'es pas le plus hideux de la terre, mais t'es franchement pas attirant - Ne regarde pas dans les yeux - Ça sert à rien de le forcer, sinon il va décrocher de ce que vous racontez - Ne sait pas ce qu'il est, n'a jamais su. - Parce que faire semblant d'être normal, ça ne le rend pas normal
▬ Un effleurement est plus douloureux qu'une pression - Une caresse du bout des doigts est un million d'aiguilles qui lui arrachent la peau - Un contact ferme n'est pas désagréable - Mais non. Non. Juste non. - Des cicatrices sur ses avant-bras. - Des mains comme le reste : d'angle. Des doigts longs, littéralement des pattes-d'araignée - Il tape vite sur un clavier, ou sur son téléphone. - Toutefois, ses mains tremblent, on ne le remarque pas au premier coup d'oeil - Il est pas débile ce gamin ? - Je ne suis pas un gamin, ducon, je suis majeur - Qui est le crétin qui a prétendu que la timidité, c'était un trait de caractère ?
▬ Creepy Nerdz, préférant vivre cloîtré chez lui dans l'obscurité plutôt que de parler aux êtres humains. - Honnête et franc - Incapable de communiquer ce qu'il ressent, incapable de décrypter ce que les autres ressentent. - Mais ne pas traduire les émotions sur les visages, ça ne veut pas dire qu'il est vide. - Au contraire, émotif, doux et tendre. - Faut juste apprendre à le connaître - Passer à travers la carapace. - Le toucher, non pas avec les doigts, mais avec les mots - Des mots simples, de préférence - Le français, c'est une langue de cons, pourquoi faire aussi compliqué ? - De bonne volonté, naïf, altruiste et d'une franchise impolie - Pourquoi tu demandes si tu veux pas entendre ce que je pense ? - Refuse l'étiquette d'Asperger, parce que ça veut tout et rien dire, comme « normal »
▬ Il a un nombre impressionnant de films pornographiques sur son ordinateur, tous classés par type et genre : hétéro avec des Milfs, gay avec des Dilfs. - N'en a pas beaucoup avec des lesbiennes, parce que ça lui donne la sensation d'être un voyeur, et qu'il ne peut pas se projeter - Pourquoi les films pornos sont aussi froids ? Ou c'est lui, qui ne voit pas la tendresse cachée sous tout ce silicone ? - Il a beau en avoir trois mille deux cent quatre, et les avoir tous visionnés au moins deux fois, ça ne lui fait pas grand-chose. - C'est parce qu'il est cassé, au fond.
▬ Il est cassé, cassé, cassé, cassé -A l'intérieur. Dans son corps.À l'extérieur. - Son cerveau est monté dans le mauvais sens. - Complexé par son apparence. - Validisme si profondément enraciné en lui que Numa script son masking - Comme un logiciel, comme un androïde, il a tout un tas de stratégie pour paraître normal - Validisme si encré en lui qu'il a honte d'être autiste. - Le langage des signes lui permet de mieux exprimer ce qu'il pense - Il bégaie, et ça le complexe si fort qu'on ne l'entend presque jamais - Il a pourtant une jolie voix, à son image - Rauque, enraillée, un peu tremblante, mais douce. Rocailleuse. - Ça sert à quoi de faire des efforts sur son apparence ? Il est franchement moche.
▬ Non parce que Keanu Reeves (probablement encore en vie en 2059) est très bien conservé. - Être viril, c'est être un homme d'environ 185 cm, avec 85 kg de muscle, bruns ou blonds, qui fume et fait preuve d'assurance - Quand Numa se compare, a l'impression qu'il ne peut pas être un « homme », puisqu'il ne rentre pas dans ce moule. - Alors il est quoi, concrètement ? - Lui. Mais être lui, c'est affreux. - Dans sa bulle, le petit ? - Non, c'est vous qui êtes dans vos bulles, j'ai beau m'arracher la peau pour ne pas être bizarre, et y rentrer, ça ne fonctionne pas. - Vous regarde, sans doute, à ce moment présent, alors que vous buvez votre café et votre thé. - Internet, c'est l'univers à portée de ses doigts. Le monde se résume à un écran et à un clavier - Déteste prendre le métro, lumières qui clignotent, tonnerre dans cette boîte de conserve. - Et les gens, les gens, les gens, les gens. - À toujours été défini par les autres, jamais par lui-même - Numa ne sait toujours pas ce qu'il est.
▬ Maladroit. Dans tous. Avec les humains, avec ses propres pieds et ses propres mains. - Mauvais caractère, s'agace lorsque les gens parlent de hacking - Non parce que le Deep Web, idiot, ce n'est pas le Dark Web, le simple fait d'ouvrir ta boîte mail c'est aller dans le deep web. - Par pitié, brûlez tous les épisodes de The Big Band Theory - Ne le comparez jamais à Sheldon. - Restera probablement seul, jusqu'à la fin de ses jours - À part si le mariage entre humains et androïdes ne soit légalisé. - Au moins, les Androïdes ne lui font pas de mal. - Mal. Mal.
▬ Enfant cassé – Brisé – Cabossé – Morcelé – Fragmenté – Fait son possible pour ne pas se regarder dans un miroir – Son corps ne lui appartient pas. Ne lui a jamais appartenu.
▬ Un effleurement est plus douloureux qu'une pression - Une caresse du bout des doigts est un million d'aiguilles qui lui arrachent la peau - Un contact ferme n'est pas désagréable - Mais non. Non. Juste non. - Des cicatrices sur ses avant-bras. - Des mains comme le reste : d'angle. Des doigts longs, littéralement des pattes-d'araignée - Il tape vite sur un clavier, ou sur son téléphone. - Toutefois, ses mains tremblent, on ne le remarque pas au premier coup d'oeil - Il est pas débile ce gamin ? - Je ne suis pas un gamin, ducon, je suis majeur - Qui est le crétin qui a prétendu que la timidité, c'était un trait de caractère ?
▬ Creepy Nerdz, préférant vivre cloîtré chez lui dans l'obscurité plutôt que de parler aux êtres humains. - Honnête et franc - Incapable de communiquer ce qu'il ressent, incapable de décrypter ce que les autres ressentent. - Mais ne pas traduire les émotions sur les visages, ça ne veut pas dire qu'il est vide. - Au contraire, émotif, doux et tendre. - Faut juste apprendre à le connaître - Passer à travers la carapace. - Le toucher, non pas avec les doigts, mais avec les mots - Des mots simples, de préférence - Le français, c'est une langue de cons, pourquoi faire aussi compliqué ? - De bonne volonté, naïf, altruiste et d'une franchise impolie - Pourquoi tu demandes si tu veux pas entendre ce que je pense ? - Refuse l'étiquette d'Asperger, parce que ça veut tout et rien dire, comme « normal »
▬ Il a un nombre impressionnant de films pornographiques sur son ordinateur, tous classés par type et genre : hétéro avec des Milfs, gay avec des Dilfs. - N'en a pas beaucoup avec des lesbiennes, parce que ça lui donne la sensation d'être un voyeur, et qu'il ne peut pas se projeter - Pourquoi les films pornos sont aussi froids ? Ou c'est lui, qui ne voit pas la tendresse cachée sous tout ce silicone ? - Il a beau en avoir trois mille deux cent quatre, et les avoir tous visionnés au moins deux fois, ça ne lui fait pas grand-chose. - C'est parce qu'il est cassé, au fond.
▬ Il est cassé, cassé, cassé, cassé -A l'intérieur. Dans son corps.À l'extérieur. - Son cerveau est monté dans le mauvais sens. - Complexé par son apparence. - Validisme si profondément enraciné en lui que Numa script son masking - Comme un logiciel, comme un androïde, il a tout un tas de stratégie pour paraître normal - Validisme si encré en lui qu'il a honte d'être autiste. - Le langage des signes lui permet de mieux exprimer ce qu'il pense - Il bégaie, et ça le complexe si fort qu'on ne l'entend presque jamais - Il a pourtant une jolie voix, à son image - Rauque, enraillée, un peu tremblante, mais douce. Rocailleuse. - Ça sert à quoi de faire des efforts sur son apparence ? Il est franchement moche.
▬ Non parce que Keanu Reeves (probablement encore en vie en 2059) est très bien conservé. - Être viril, c'est être un homme d'environ 185 cm, avec 85 kg de muscle, bruns ou blonds, qui fume et fait preuve d'assurance - Quand Numa se compare, a l'impression qu'il ne peut pas être un « homme », puisqu'il ne rentre pas dans ce moule. - Alors il est quoi, concrètement ? - Lui. Mais être lui, c'est affreux. - Dans sa bulle, le petit ? - Non, c'est vous qui êtes dans vos bulles, j'ai beau m'arracher la peau pour ne pas être bizarre, et y rentrer, ça ne fonctionne pas. - Vous regarde, sans doute, à ce moment présent, alors que vous buvez votre café et votre thé. - Internet, c'est l'univers à portée de ses doigts. Le monde se résume à un écran et à un clavier - Déteste prendre le métro, lumières qui clignotent, tonnerre dans cette boîte de conserve. - Et les gens, les gens, les gens, les gens. - À toujours été défini par les autres, jamais par lui-même - Numa ne sait toujours pas ce qu'il est.
▬ Maladroit. Dans tous. Avec les humains, avec ses propres pieds et ses propres mains. - Mauvais caractère, s'agace lorsque les gens parlent de hacking - Non parce que le Deep Web, idiot, ce n'est pas le Dark Web, le simple fait d'ouvrir ta boîte mail c'est aller dans le deep web. - Par pitié, brûlez tous les épisodes de The Big Band Theory - Ne le comparez jamais à Sheldon. - Restera probablement seul, jusqu'à la fin de ses jours - À part si le mariage entre humains et androïdes ne soit légalisé. - Au moins, les Androïdes ne lui font pas de mal. - Mal. Mal.
▬ Enfant cassé – Brisé – Cabossé – Morcelé – Fragmenté – Fait son possible pour ne pas se regarder dans un miroir – Son corps ne lui appartient pas. Ne lui a jamais appartenu.
informations en vrac
-▬ Numa se rend une fois sur deux semaines à un centre psychiatrique, où le silence règne, où on s'exprime la plupart du temps en langage des signes. Là-bas, il pratique l'art-thérapie. Mais atteint de tremblement essentiel, il ne sait pas faire de ligne droite. quoi c'est pas le but -▬ Une fois sur deux semaines, Numa voit un psychiatre. D'ailleurs, selon celui-ci, Numa n'a jamais eu de relations sexuelles, et a poignardé Edwin parce qu'il ne surmontait pas son complexe d'Oedipe. Oui, son psychiatre est con. ▬ Travaille pour Evan'Security, un centre de renseignement privé. Il a appris à coder en Malebolgia, un langage de programmation censé être le plus complexe au monde. Bon, en vrai, ça sert juste à se vanter sur internet qu’il a su le faire. ▬ Depuis peu, Numa rêve de mettre fin à la pédo-criminalité. Peut-être par vengeance. Peut-être pour être un super-héros.
▬ Réglé comme du papier à musique, il ne supporte pas l'imprévu. Numa, c’est un chat : il aime la solitude, le calme, il supporte mal le bruit, et il n’apprécie être touché que lorsqu’il est dans les bonnes dispositions. ▬ N'a jamais pratiqué IRL du BDSM - vous voyez ce poids plume soulevé un mec de 90 kg ? (Mais ça ne lui déplairait pas. De soulever un mec) ▬ Cependant, Miss Carolyne, grande brune aux formes généreuses est inspirée d'une personne réelle, quant à Monsieur D... il s'agit plus de clichés regroupés sur les fantasmes. Ils seraient déçus, ces mecs, s'ils le voyaient. ▬ Pas très sensibilité aux causes LGBTQI+, ne parvient pas à se définir lui-même. Dans sa tête, il est « juste » Numa. Si on lui parle de non-binarité, il pensera à la programmation avant tout. ▬ Rêve d'avoir un chat. Mais son entourage le pense pas assez responsable pour ça. Il n'est pas capable de se nourrir convenablement, alors un chat, sérieux ?▬ Il a une aide-ménagère qui vient lui rendre visite un jour sur deux, afin de s'assurer qu'il va bien.
▬ Spawn est son super-héros favoris, il est franchement classe avec sa ceinture à têtes de mort, non ? Il préfère Spider-Punk à Peter Parker, quoique celui-ci est plutôt mignon. Cependant, Spider-Gwen est quand même badass. ▬ Mais bon, il a un côté Weeb, faut se le dire. D’ailleurs, l’un de ses pseudos est directement inspiré d’Elric de Melniboné : Stormbringer. Il en a tellement qu’il ne les compte plus, entre Blue souvent utilisé pour le Dark Web, il a plusieurs comptes nommés N/A-Syndrome pour les jeux vidéos. D’ailleurs, il est Challenger sur League of Legends, et considéré comme un excellent joueur de Fortnite. Il stream ses parties sur Twitch avec une petite communauté, qui spécule sur son identité IRL. Il ne confirme ou n’infirme rien.
▬ Numa a plusieurs stimtoy, qu’il trouve agréable à toucher. Il se balance d’avant en arrière lorsqu’il est stressé, il aime le contact froid des fenêtres sur sa joue, le sable entre ses doigts. Il se cache sous sa capuche s’il se sent gêné dans certaines situations. ▬ Hyperacousie, sensible à la lumière, à certaines odeurs et certains aliments. ▬ Par contre, son aversion des contacts n’est pas seulement dû à la tactilophobie, mais à un ensemble de traumatismes d’enfance ▬ Trop bonne tolérance à la douleur, mauvaise motricité, et ressent peu la faim. ▬ Phobie sociale prononcée, les interactions sociales sont trop compliquées pour lui, les gens illogiques. C'est comme devoir reconstruire un puzzle, sans que les pièces ne correspondent les unes aux autres. ▬ Sens de l'humour proche du zéro absolu, Numa prend tout au pied de la lettre. S'il y a écrit « prenez une chaise », pourquoi on m'engueule si je prends la chaise ? ▬ Sous anti-dépresseurs et anxiolytiques. ▬ Atteint de tremblements essentiels, mais plus fort et résilient qu'il ne le pense. ▬ Fortement touché par la masculinité toxique, au fond, il se déteste.
▬ Actuellement, Numa est soumis à des Travaux d'Intérêts Généraux : il s'est retrouvé dans une situation catastrophique. Un gars est venu lui demander de tenir « un truc pour lui », alors qu'il sortait de son RDV psy. Donc Numa est resté une heure avec « le truc » en question, jusqu'à ce qu'un policier l'interpelle. S'est ensuivi un dialogue de sourds : le flic gueulait, Numa ne répondait pas. Le flic refusait de lire ce qu'il écrivait sur son téléphone, jusqu'au moment où il le lui a arraché. Numa a tenté de le reprendre, le flic a déclenché une crise d'angoisse. En essayant de le maîtriser, le policier s'est fait mordre à sang. Le « truc » en question était un paquet de cocaïne.
▬ Réglé comme du papier à musique, il ne supporte pas l'imprévu. Numa, c’est un chat : il aime la solitude, le calme, il supporte mal le bruit, et il n’apprécie être touché que lorsqu’il est dans les bonnes dispositions. ▬ N'a jamais pratiqué IRL du BDSM - vous voyez ce poids plume soulevé un mec de 90 kg ? (Mais ça ne lui déplairait pas. De soulever un mec) ▬ Cependant, Miss Carolyne, grande brune aux formes généreuses est inspirée d'une personne réelle, quant à Monsieur D... il s'agit plus de clichés regroupés sur les fantasmes. Ils seraient déçus, ces mecs, s'ils le voyaient. ▬ Pas très sensibilité aux causes LGBTQI+, ne parvient pas à se définir lui-même. Dans sa tête, il est « juste » Numa. Si on lui parle de non-binarité, il pensera à la programmation avant tout. ▬ Rêve d'avoir un chat. Mais son entourage le pense pas assez responsable pour ça. Il n'est pas capable de se nourrir convenablement, alors un chat, sérieux ?▬ Il a une aide-ménagère qui vient lui rendre visite un jour sur deux, afin de s'assurer qu'il va bien.
▬ Spawn est son super-héros favoris, il est franchement classe avec sa ceinture à têtes de mort, non ? Il préfère Spider-Punk à Peter Parker, quoique celui-ci est plutôt mignon. Cependant, Spider-Gwen est quand même badass. ▬ Mais bon, il a un côté Weeb, faut se le dire. D’ailleurs, l’un de ses pseudos est directement inspiré d’Elric de Melniboné : Stormbringer. Il en a tellement qu’il ne les compte plus, entre Blue souvent utilisé pour le Dark Web, il a plusieurs comptes nommés N/A-Syndrome pour les jeux vidéos. D’ailleurs, il est Challenger sur League of Legends, et considéré comme un excellent joueur de Fortnite. Il stream ses parties sur Twitch avec une petite communauté, qui spécule sur son identité IRL. Il ne confirme ou n’infirme rien.
▬ Numa a plusieurs stimtoy, qu’il trouve agréable à toucher. Il se balance d’avant en arrière lorsqu’il est stressé, il aime le contact froid des fenêtres sur sa joue, le sable entre ses doigts. Il se cache sous sa capuche s’il se sent gêné dans certaines situations. ▬ Hyperacousie, sensible à la lumière, à certaines odeurs et certains aliments. ▬ Par contre, son aversion des contacts n’est pas seulement dû à la tactilophobie, mais à un ensemble de traumatismes d’enfance ▬ Trop bonne tolérance à la douleur, mauvaise motricité, et ressent peu la faim. ▬ Phobie sociale prononcée, les interactions sociales sont trop compliquées pour lui, les gens illogiques. C'est comme devoir reconstruire un puzzle, sans que les pièces ne correspondent les unes aux autres. ▬ Sens de l'humour proche du zéro absolu, Numa prend tout au pied de la lettre. S'il y a écrit « prenez une chaise », pourquoi on m'engueule si je prends la chaise ? ▬ Sous anti-dépresseurs et anxiolytiques. ▬ Atteint de tremblements essentiels, mais plus fort et résilient qu'il ne le pense. ▬ Fortement touché par la masculinité toxique, au fond, il se déteste.
▬ Actuellement, Numa est soumis à des Travaux d'Intérêts Généraux : il s'est retrouvé dans une situation catastrophique. Un gars est venu lui demander de tenir « un truc pour lui », alors qu'il sortait de son RDV psy. Donc Numa est resté une heure avec « le truc » en question, jusqu'à ce qu'un policier l'interpelle. S'est ensuivi un dialogue de sourds : le flic gueulait, Numa ne répondait pas. Le flic refusait de lire ce qu'il écrivait sur son téléphone, jusqu'au moment où il le lui a arraché. Numa a tenté de le reprendre, le flic a déclenché une crise d'angoisse. En essayant de le maîtriser, le policier s'est fait mordre à sang. Le « truc » en question était un paquet de cocaïne.
Histoire et vie présente
- TW :
I : Enfance.
« Il est toujours dans sa bulle, c'est de ta faute tout ça ! T'es sa mère, ça peut venir QUE de toi.
— Et les vaccins ? C'est qui voulait lui faire des vaccins le plus tôt possible ? »
Et lui, il souriait.
Quand ses parents prenaient des pauses, pris dans leurs joutes verbales, se renvoyant son échec comme une balle de ping-pong, que des joueurs fracassaient contre leurs raquettes, et le regardaient, il pensait que sourire était ce qu'ils attendaient. En vérité, les cris redoublaient, et ses mains à lui, se mettaient à trembler plus fort. C'était très agressif, et fatigant ; son cerveau s'épuisait à analyser la situation, tambouriné par les hurlements que les deux adultes poussaient. Dans son oreille, ils se transformaient en mugissement, il était insupporté plus par les sons que par les mots. Les mots, il les comprenait, mais c'était tellement violent pour ses tympans que ça n'avait pas tant d'importance. Il ne supportait pas le bruit craché, la rage expulsée depuis leurs lèvres baveuses. Il cherchait à comprendre, pourquoi ils criaient sur lui, pourquoi son père le prenait par le col de son vêtement, et lui ordonnait de le regarder dans les yeux.
C'était pire. Il voyait, ces deux grands yeux verts plantés sur son visage, illuminé par des lumières, qui faisaient comme des flash pour lui. Quand son père lui parlait ensuite, tandis qu'il s'efforçait de le regarder dans les yeux pour lui faire plaisir, il avait la sensation de l'entendre depuis les profondeurs de l'océan. Une fois, quand il avait été dans son bain, et qu’il s’était plongé dedans, il avait entendu ses parents discuter à côté, leurs voix camouflées par l'eau. Là, c'était la même chose. Il percevait autrement les sons, mais il se concentrait tellement sur les grands yeux braqués sur lui, tels des projecteurs. Il voyait tous les détails, les vaisseaux sanguins, la poussière dans les cils.
« T'écoutes ? TU ÉCOUTES ? »
Mh... quoi ? Ah. Mince... il s'apercevait trop tard que derrière ces yeux-là, on attendait une réponse.
Un grand fracas. Une porte qu'on claque tellement fort, qu'il eut la sensation que le tonnerre venait de frapper à l'intérieur de sa poitrine. Des larmes. Ah ? Elle aussi, elle était contente ? Si elle le regardait avec autant de férocité, c'était qu'elle était contente ? Elle l'attrapa par le poignet, et elle le jeta contre le mur. Il sourit. Il ne savait jamais ce qu'elle voulait dans ces moments-là, alors il souriait, parce que plusieurs fois, elle lui avait reproché de ne jamais sourire. Lorsque des gens étaient à la maison, elle l'avait grondé, et elle lui avait montré comment sourire pour paraître polie. Alors lorsqu'il se sentait mal à l'aise, la vue brouillée par les lumières, avec tous ces gens qui l'observaient, un sourire doux se logeait sur ses lèvres. Une bête de foire, exposé par une mère aux ongles parfaits.
Des ongles longs, limés en ovale, et rouges.
Une vague de frissons traversant son dos, l'attaquant de toute part. La sensation que chaque passage de la main dans son dos, laissait derrière elle un millier d'aiguilles pénétrant sa chair. L'étouffement, dans son propre corps, la douleur de l'étreinte. Elle le gardait de force contre elle, en dépit des cris, des larmes. À force, il abandonnait, tellement épuisé qu'il ne savait pas ce qu'il devait faire. Dans sa tête, il hurlait des « non », alors que dans la réalité, il s'enfermait dans le silence. De toute façon, il peinait à aligner deux syllabes.
Une porte qui se claque, un véritable tonnerre éclatant dans sa poitrine.
Des clignotements devant ses paupières, le grondement des voitures perçant ses tympans. Le bruit de sa propre respiration, résonnant dans sa boîte crânienne. La chaleur de sa main, des aiguilles brûlantes. Le monde perçu depuis un voile obscur, transformant les sons ; il le voyait avec des œillères. Il était obligé de tourner la tête, s'il voulait regarder quelque chose dans son ensemble. Le pire, c'était que son esprit peinait à se concentrer, il s'attardait sur un point, à chaque fois.
« Votre fils ne voit pas l'arbre en entier, mais la feuille qui le compose, chaque parcelle. »
Une femme au sourire doux, des lèvres pâles, une peau recouverte par de la peinture couleur chair. Il était fixé sur ce sourire. Quand elle s'adressait à lui, elle ne parlait pas. Elle usait d'un autre langage, plus agréable. Là, aucune nuance à décrypter dans la voix, aucun sous-entendu, une suite de gestes fait par les mains. Clairs, nets, et précis. Moins fatigant. Il répondit naturellement, toujours dans les gestes. De toute façon, il ne supportait pas le son de sa propre voix. Il butait sur les mots, il avait appris à lire, écrire, parler, mais son cerveau était cassé. Sa mère s'en était rendu compte, quand il avait commencé à communiquer, il peinait à débuter une phrase, répétant les premières syllabes, tel un disque rayé. Un sourire doux.
Elle lui serra la main plus fort, jusqu'à lui écraser les doigts. Il commença à tapoter son pied au sol, sa respiration était douloureuse.
« Je m'en fiche de tout ça, le langage des signes, ou de ces trucs de perception. Je veux qu'il soit normal. »
Un claquement de porte, très fort.
Le soir, elle l'enlaça, et cette fois-ci, il ne se débattit pas du tout.
Sans rien dire, elle enleva de son alimentation les produits à base de gluten. Elle avait dit que c'était ça qui le rendait « anormal », et que s'il faisait des efforts, il pourrait être normal, lui aussi. D'abord, il allait arrêter d'aller dans ce centre pour « timbrés ». Se mêler aux autres, sans se planquer sous une table, s'ils faisaient trop de bruit. Paraître un maximum « normal » pour devenir « normal ». Elle commença à l'intégrer à la « vraie vie », en le poussant à changer. D'abord, pendant qu'il dormait, elle bougeait les meubles de place, elle lui enlevait le petit-déjeuner s'il ne se levait pas à temps. Le changement d’alimentation l’angoissait déjà suffisamment, alors lorsqu’il se levait, et qu’il voyait que les meubles ne se trouvaient pas aux mêmes endroits, ça lui déclenchait de fortes angoisses. Il se mettait à sourire, et ricaner, sa façon d’exprimer la peur.
Elle expliquait que rester « cloîtrer dans son monde » n'allait jamais l'aider. Puis, à chaque crise, elle s'énervait. Elle hurlait qu'elle faisait tout ça par amour, et qu'il ne VOULAIT pas comprendre. Quand elle pleurait, et le chopait pour le lancer contre le mur, il se persuadait que c'était de vraies preuves d'amour. Il essayait de cacher ses crises, l'angoisse remontait dès qu'elle bougeait quelque chose. Son changement d'alimentation en faisait partie ; il aimait, le matin, lui, prendre ses céréales avec le lait. Il adorait mâcher les céréales gonflées de lactose, qui sous ses dents étaient plus molles, plus agréables.
« Faîtes pas attention à lui, ça lui passera. »
Des cheveux longs et bruns, une jolie taille de guêpe, un ventre ressortant un peu sous une robe. Sa mère était une belle femme. Du bruit. Toujours. Des voix nasillardes, il avait envie de leur demander de parler moins fort, mais aucun son ne sortait de sa bouche. C’était comme s’il entendait les conversations, avec le volume de la télévision monté à fond. Il se refusait à parler, il ne voulait pas décevoir sa mère, s'ils se rendaient compte qu'en plus de tout le temps trembler, il butait sur les mots. Treize ans ? Il ne savait pas très bien compter. Il inspira, quand il était dans une forte situation angoissante, les tremblements de ses mains devenaient plus intenses, sa voix se retrouvait compressée dans sa cage thoracique. Il ne comprenait pas pourquoi, il devait se mêler aux autres enfants, s'il n'en avait pas envie. Il les entendait rire, parler de lui, dans son dos, mais sa voix était enfermée à l'intérieur de sa chair. Il ouvrait la bouche, il remuait les lèvres pour former des mots, et il commençait par des :
« B-b-b-bon... bon... jour...
— Il serait pas un peu...
— Non, coupa sa mère, il est bègue. De naissance.
— Pourquoi il tremble ?
— Il est... il est né comme ça. »
La dame du centre avait dit qu'il était bègue, et que dans son cas, c'était très difficile de communiquer. Elle avait, dès lors, mis en place tout un autre langage. Moins complexe, par les mains. Mais sa mère ne voulait pas faire l'effort pour... combien d'années ? Quel âge ?
Il avait ramené les genoux contre sa poitrine, la respiration pénible, il s'était collé au mur, tout au fond de la pièce. Loin du bruit et des lumières. Au centre — il se rappelait très bien —, elle lui avait mis un joli espace. Une tente, avec des coussins, et de la musique qu'il appréciait ; un lieu rassurant, loin du monde. Lui, il avait compris qu'il était différent.
Des pas, une ombre projetée au sol, engloutissant la sienne.
« Fais un effort. »
Sa mère croisait les bras, pendant que l'homme derrière lui — très souriant, il puait l’eau de Cologne — se penchait. Il posa ses deux grandes mains sur ses épaules, le faisant sursauter.
« Laisse-le faire, il ne te fera jamais de mal. Appelle-le papa. »
Et son vrai papa ?
« Je vais te présenter à tes frères et soeurs. »
Hein ?
Un grand garçon, du même âge que le sien. Brun et carré, qui le regardait, comme s'il était une autre créature. Un autre, plus jeune, qui tirait les cheveux de sa soeur. Et cet homme, qui le força à se lever, et le serra contre lui. Garder les bras le long du corps, serrer les dents, en sentant la peau de l'autre se frotter à la sienne, comme si elle brûlait. Fermer les yeux. Sourire. Voilà.
Il détestait ça.
IL DÉTESTAIT. IL DÉTESTAIT.
« Bon... bon-bon-bon-bonjour... »
Une main descendant aux creux de ses reins pour amplifier le contact. Une caresse dans ses cheveux roux.
II : Adolescence
Regarder son demi-frère s'énerver sur la console. Les genoux ramenés contre sa poitrine, assis loin. Il se balançait d'avant en arrière. Il était grand. Brun. Il voyait des petits cheveux sur sa nuque remonter, puis il observait ses doigts s'agiter sur la manette. Au bout d'un moment, elle fut balancée au sol. Son beau-père faisait la cuisine. Sans rien dire, il se leva, il prit la manette en se bouffant les lèvres. Il avait étudié, chaque mouvement que le personnage de son demi-frère faisait, si bien qu'il connaissait la situation par coeur. Terminer le niveau en courant, ramasser tel objet à tel endroit ; il y arrivait avec une facilité déconcertante. Pendant ce temps, les deux plus jeunes se disputaient. Ils firent tomber leur jeu de Mikado, et grondèrent :
« Tu fais chier !
— Hey, pas de gros mots.
— Va falloir tout recompter.
— Soi...soi-soi...xante.
— Quoi ? »
Il avala difficilement sa salive, il désigna le tas, et pendant qu'il tuait le boss contre lequel son demi-frère peinait, il essaya :
« En... en... en... en... a... soixante.
— Comment tu ? »
Il se gratta la tempe en réponse, il posa la manette, avant de se cacher dans sa chambre.
Son demi-frère prit le temps. Admiratif de ses compétences en jeux vidéos, il l’initia aux mondes virtuels, dans lesquels il se réfugia. Là, il pouvait contrôler le son de ces univers, les images, mettre sur pause lorsqu’on son cerveau était trop fatigué. Il jouait la console une heure avant que sa mère ne se lève, il se réveillait vers cinq heure du matin. Il se lavait, sans faire de bruit, il mangeait, il étudiait un peu. Et enfin, il se plongeait dans un monde, où rien n’était agressif pour ses sens sur-développés. Ensuite, son demi-frère lui prêta son ordinateur portable, lui expliquant les bases, avant de comprendre qu’il était comme dans un apprentissage accéléré. En une semaine, il avait compris comment changer des trucs, modifier les programmes à l’intérieur. Il commença plusieurs jeux en ligne, sous le nom de Stormbringer, l’épée d’un personnage un « peu comme lui », qu’il avait lu. Un héros handicapé.
C'était comme les câlins, hein ? Là aussi ? Il devait rien dire ? Même s'il était enfermé dans la chambre avec Lui. Sa mère était en bas, en train de préparer le repas pour les autres enfants, tandis que son beau-père l'avait poussé dans sa chambre. Il avait mis le verrou, il prétextait qu’il voulait lui parler seul à seul.
Il s'était planqué sous son lit, il n'avait pas aimé ce qu'il avait vu dans son regard, même s'il n'avait pas compris ce que ça signifiait. Puis, il avait été persuadé de sortir de sa cachette. C'était normal.
Après tout, ce n'était pas la première fois. C'était pour « l'entraîner » à accepter le contact des autres, sois-disant. Il était coincé entre son beau-père, et le matelas ; le corps au-dessus du sien était lourd. Il ricanait, parce que ça faisait mal quand ses mains découvraient sa peau à nu, et qu'il le forçait à se cambrer contre lui en l'attrapant par la taille. Pas de baiser, pas comme dans les films. Entre un homme, et un garçon, ça se faisait ? La question lui brûlait les lèvres, mais sa voix, telle un disque rayé ne pourrait pas le lui demander. Il se laissait faire, en silence, songeant que ça finirait par passer. Le contact le brûlait, c'était comme si ses doigts au lieu de lui caresser la poitrine râpaient sa chair. Il bascula la tête en arrière, il ferma les yeux. Trop de stimulus. Au début, il s'était mis à crier et à taper sa tête contre le mur, ne sachant pas expliquer tout ça. C'était nouveau.
Et comme tout ce qui était nouveau, il avait peur.
L'angoisse remontait le long de sa gorge, il avait la nausée, mais il ricanait. Il essayait de faire passer la douleur par le rire, la sensation que chaque parcelle de son épiderme harassé par ces mains ne le brûlait pas, mais le chatouillait. Alors, son beau-père, encouragé par ses réactions remontait son t-shirt sur son ventre. Pour l'habituer. Il prétendait qu'il l'aidait à appréhender le contact de l'autre, savourer, aimer. Il lui montrait comment faire, pour lui faire du bien, et pour que plus tard, il sache se faire du bien. La vérité, c'était qu'il savait déjà, mais qu'il ne pouvait pas le dire. Il s'efforçait de faire du mieux qu'il pouvait, même si au fond, toucher le pénis de son beau-père le dégoûtait.
De toute façon, c’était leur petit secret, hein ? Il devait garder le silence.
Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non.
Une fois de trop.
Sa mère lui avait toujours appris qu'il devait se forcer. Au départ, il avait cru que tout ça, c'était normal. Après tout, son beau-père était quelqu'un de bien. Edwin. L'entraîneur d'une grosse équipe de base-ball, en train de monter, et qui avait une forte relation avec le futur maire de la ville. Lui, il ne savait pas trop ce que ça signifiait, mais comme sa mère l'avait ordonné de faire plaisir à Edwin, il avait pris sur lui. Il préférait en réalité internet, les ordinateurs, et les jeux vidéos. Des suites de codes, de lignes, et de chiffre, qu’il décryptait. Plus facile que la communication avec les humains. Il s'était alors vite renfermé sur lui-même, quand son beau-père leur avait promis un ordinateur que pour lui seul. Il avait su, bizarrement, ce qu'il se passerait pour l'obtenir.
Une fois de trop.
Les autres absents de la maison. Lui... rentré plus tôt de l'école, car ça ne se passait pas très bien. Les autres l’appelaient le « martien », « l’alien », et ils avaient remarqué qu’il ne supportait pas le bruit. Ils se moquaient constamment de lui, déclenchant des crises violentes, et c’était pire quand on essayait de le calmer, en pensant que l’étreindre le rassurerait. Edwin venu le chercher, et qui lui avait demandé de le rejoindre dans sa chambre. Il l'avait trouvé le pantalon baissé, assit sur son lit, son caleçon déformé par une énorme bosse. Edwin lui avait pris le poignet avant qu'il ne s'enfuie, et l'avait poussé sur le lit. La tête cachée contre son oreiller, son dos cambré, offert à son bourreau. La douleur de ne plus s’appartenir.
Puis, ça avait recommencé.
Jusqu'à la fois de trop.
Une douleur aiguë au creux des reins, la sensation de souillure entre ses fesses. Edwin l'avait abandonné dans son lit, dès qu'il avait entendu sa mère rentrer. Il avait avalé péniblement sa salive, puis il s'était levé pour prendre sa douche. De toute façon, il ne pourrait rien dire. Les mots butaient, disque rayé, il ne savait pas parler aux autres de la souffrance. Le contact d'Edwin contre son coeur était un tas d'aiguilles, perforant sa chair dans des allées et venues mécaniques. Le souffle chaud dans son épaule, son corps maigre marqué par les coups de reins. Sa voix, emprisonnée dans sa gorge. La sensation d'étouffer dans son propre corps. Au moins, il avait eu son ordinateur. Sur internet, il devenait quelqu'un d'autre. Il s'amusait à aller sur le deep-web, et ce fut là, qu'il tomba sur des sites dangereux. Des types de l'âge d'Edwin s'y retrouvaient ; ils regardaient des photos d'adolescents de son âge, ou d'enfants.
Avant le repas, il prenait l'habitude rassurante de s'envoler sur le net.
Mais...
Le souffle chaud dans son oreille, son crâne écrasé dans l'oreiller, et les allées et venues, laissant entre ses fesses une douleur cuisante.
Quand sa mère hurla pour qu'il vienne prendre son repas, il s'était retrouvé sur un site, où un homme expliquait comment il faisait pour s'occuper des filles. Du GHB, des tenues affriolantes, et voilà qu'on payait pour voir les photos. Lorsqu'il prit le courage pour descendre, et qu'il voulut aider sa mère, il sentit une présence dans son dos. Une main frôla ses fesses.
Sans réfléchir, il prit le couteau en céramique dont sa mère s'était servie pour couper les carottes. Il se retourna sur Edwin, et il l'enfonça jusqu'au manche.
Sa mère ne voulait pas d'un fou.
Son cas était particulier. Sous la pression, des cris de ses demi-frères et soeurs, et de sa mère, il se contenta de filer dans un coin. Il plaqua les genoux sur sa poitrine, et il se balança d'avant en arrière,les mains sur ses oreilles. Sous le choc, on ne s'occupa pas de lui, on appela la police, et une ambulance. Malheureusement, Edwin survécut. Sa mère le chopa par les cheveux, et elle le balança contre le mur, en lui demandant pourquoi diable, Dieu ne lui avait pas donné un môme normal.
Une gifle, un sourire. Des menottes.
Un cas particulier. La solution, ça avait été de le mettre dans un centre psychiatrique. Il était malade, après tout, on le désignait « fou », car il était différent. Il ne savait pas expliquer ce qu’il s’était passé, alors on mit ça sur le compte de son cerveau cassé.
Sa mère avait toujours refusé qu'il y retourne, elle avait pensé que ça ne ferait que renforcer son anomalie, sans le guérir. Elle ne se doutait pas qu'il n'était pas malade, mais qu'il percevait le monde différemment. Au fond, elle se débarrassa de lui. Elle avait passé des années à le supporter, et épuisée, elle avait jeté les armes. Au final, elle l'abandonna.
III : le Centre.
C'était pour éviter la prison. Vous comprenez, il n'a que quinze ans, et il a des problèmes. Le pauvre gamin, incapable de se plier à la société. Les trucs comme lui, personne n’en veut, mais il sera pris en charge par un personnel adapté, et avec un peu de chance, il fera l’effort de lui-même, faire son possible pour être un peu normal. « Guérir ».
Depuis un bout de temps, le monde médical sur le handicap mental ne cessait pas de parler d'un nouveau centre psychiatrique, établi à Montréal. D'un commun accord avec le juge, sa mère l'envoya là-bas. Au fond, elle ne voulait plus de lui, les efforts passés à tenter de le comprendre avaient tari le peu d'amour qu'elle avait ressenti à son égard. Là-bas, le centre présentait de nouvelles technologies permettant aux enfants d'apprendre à mieux communiquer, et de « sortir de leur bulle ». Au final, ce fut une bonne chose pour Numa, parce qu'on le prit correctement en charge. Il y était déjà connu, car son nom avait été dévoilé dans les médias pour le tragique incident avec son beau-père.
Là-bas, il rencontra Emma. Elle était un peu grosse, mais gentille. Elle avait toujours l'habitude de jouer avec ses cheveux ; elle les entortillait autour de son doigt. Elle comprit qu'il se sentait à l'aise avec le langage des signes, et que grâce à ça, il parvenait enfin à communiquer. Il lui apprit qu’auparavant, on le lui avait enseigné. Il se souvenait des gestes plutôt bien. Mais que sa mère ne voulu pas qu'il continue, elle l'avait enlevé du centre. Emma se lia d'amitié avec lui, elle ne le prenait jamais dans ses bras, elle ne forçait rien. Lorsqu'il faisait des crises, elle lui faisait un coin tranquille avec une tente, où elle mettait de la musique douce. Elle l'apprit à gérer ses angoisses, elle ne disait jamais qu'il était anormal.
Un jour, elle signa : « pourquoi as-tu agressé ton beau-père ? »
Il baissa les yeux, mais il ne répondit pas. Elle n'insista pas.
Comme il avait des prédispositions pour l'informatique, elle l'initia à de nouvelles formes de thérapie passant par le jeu vidéo, c’était une nouvelle mode pour les gens comme lui. Mais un jour, elle le vit en train de regarder le dark-web, et des photos de jeunes enfants dans des positions lascives. Lorsqu'elle lui demanda pourquoi faisait-il ça, il lui expliqua par le langage des signes, que c'était pour comprendre Edwin.
Elle comprit.
Une fois qu'elle posa la question fatidique, il ne retourna pas sur ce genre de sites, elle lui expliqua que c'est interdit sans réellement rentrer dans les détails. Toutefois, il ne sut pas exactement ce qu'il se passa, mais il ne la revit plus. Numa n'était pas capable de s'imaginer qu'il était la cause de son licenciement, et qu'elle avait été tenu responsable de ses actes. Peut-être aussi qu'elle avait été évincée pour protéger Edwin. Il ne sut jamais.
Dès lors, une forme de rage explosa dans sa poitrine. Pendant plusieurs jours, il se mit à avoir des crises plus violentes, et quand il demandait en langage des signes où était Emma, on n'osait pas lui répondre. On lui fit prendre un tas de médicaments pour le calmer, disant que ça aiderait à le soigner, alors qu'Emma n'avait jamais parlé de le guérir.
On guérit d'une maladie, mais lorsque c'est quelque chose avec laquelle on nait, c'est impossible. Pour Numa, c'était aussi absurde que de vouloir changer la couleur de ses yeux. Sa colère qu'on n'écoutait pas, les justifications vis-à-vis d'elle, comme s'il était trop stupide pour comprendre, ne faisaint qu'alimenter celle-ci. Un jour, il apprit qu'Edwin soutenait le maire de New-York dans sa course au pouvoir. Il se demandait comment ça faisait que tous les autres humains, ces fameux humains plus malins et mieux considérés que lui, se faisaient autant avoir sur son compte. Pourquoi, alors qu'on lui reprochait de ne pas s'adapter, ne pouvaient-ils pas voir la vérité ?
Il fit son premier mauvais coup.
Pendant près de dix minutes, le site de la campagne électorale afficha la vérité : Edwin aimait les petits garçons, et se branlait en pensant à eux.
Avec l'ordinateur qu'on lui prêtait pour ses soins psychologiques, il avait piraté le site, et il avait crié la vérité. Un hurlement de rage, écrit en lettre rouge dans l'URL du site, puis remplaçant tous les sous-menus. Une belle façon de se faire remarquer. Bien sûr, on retraça le piratage, on parvint à mettre la main sur lui, et dix minutes après son coup d'éclat, le site était redevenu complètement normal. C'était une semaine avant son anniversaire, et contrairement à ce qu'il crut, les répercussions furent différentes. Quelqu'un crut en sa capacité en hacking. Un grand homme dirigeant une entreprise, qui avait besoin d'un esprit naïf et maniable comme le sien pour faire de l'espionnage informatique. Des sociétés rivales, ça existait depuis toujours. Cet homme se présenta au centre, et il en fit sortir en proposant de devenir son tuteur légal. À cause de son handicap, Numa était soi-disant incapable d'être parfaitement autonome, sa naïveté et son décalage dans les relations humaines faisaient que n'importe qui aurait pu profiter de ça.
IV : Et maintenant...
Il devint un élément important pour cet espèce de mécène, cet homme qu'il surnomme « Daddy Longs Legs », qui lui paye son loyer, en échange de ses différents services. À côté de ça, Numa s'est fait un nom en tant que joueur, Stormbringer, mystérieux·se et puissant·e, indomptable. Il vadrouille sur les forums, s'intéressant à tout ce qu'il peut ; c'est dû au hasard qu'il a commencé à infiltrer les sulfureux forums BDSM, curieux de comprendre pourquoi des gens s'intéressaient à cette pratique. Et de fil en aiguille, il est entré dans le jeu en se faisant passer pour un·e maître·sse dans le domaine, sans jamais rien dévoilé à son sujet.
Bizarrement, il se sentait serein dans cette solitude
IRL
INRP
STATS
Numa Maggiorano
Surnom : Le nerd.
Mythe : Non.
Age : 22 ans.
Nationalité : Français, Cergy-Pontoise représente sisi.
Sexe & genre : Lui.
Orientation : Eux.
Situation conjugale :Installe Tinder, et le désinstalle.
Travail : Ignore qu'il travaille pour un Mythe, en tant que Hacker.
Revenu : Il y a pire.
Particularité(s) : Autiste, intolérant au gluten,atteint de tremblements essentiels.
Avatar : Mac iQuoter.
Caractère :
▬ Les gens, ils sont un peu idiots, non ?
▬ La vie c'est anxiogène.
▬ Préfère l'obscurité à la lumière, le casque anti-bruit à la musique, et en avance sur son époque : respecte déjà les distanciations sociales !
▬ Fais-lui plaisir, utilise le langage des signes.
▬ Oublie le monde s'il est pris dans un de ses intérêts spé.
▬ Passionné par la SF et les comics.
▬ Dans son top 10 de héros de comics, il y a : Spider-Gwen, BatWoman (Kate Kane), Loki, Constantine.
▬ Adore son chat qu'il a appelé... Le Chat.
▬ Socialement très étrange.
▬ Sa timidité cache une vraie petite teigne.
▬ A envoyé 100 pizzas à un mec qui l'a date une fois, sur tinder, parce que "pêcho un asperger, c'est so le turfu".
▬ Ne lui demande pas son avis, si tu ne veux pas entendre la vérité.
▬ Le monde est chelou ET anxiogène.
Mythe : Non.
Age : 22 ans.
Nationalité : Français, Cergy-Pontoise représente sisi.
Sexe & genre : Lui.
Orientation : Eux.
Situation conjugale :Installe Tinder, et le désinstalle.
Travail : Ignore qu'il travaille pour un Mythe, en tant que Hacker.
Revenu : Il y a pire.
Particularité(s) : Autiste, intolérant au gluten,atteint de tremblements essentiels.
Avatar : Mac iQuoter.
Caractère :
▬ Les gens, ils sont un peu idiots, non ?
▬ La vie c'est anxiogène.
▬ Préfère l'obscurité à la lumière, le casque anti-bruit à la musique, et en avance sur son époque : respecte déjà les distanciations sociales !
▬ Fais-lui plaisir, utilise le langage des signes.
▬ Oublie le monde s'il est pris dans un de ses intérêts spé.
▬ Passionné par la SF et les comics.
▬ Dans son top 10 de héros de comics, il y a : Spider-Gwen, BatWoman (Kate Kane), Loki, Constantine.
▬ Adore son chat qu'il a appelé... Le Chat.
▬ Socialement très étrange.
▬ Sa timidité cache une vraie petite teigne.
▬ A envoyé 100 pizzas à un mec qui l'a date une fois, sur tinder, parce que "pêcho un asperger, c'est so le turfu".
▬ Ne lui demande pas son avis, si tu ne veux pas entendre la vérité.
▬ Le monde est chelou ET anxiogène.
En Bref
▬ Connaissance des mythes : N'a pas conscience qu'il travaille directement pour l'un d'eux, et n'en sait pas presque rien. Il peut rapporter les évènements étranges qu'il a pu lire sur le Dark Web ou sur le net en général, mais il pense surtout que les gens psychotent.
▬ Points importants de l’histoire/chronologie :
C'est presque comme sur Futura, à quelques différences :
- Numa est né à Neuilly en 1998, son père fuit toujours comme l'homme responsable qu'il est quand Numa a cinq ans.
- Il connait des périodes de déscolarisations, sa mère essaye de le placer dans des centres, mais les places sont prises et difficiles d'accès. Il subit toujours la méthode ABA, et sa mère prend la bande dessinée Les Petites Victoires comme une Bible sur l'autisme (non).
- En 2011, Edwin rentre dans sa vie. En 2013, Numa tente de le tuer, avec le couteau, toujours. Néanmoins, il parvient à s'enfuir de chez lui, avant l'arrivée des policiers. Il est retrouvé deux jours plus tard. Pour la justice, c'est un casse-tête : mineur en situation de handicap mental, son acte est psychiatrisé. À aucun moment on ne cherche le pourquoi du comment du coup de couteau, Madame Maggiorano joue la pauvre maman esseulée ayant élevé seule son fils infirme. Et ce dernier dans son ingratitude poignarde son compagnon. Elle est même interrogée par le site Kombini.
- Numa refuse toute forme de communication avec sa famille, encore moins avec la police, et ressent une rage intense envers l'univers entier. Son affaire est tellement médiatisée qu'aujourd'hui encore, le simple flash d'un appareil photo lui donne la nausée. Néanmoins, il attire l'attention d'un certain bienfaiteur : Jean Webster. Les premiers contacts se passent mal, Numa refuse de faire confiance aux adultes, mais Webster fera preuve d'un soutien inflexible pour le gamin. C'est grâce à lui que Numa ne finit pas en centre de détention pour mineur, alors que la justice le juge inapte à vivre en société. Il devient son tuteur légal, et place Numa au centre de Cergy, jusqu'à ses 18 ans en 2016. Là, Jean Webster décide d'employer Numa à ses services ; il s'avère que Numa a un intérêt spécifique pour les nouvelles technologies, et la programmation.
- En parallèle, Numa suit des cours à distance grâce à Monsieur Webster pour parfaire son savoir en programmation. Il enquête dans le Dark Web sur des faits étranges que Webster a dans le collimateur ; il ignore que son bienfaiteur est un mythe assez faible, mais profondément bon : Papa Longues Jambes. Ce dernier cherche à glaner un maximum d'informations sur les mythes existants, afin d'évaluer leur niveau de dangerosité (et oui, Maton est dans son collimateur).
- En 2019, Webster demande à Numa de fouiller les enquêtes de la police au sujet de l'incendie de Notre-Dame-de-Paris, afin de vérifier si un mythe n'est pas en cause.
▬ Capacités spéciales : Saura toujours tout mieux que toi/hacker pour le compte d'un mythe sans le savoir. Ce dernier est Papa Longue Jambe, un bienfaiteur qui associe Numa au mythe du changeling. Il sait taper sur des touches plus vite que son ombre, mais ses capacités sociales sont toujours une catastrophe, les gens l'épuisent avec le temps, Numa perd l'intérêt d'être avec eux.
Mental et physique
▬ Cheveux roux dont il ne s'occupe pas - C'est que couper sa tignasse, lui fait mal - 175 cm pour 52 kg, il s'envole au moindre coup de vent. - Difficile pour tout ce qui touche à la nourriture, entre l'intolérance au gluten, certains aliments qui le dégoûtent, franchement faut pas l'inviter au resto. - Essaye de changer, comme il peut - Préfère les grands vêtements larges dans lesquels il peut se cacher - Mais il faut être présentable, à Paris - De toute façon, même en slim, on dirait qu'il a des baguettes chinoises à la place des jambes - Tente d'avoir l'air adulte, avec des vestes dans lesquelles il flotte. - On dirait du coup un Sorbonard qui sort de sa conférence de Littérature du Moyen-Âge, spécialisation XIIE siècle - Ou un nerdz qui tente d'avoir l'air hipster, sans les lunettes, sans la barbe, sans sa trottinette électrique - Honnêtement, s'il essaye, Numa a plus de chance de provoquer un accident que d'arriver entier à sa destination.
▬ Tête rentrée dans les épaules, yeux bruns et indifférents, avec une pointe dorée selon la lumière - Ou qui jugent, ça dépend à quel point le parisien moyen peut se sentir vexé qu'un geek coincé le fixe, en train de jeter son gobelet starbuck par terre - D'ailleurs, déteste Starbuck depuis qu'il s'est un peu renseigné dessus. - Doué en programmation, aux jeux vidéos, lit assez vite - Très doué pour ghosté les gens comme personne.
▬ S'entraîne à sourire devant un miroir, mais même lui, il trouve ça akward. - Se force à se courber aux normes sociales - Parle que quand c'est nécessaire, mais le langage des signes reste le mieux. - Déteste les Parisiens. - Méprise les étudiants - Le métro, c'est le Mordor - A déjà été responsable du retard accumulé sur le RER C. - Cherche à battre des records personnels : regarder dans les yeux, trois secondes, tout en se concentrant sur ce qu'on dit.
▬ Fume - Une cigarette par semaine - Quand ses camarades lui parlent - Parce que ça fait un peu viril, la clope, non ? - D'ailleurs, il trouve ça dégueulasse. - Rentre facilement dans les débats - Et il aura raison, c'est comme ça. - Pensée raide et inflexible - Pensée pratique, moins dans l'émotion. - Pourtant, très émotif. - Ressent les choses avec une intensité rare. - Démêle péniblement ses sentiments, c’est plus un chaos qu’il s’épuise à ordonner
▬ Adore le Chat. - Curieusement, communique avec le Chat en langage des signes. - On dirait que le Chat comprend. - Le Chat respecte mieux ses besoins que les gens son existence.
▬ Échange régulièrement des mails avec Jean Webster. - Ce dernier fait attention à employer aucun sous-entendu. - A fini par se désintéresser des filles, Numa croit que c’est littéralement un autre monde. - Parce qu’à quel moment, il était censé capter que lorsqu’on lui demande son avis, ce n’était pas son avis qu’on voulait entendre ? - Déteste le bruit, les lumières trop forte, les gens tactiles.
▬ Endurance de base extrêmement basse. - S’il avait une feuille de perso en JDR, Numa aurait de bons points en intelligence, par contre, en charisme et force… -20 ça peut être positif, selon l’angle, non ? -Son écriture est en patte de mouche.
▬ Le Chat déteste les autres humains. Sauf Jean Webster - Le Chat est peut-être plus qu'un chat. - Semble attirer les mythes autour de lui. - Parce qu'entre Jean Webster et Dastre sont pas les seuls. - Il est persuadé qu'il aurait dû se faire faucher par le RER, quand il a sauvé le Chat. - Tente de tenir un blog sur son autisme, mais c’est trop aléatoire. - N'arrive toujours pas à donner des mots à ce qui lui est arrivé. - L'horreur est trop insoutenable.
▬ Le BDSM lui donne une sensation de sécurité, tant que ça ne va pas plus loin qu'un écran de téléphone. - N'a eu qu'un seul rendez-vous amoureux, d'ailleurs - Mais... bon, il a fini par ghost le mec. - Tente de se réapproprier son corps. - Bout par petit bout. - Par des photos, qu'il prend seul chez lui. - Souvent de dos. - Parce que quand il a fait un portrait de lui-même, il a fini par noircir son visage sur Photoshop.
▬ Se déteste. - Pour tout ce qu'il a fait. - Pour tout ce qu'il n'a pas fait. - Pour ne pas être le fils que Caroline souhaitait avoir. - Mais au fond, il hait sa mère. - Plus qu'Edwin. - Il ne comprend toujours pas. - Ce qu'il lui a trouvé. - Numa n'est pas très attirant, faut se faire une raison. - Peut-être qu'il lui plaisait ?
▬ Grâce à Twitter, découvre que son consentement a une importance. - Des cicatrices sur les avant-bras. - Le seul moment où il a été capable de communiquer sa souffrance. - Dastre le poussera à recommencer, il en a conscience. - Justifie les atrocités qu'il a subies. - D'autre fois, il a un éclair de génie, une colère sourde et noire pour l'univers. - Depuis qu'il a Le Chat.
▬ D'ailleurs, le Chat est totalement noir, sans un poil blanc, un authentique chat de sorcière. - Le Chat chasse les cauchemars, en se lovant contre lui, ou en ronronnant.
▬ La seule fois où ça aurait pu aller plus loin avec un mec, Numa a fait une intense crise d'angoisse. - Jeune homme qui recolle les morceaux. - Maladroitement, hasardeux, hésitant, mais peu à peu. - À son rythme. - Un jour, il confrontera sa mère et Edwin. - Il pourra lui balancer qu'il... Qu'il... Qu'il... qu'il... - Mais d'abord, il y a cette histoire étrange avec Notre-Dame-de-Paris.
▬ Tête rentrée dans les épaules, yeux bruns et indifférents, avec une pointe dorée selon la lumière - Ou qui jugent, ça dépend à quel point le parisien moyen peut se sentir vexé qu'un geek coincé le fixe, en train de jeter son gobelet starbuck par terre - D'ailleurs, déteste Starbuck depuis qu'il s'est un peu renseigné dessus. - Doué en programmation, aux jeux vidéos, lit assez vite - Très doué pour ghosté les gens comme personne.
▬ S'entraîne à sourire devant un miroir, mais même lui, il trouve ça akward. - Se force à se courber aux normes sociales - Parle que quand c'est nécessaire, mais le langage des signes reste le mieux. - Déteste les Parisiens. - Méprise les étudiants - Le métro, c'est le Mordor - A déjà été responsable du retard accumulé sur le RER C. - Cherche à battre des records personnels : regarder dans les yeux, trois secondes, tout en se concentrant sur ce qu'on dit.
▬ Fume - Une cigarette par semaine - Quand ses camarades lui parlent - Parce que ça fait un peu viril, la clope, non ? - D'ailleurs, il trouve ça dégueulasse. - Rentre facilement dans les débats - Et il aura raison, c'est comme ça. - Pensée raide et inflexible - Pensée pratique, moins dans l'émotion. - Pourtant, très émotif. - Ressent les choses avec une intensité rare. - Démêle péniblement ses sentiments, c’est plus un chaos qu’il s’épuise à ordonner
▬ Adore le Chat. - Curieusement, communique avec le Chat en langage des signes. - On dirait que le Chat comprend. - Le Chat respecte mieux ses besoins que les gens son existence.
▬ Échange régulièrement des mails avec Jean Webster. - Ce dernier fait attention à employer aucun sous-entendu. - A fini par se désintéresser des filles, Numa croit que c’est littéralement un autre monde. - Parce qu’à quel moment, il était censé capter que lorsqu’on lui demande son avis, ce n’était pas son avis qu’on voulait entendre ? - Déteste le bruit, les lumières trop forte, les gens tactiles.
▬ Endurance de base extrêmement basse. - S’il avait une feuille de perso en JDR, Numa aurait de bons points en intelligence, par contre, en charisme et force… -20 ça peut être positif, selon l’angle, non ? -Son écriture est en patte de mouche.
▬ Le Chat déteste les autres humains. Sauf Jean Webster - Le Chat est peut-être plus qu'un chat. - Semble attirer les mythes autour de lui. - Parce qu'entre Jean Webster et Dastre sont pas les seuls. - Il est persuadé qu'il aurait dû se faire faucher par le RER, quand il a sauvé le Chat. - Tente de tenir un blog sur son autisme, mais c’est trop aléatoire. - N'arrive toujours pas à donner des mots à ce qui lui est arrivé. - L'horreur est trop insoutenable.
▬ Le BDSM lui donne une sensation de sécurité, tant que ça ne va pas plus loin qu'un écran de téléphone. - N'a eu qu'un seul rendez-vous amoureux, d'ailleurs - Mais... bon, il a fini par ghost le mec. - Tente de se réapproprier son corps. - Bout par petit bout. - Par des photos, qu'il prend seul chez lui. - Souvent de dos. - Parce que quand il a fait un portrait de lui-même, il a fini par noircir son visage sur Photoshop.
▬ Se déteste. - Pour tout ce qu'il a fait. - Pour tout ce qu'il n'a pas fait. - Pour ne pas être le fils que Caroline souhaitait avoir. - Mais au fond, il hait sa mère. - Plus qu'Edwin. - Il ne comprend toujours pas. - Ce qu'il lui a trouvé. - Numa n'est pas très attirant, faut se faire une raison. - Peut-être qu'il lui plaisait ?
▬ Grâce à Twitter, découvre que son consentement a une importance. - Des cicatrices sur les avant-bras. - Le seul moment où il a été capable de communiquer sa souffrance. - Dastre le poussera à recommencer, il en a conscience. - Justifie les atrocités qu'il a subies. - D'autre fois, il a un éclair de génie, une colère sourde et noire pour l'univers. - Depuis qu'il a Le Chat.
▬ D'ailleurs, le Chat est totalement noir, sans un poil blanc, un authentique chat de sorcière. - Le Chat chasse les cauchemars, en se lovant contre lui, ou en ronronnant.
▬ La seule fois où ça aurait pu aller plus loin avec un mec, Numa a fait une intense crise d'angoisse. - Jeune homme qui recolle les morceaux. - Maladroitement, hasardeux, hésitant, mais peu à peu. - À son rythme. - Un jour, il confrontera sa mère et Edwin. - Il pourra lui balancer qu'il... Qu'il... Qu'il... qu'il... - Mais d'abord, il y a cette histoire étrange avec Notre-Dame-de-Paris.
informations en vrac
▬ Papa Longues Jambes, sous l'identité de Jean Webster est un mythe relativement faible, mais qui prend son rôle de bienfaiteur très à cœur. À l'instar de l'histoire dont il est originaire, il prend régulièrement des enfants sous son aile, en finançant leurs études, entre autres. Dans le cas de Numa, si les débuts étaient difficiles, il lui a trouvé un emploi ; Numa enquête sur les faits étranges tournant autour des mythes, sans savoir ce qu'ils sont.
▬ Numa entame sa dernière année d'étude, qu'il fait majoritairement à distance.
▬ Il adore Mob Psycho 100, parce qu'il se trouve beaucoup de points communs avec le héros. Aussi : il préfère Deadly Class à Umbrella Academy, Bitch Planet à SnootGirl.
▬ Il aime bien écouter du rock de garage, du Metal, ou du lo-fi, ça dépend des moments.
▬ Il a croisé Leonidas, alors que le RER C a failli le faucher un soir.
▬ Suivi par Antoine Dastre, un vampire dont il ignore la véritable nature. Chaque RDV avec Dastre est une torture psychologique. Mais pour l'instant, Numa ne sait pas expliquer ce qu'il cloche, il sait que c'est là, sans mettre exactement le doigt dessus. .
▬ On a tendance à le "materner", à cause de son apparence frêle, et ça le saoule de ne pas être vu comme le Mâle Alpha Viril qu'il est !
▬ Sa mère n’est officiellement plus sa mère. C’est à sa demande lors de l’agression contre son beau-père que le juge a accepté la demande : annulation partielle de parentalité. Cela s’opère dans le cas où le mineur est condamné par la justice, cependant sa mère a pu consentir à l’adoption de Numa par Jean Webster. Il s’agit d’un commun accord passé entre les deux, devant la justice française. En sachant que le juge aurait pu requérir l’avis de Numa pour sa décision, il aurait pu.
▬ A l’époque, son cas a fait beaucoup de bruit en France. La France a beaucoup de retard concernant l’autisme, tellement de retard qu’on encense des livres validistes, sans donner la parole aux concernés. Cependant, Edwin ne s’est jamais exprimé au sujet de l’agression.
▬ Lors de l'une de ses rares sorties, Numa attendait le RER prostré dans son coin. C'est là qu'il a vu un chat noir sur les rails, alors que le RER C arrivait dans 2 minutes. Il s'est jeté sur les rails pour récupérer le chat. Les gens ont paniqués et l'ont traité de fou, le chat a pris la fuite.
▬ Numa l'a retrouvé au pied de son immeuble.
▬ Depuis, il habite avec le Chat. La première nuit, il s'est tétanisé lorsque le Chat est venu se lover contre lui. Puis, il l'a écouté ronronner pendant six heure avant de s'endormir. Depuis, tous les deux ont leurs rituels : quand il va dormir, le Chat vient contre lui ronronner, et il l'écoute pendant au moins une heure.
▬ Le Chat déteste le peu de personne venant chez lui, sauf, étrangement, son bienfaiteur.
▬ Bizarrement, grâce à le Chat, Numa s'est rendu compte qu'il avait des voisins et a même appris à sa voisine de 82 ans à signer.
▬ Actuellement en train de chercher à reprendre contact avec son père.
Histoire et vie présente
- TW : maltraitance physique et psychologique, abus sexuels sur mineurs, et validisme. :
- Il est né avec les yeux bruns, c'est aussi simple que ça.
Il est né avec les cheveux roux, ce n'est pas plus compliqué.
Il est né comme « ça ».
Mettre des lentilles, se teindre les cheveux, ça ne fera que déguiser la vérité. Au fond, « ça » restera là, dissimulé sous tous les artifices. Autiste. Autiste triste. Aussi risque-t-il parfois un oeil vers le monde extérieur. Société validiste, sensation de ne jamais être à sa place. C'est comme ça.
Autiste. Auteur triste, langueur au coeur, rancoeur au fond des entrailles, égoïste. Où qu'il aille, ce monde recouvert de failles n'est pas de taille au mal qui subsiste.
À l'intérieur.
À l'un, rieur.
À l'autre, crieur.
Crier. Hurler. S'égosiller. Cracher. Ravaler. Vomir. Déglutir. Rugir. Gémir. Subir.
Et silence. Qui s'élance, qui se lance, qui s'il est véhémence, reste vain dans son absence.
Pour les uns, ne dire mot, c'est con-sentir.
Con de sentir, de ressentir, de pressentir. Jamais sourire, moins qu'un rire. Parce que le monde est intense, sans le moindre sens, et ses sens à lui sont d'une puissance turbulente. Les sons vantent dans les tempes, les lumières s'illuminent dans les pupilles, les odeurs s'évaporent dans les vapeurs d'essence.
Et ne pas ressentir la douleur.
Venter les uns, quand les autres se vantent.
Vanter la normalité, glorifier les normes, les formes rondes qui rentrent parfaitement dans les formes rondes. Et qu'est-ce qu'on fait des formes carrées ? Pas assez potelé, trop disproportionné. Toujours trop, pas assez. On peut forcer.
Forcer.
Forcer.
Le forcer.
Étendre sa grande main sur le coin du bureau, se satisfaire au contact du bois froid sous la pulpe de ses doigts. Les rétracter, un à un, alors que les ongles crissent sur la surface glacée, qui couine et couine. Se plaint, sous la pression qu'il met, tandis que la peau fine se tend. Os tendus, couche de chair blanche, main de pantin désarticulé. Des articulations acculées dans sa bouche. Et il bouche toute émotion que sa vision pourrait capter. Là, derrière l'écran. Le coeur qui bat, un peu plus vite, dans sa cage thoracique, prisonnier par la douleur et la peur. De la voir. La revoir. Encore. Une fois. Toujours la fois de trop.
Numa, l'enfant de personne.
Finir par se balancer d'avant en arrière sur sa chaise de bureau, la fixer, la regarder, l'observer, parler, vibrer, gronder. Chouiner.
C'est franchement bâtard de lui envoyer ça.
Ugo est pas clément, avec son cas. Mais elle ne l'épargne pas mieux. Avec du recul, elle ne l'a jamais réellement épargné. Ongles rouges sur sa peau, qui s'enfoncent dans son épaule, lorsqu'elle force les contacts. Un enfant doit aimer son parent. Une mère donne la vie, et peut la reprendre. Les mots sont restés dans son épiderme, des lames qu'on a glissées dans ses nerfs, ses artères, et qui ont bouché des trucs chez lui. Le mot revient, il sonne dure dans sa voix, il revient, il revient, il va et viens dans la discussion. Ce mot honni, dégarni de considération, jamais anobli.
Autiste.
« Mon fils autiste n'a jamais fait des efforts pour s'intégrer, vous savez. »
La vidéo, Numa la connait par coeur. Son oeil glisse lentement vers le petit mot qu'on lui a adressé : ce n'est pas de toi, dont on parle ?
Numa pense : t'es vraiment une grosse merde pour m'envoyer ça. Un camarade de l'école de programmation, programmer à la normalité depuis qu'il sait marcher. Qui n'aime pas Numa, et ses particularités. Ils ont travaillé une fois, ensemble, et il n'a pas apprécié que Numa prenne du temps pour lui expliquer un peu de PHD. Vérifier les erreurs, montrer les erreurs, faire son Monsieur-Je-Sais-Tout et lasser. Lacer un lien qui s'est dénoué. Se faire détester. Un peu. Beaucoup. Entendre « Non mais c'est un truc d'autiste, aussi ».
Parce qu'il y a des trucs d'autiste ? Aaaah bon...
Il doit avoir des trucs de Neuro-Typiques. Typiques des gens normaux ; renvoyer les vidéos de sa mère, faire remonter les souvenirs à la surface. Se moquer. Prétendre que c'est pour « rigoler »
Numa répond : Bravo, tu as raison c'est moi.
L'autre ajoute : Ta mère est vachement bonne, je me la taperais bien.
Numa réécrit plusieurs fois son message, mais sa répartie se fait la malle. Il y a vraiment des gens qui aiment coucher avec des malles ?
« Son père est parti quand il avait cinq ans, ce n'est pas facile d'être une mère célibataire avec un fils en situation de handicap. J'ai dû sacrifier beaucoup de choses pour son bien-être, il passait près de 40h avec la méthode ABA, que j'ai connu grâce à l'association Vaincre l'Autisme. »
Vaincre l'Autisme... ça ne veut pas dire grand-chose, au fond, non ? Numa s'imagine son autisme comme un méga-boss de jeu vidéo, un monstre contre lequel toute une équipe doit lutter pour le mettre en déroute. Vaincre l'autisme, et comment on s'y prend ? On ne pourrait pas plutôt vaincre le racisme, par exemple ? C'est plus concret. On éduque les gens, on leur apprend. C'est aussi absurde de vaincre l'autisme que vouloir vaincre ses cheveux roux.
Il y a des luttes qui font plus sens que de vaincre quelque chose d'impossible à vaincre. Autant vivre avec, non ?
« Malheureusement, Numa était un enfant difficile. Il refusait de communiquer. J'ai pourtant été une mère aimante, vous voyez les Petites Victoires ? Le travail dedans est formidable, et sensibilise beaucoup ce que des parents comme nous subissons au quotidien. »
C'est vrai qu'elle est vachement bonne. Femme grande, une chevelure noire digne des plus belles pubs de L'Oréal. Un regard boréal et froid, une prestance à toute épreuve. Ses paroles font sens et mouchent Ugo-Pas-Clément plus d'une fois. À deux, ils refont l'histoire de sa vie. Derrière l'écran, Numa a l'impression qu'ils parlent d'un personnage d'un livre. Son avis ? Jamais demandé, jamais consenti.
Jamais ressenti comme important.
« C’est grâce à Vaincre l’Autisme que j’ai pu le scolariser, vous savez, certains ne vont jamais à l’école, certains ne parlent même jamais. »
Et le langage des signes ? Et la méthode PECS ? Autant de façon de communiquer, sans nécessiter le langage parlé. Sans avoir besoin d’être regardé. Numa avale sa salive, ses ongles grattent, lentement, le bois de son bureau. Le son est réconfortant, ça fait de légers chatouillis dans ses doigts.
« Mais Numa parlait, c’est juste qu’il... qu’il avait un petit bégaiement de rien du tout, et il s’entêtait à vouloir écrire. Malheureusement, c’était un enfant...
— Turbulant ? Il parait qu’il a été déscolarisé quelques fois.
— Oh... rire les maîtresses ne sont pas formées pour ce genre de cas. Il y a un vrai problème en France avec l’autisme.
— Pensez-vous que c’est en partie à cause de l’école qu’il aurait agressé votre époux ? »
Se forcer. Forcer. Forcer. Forcené. Fixé. Regardé. Aspirer. Vite. Expirer, plus lentement. L’angoisse lui scie les poumons, ses ongles s’enfoncent brusquement dans la paume de sa main. Pourquoi s’infliger cela ?
Autiste. Hôte triste. Mère validiste. Père abonné aux absentéistes. Numa sent tous les muscles de son corps se raidir. Les petits cheveux dans sa nuque se dressent, il respire péniblement. Le tremblement de ses mains devient plus intense. Il laisse une trace moite sur le coin de son bureau.
Son poids contre son dos. Son visage qui s’écrase dans le coussin. Sa présence. Partout. Partout. Qui part pas. Jamais. Jamais. Qui... Qui... Le calvaire s’est terminé en 2012. Il y a mis fin de lui-même. Il avait vu, dans un simple effleurement, à quel point il avait faim. Faim de lui. De... De... De...
Se forcer à regarder. Encore. Encore. Encorps lui sur... Sur... sur...
« Pourquoi à l’heure actuelle, n’êtes-vous plus considérée comme la parente de votre fils ? »
Carolina Maggiorano cligne des yeux, son sourire reste plastifié sur sa face, une seconde, ou deux. Ugo n'est plus clément avec elle. Clic clic.
Vous avez reçus un nouveau message de Jean WebsterJean Webster a écrit:Salut Numa, comment vas-tu ?
Est-ce que l’on pourrait se voir chez toi dans deux semaines pour faire un compte-rendu de ce que tu as pu trouver sur l’incendie de Notre-Dame-de-Paris ?
Ta maman a essayé de me contacter, elle demande ton numéro de téléphone. Je sais que votre relation est difficile, mais peut-être que ça te ferait du bien de lui parler ? Bien entendu, si tu ne veux pas, je ne lui transmettrais pas tes coordonnées.
Je voulais te féliciter, j’ai de bons retours de la part de tes professeurs, bravo !
A bientôt.Numa Maggiorano a écrit:
Bonjour.
Ça va.
On peut se voir le samedi, à 16h.
Non.
Merci.
A samedi.
La main de Numa se détend progressivement, elle tremble toujours autant, mais bientôt, elle se love dans les poils du Chat.
Numa se demande comment Jean fait pour savoir quand intervenir. Il va pour relancer la vidéo, mais Le Chat saute aussitôt sur son clavier d'ordinateur. Numa le regarde ouvrir tout un tas de fenêtres, et rendre l'écran totalement illisible. Il lui signe de descendre, en réponse, le Chat ronronne. Le Chat gagne toujours.
Parfois, Numa imagine ce qu’aurait été sa vie si Jean Webster avait été son véritable père. S’il l’aurait sauvé de Carolina, et de ses ongles rouges. De ses mots. Souvent violents, parfois latent. De sa rage, si forte qu’elle finissait en nage. Suante et exultante une férocité si dense que Numa s’en veut encore. Le Chat s’étire et saute sur ses genoux, il bat de la queue. Numa se questionne ; est-ce qu’il ne penserait pas si fort que l’on pourrait entendre ce qu’il se passe, dans son crâne ? Les pensées se fanent sous le ronronnement du félin.
Enfance faite et défaite. Enfance refaite et dans la défaite d’une mère trop parfaite, il a erré dans l'existence. Enfant silencieux, plus amoureux des bandes dessinées que des étreintes de sa mère. Enfant perturbé, père tombé dans la peur de l'anormalité. Typique des gens qui rentrent dans les formes rondes. Tentative d’être autre chose. Tente-Active - Tente:hâtive - Tente — tente - tente — tente. De sur-vivre.
Se (re)construire.
Le Chat a pris place sur son siège, il regarde l’humain installer l’appareil photo. Quelque part, Numa trouve ça ridicule de faire ce qu’il fait. Qu’est-ce qu’il va pouvoir séduire avec son corps d’enfant ?
Les mauvaises langues diront, les pédophiles.
Commencer par se séduire, lui, peut-être. Le dégoût est tellement fort qu’il fantasme plus à perforer sa chair avec ses ongles qu’à supporter son reflet. Mais Numa, il essaye. Il tente. Tente. Tente. Gagner fragment par fragment, ce corps qu’il supporte. Et qui le sous-tient.
Regagner chaque morceau qu’il a conquis. Reprendre chaque bout qu’il lui a volé. Son épiderme est un horizon de blessures internes. S’il ne fait pas attention, la gangrène laissée en lui perdurera. Peut-être que s’il ronge assez ses os, elle s’arrêtera.
Commencer par s’apprendre. S’apprivoiser. S’attendre. Au bon rythme. Alors ça commence par inspirer, expirer, cligner lentement des yeux. Fixer le Chat, dont le regard ne le quitte pas ; bienveillant, il commence sa toilette. Numa a un oeil indifférent, pour autant, les émotions lui enserrent la gorge. Une pression invisible dans sa gorge. Une pénétration qui lui couple la respiration.
Enfant brisé, adulte morcelé. Qui colle les bouts, comme il peut. Qui se recolle, et se rebâtit, comme il peut. Esprit branlant, aux fondations tremblantes. Équilibre précaire, l’ère de la découvr'être.
Le tissu glisse sur sa peau, un million d’aiguilles lui transpercent le bras. Le t-shirt retombe au sol, il examine ses grandes mains d’épouvantail, les poils roux sur sa peau, formant une ligne sur son bas-ventre. Il est seul. Seul. Seul. Seul. Seul. Seul. Personne ne lui fera de mal, si ce n’est le regard qu’il posera sur lui.
L’appareil photo est sur un trépied, il ne sait pas très bien ce qu’il veut exprimer. Expulser. Exalter.
Son corps est cabossé, cassé, à l’intérieur, l’intérieur. Rieur. Rieur. Rieur. Crieur. Crieur. Crieur.
Le flash, c’est un peu un cri dans son silence.
Un rugissement dans son existence malmenée.
Qu’est-ce qu’une personne normale ferait à sa place ? Un selfie.
Sauf qu’il ne peut pas voir son visage. Laid. Trop anguleux. Trop blanc. Trop... les gens ne voient-ils pas à quel point il est défiguré ? Des figures acérées. Qui serre. Serre. Les mains sur sa gorge, les phalanges qui se gonflent, le coeur qui... qui... le corps qui...
Jamais de face, toujours de dos. Comme quand...
C’est pas aussi horrible que je croyais.
Des cheveux roux, chaotiques, qui se dressent dans tous les sens et s'échouent sur une nuque fine. Des épaules pas très larges, un dos mince, et des omoplates saillantes. Silhouette filiforme et androgyne découpée dans une lumière blanche. Silhouette d’enfant qu’on aurait tiré, étiré, élancé. Silhouette d’une âme déformée, abîmée, usée avant même de s'épanouir. Il se serre dans ses bras, la tête légèrement relevée vers un point invisible. Sa colonne vertébrale serpente le long de son dos, accompagnée par des taches de rousseur et des boutons d’acné. Une main semble lui agripper la gorge, l’autre s’enfonce dans l’une de ses épaules.
Numa hésite, il a encore la marque rouge dessinée sur son épiderme.
Puis il la poste sur tinder.
Dimitri a écrit :
Pas mal cette photo, tu me montreras le reste ? :3
Numa trouve qu'il fait un peu chaud, là, de suite. Alors il se replie sur lui-même, assis sur la chaise de son bureau, le chat a regagné sa place sur la table. Il donne des coups de tête au téléphone portable, tandis que Numa encercle ses bras autour de ses genoux. Il ne sait pas quoi répondre. D’un coup, il s’en veut terriblement.
Dimitri, c’était plusieurs rendez-vous ratés, le fétichisme de se taper un autiste. Un mec qui lui a fait deviner son repas de la veille dans un baiser avec la langue. Un mec qui lorsqu’il a piraté ses comptes personnels — par angoisse soudaine — avait balancé à son pote qu'il allait décoincer du rouquin.
Numa décide de le laisser en vu.
La vie privée, Numa, il ne sait pas ce que c’est. Ce n’est pas délimité par la raison, ce n’est que limité par les moyens du bord. Pénétrer la vie privée des autres, s’approprier leurs secrets, les connaître dans un silence absolu. Sinon, ils sont bien trop effrayants, sinon, il ne peut pas scripter son esprit comme un ordinateur. Masquer les anormalités, jusqu’à ce qu’elles ressortent, fassent « son charme », comme Dimitri l’a prétendu. Puis tomber sur sa conversation Messenger avec son pote, et sentir qu’il n’était pas qu’un rendez-vous, mais aussi
Une proie.
Un moi en émoi, pourquoi l’a-t-il vu comme un trophée ?
Est-ce qu’Edwin, l’a aussi vu ainsi ?
Pour les uns, ne dire mot, c’est consentir.
Et pour les autres, ne dire mot, c’est juste dire autrement. Autiste. Hôte-triste, autre triste, autre, autre étymologiste. Il n’est pas dans son monde.
Il est là.
Juste là. À le voir différemment.
À se reconstruire, comme il peut. À chercher le sens de sa propre existence.
Petit bout, par petit bout. Le Chat le fixe, le reflet du jour qui décline dans ses yeux clairs, offre à Numa un nouvel horizon. Son visage est indifférent, une statue de marbre anguleuse.
Mais au fond.
Son cerveau sourit. Et c'est juste bien ainsi.
IRL
INRP
STATS
Hors rp
▬ Pseudo et pronom : Antagoniste ou Gogodanceboy2 (Magnifique, n'esspa ?)
▬ Où as-tu connu VM: Une ancienne de HO.
▬ Double compte : Bientôt
▬ Connaissez-vous bien une des trois villes du forum ? : Paris, et Bxl vite fait.
▬ Avez-vous un ou plusieurs domaines de connaissances ? : Dès qu'un sujet m'intéresse, il tourne à l'obsession.
▬ Avez-vous déterminé comment et si votre personnage aura des liens avec ses autres vies ? Je ne sais pas du tout, je pense que Numa-Paris aura conscience de sa version de Montréal, mais à voir in rp.
▬ Une dernière chose à dire ? : Léandre, ton travail est formidable, tu es tellement douce et douée, je suis super heureuse de retrouver ta petite communauté. Vous m'aviez manqué, vos persos aussi, et c'est un plaisir de jouer un gamin tel que Numa avec une commu' aussi bienveillante. Vouala, maintenant, je vais reprendre mon masque de Dark Queen 'kay ? e-e
▬ Où as-tu connu VM: Une ancienne de HO.
▬ Double compte : Bientôt
▬ Connaissez-vous bien une des trois villes du forum ? : Paris, et Bxl vite fait.
▬ Avez-vous un ou plusieurs domaines de connaissances ? : Dès qu'un sujet m'intéresse, il tourne à l'obsession.
▬ Avez-vous déterminé comment et si votre personnage aura des liens avec ses autres vies ? Je ne sais pas du tout, je pense que Numa-Paris aura conscience de sa version de Montréal, mais à voir in rp.
▬ Une dernière chose à dire ? : Léandre, ton travail est formidable, tu es tellement douce et douée, je suis super heureuse de retrouver ta petite communauté. Vous m'aviez manqué, vos persos aussi, et c'est un plaisir de jouer un gamin tel que Numa avec une commu' aussi bienveillante. Vouala, maintenant, je vais reprendre mon masque de Dark Queen 'kay ? e-e
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Bonjour madame la dark queen :bagarre: Bien revenue!
Je tiens à dire que ça fait plaisir de retrouver Numa (et son sex-appeal dirait Elliot) Et je ne peux qu'approuver à 200% Papa Longues Jambes (si tu nous faire un rp solo Numa/Papa Longues jambes en mode "épistolaire" j'ouvre une secte à ta gloire dans le flood du forum, et Lucian sera le maître de cérémonie)
WELCOME HOME
Je tiens à dire que ça fait plaisir de retrouver Numa (et son sex-appeal dirait Elliot) Et je ne peux qu'approuver à 200% Papa Longues Jambes (si tu nous faire un rp solo Numa/Papa Longues jambes en mode "épistolaire" j'ouvre une secte à ta gloire dans le flood du forum, et Lucian sera le maître de cérémonie)
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Numnum !
Ces débuts de pré-fiche sont formidable ! Tu as cette façon de parler de Numa qui fait si sourire xD
Et ton petit mot sur moi et le forum blblblbl, c'est beaucoup trop adorable, merci, je suis flattée ;;
Ces débuts de pré-fiche sont formidable ! Tu as cette façon de parler de Numa qui fait si sourire xD
Et ton petit mot sur moi et le forum blblblbl, c'est beaucoup trop adorable, merci, je suis flattée ;;
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Numa
Je l'aime d'amour et j'ai hâte de le retrouver
C'est beaucoup trop plaisant de le voir à nouveau, je veux le patpater virtuellement à chaque fois **
Du love !
Je l'aime d'amour et j'ai hâte de le retrouver
C'est beaucoup trop plaisant de le voir à nouveau, je veux le patpater virtuellement à chaque fois **
Du love !
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Oh lala plein de messages trop mims !
@Elliott : Tkt, c'est prévu, même si ce sera par mail les potits échanges.
@Lélé : contente que ça fasse sourire et les compliments, je les pense grave <3
@Celeste : Merci <3
@Temnaya : Héhé merci pour les compliments ~
Brefouille, j'ai fait le plus gros, j'espère pas vous décevoir
@Elliott : Tkt, c'est prévu, même si ce sera par mail les potits échanges.
@Lélé : contente que ça fasse sourire et les compliments, je les pense grave <3
@Celeste : Merci <3
@Temnaya : Héhé merci pour les compliments ~
Brefouille, j'ai fait le plus gros, j'espère pas vous décevoir
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Pré-Fiche validée
PO.PO.PO je suis enfin dans le game 8'D
Ces pré-fiches sont parfaites et la petite pique sur Kombini c'est si magnifique !
Je te laisse donc continuer
Ces pré-fiches sont parfaites et la petite pique sur Kombini c'est si magnifique !
Je te laisse donc continuer
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Contente que ça te plaise :)
Eh c'est fini @_@
Eh c'est fini @_@
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J'arrive après la guerre certes, mais je tenait quand même à dire que Numa est pesant (dans le bon sens du terme) quasi tragique et on ne peut s'empêcher de ressentir de la peine pour lui dans tout les cas.
j'avoue j'ai pas pû tout lire parce que ya des sujets trop....forts pour moi mais je l'aime quand même et encore bravo pour ta validation.
j'avoue j'ai pas pû tout lire parce que ya des sujets trop....forts pour moi mais je l'aime quand même et encore bravo pour ta validation.
IRL
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Fiche validée
I DO IT, j'ai enfin tout lu !! (oui je mets ce gif partout car je sais que tu l'aimes <3 )
Alors que dire... C'est une bonne fiche, vraiment.
Ta plume est assez folle. C'est dense, parfois un peu dur à suivre quand on est fatigué mais c'est tellement vivant, viscéral. Tu arrives à changer de ton avec une facilité déconcertante tout en étant toujours juste et ça touche, percute, même quand c'est extrêmement pénible à lire (j'étais dans le malaise profond et le rejet avec l'histoire d'Erwin et si j'avais pas été admin, j'aurais juste skip le passage.)
Ces deux Numas se ressemblent beaucoup mais ça ne me dérange pas. J'avoue avoir une préférence pour le Numa de Fabularis car il est un chouya plus léger mais je suis curieuse de voir leurs évolutions respectives et j'espère qu'il y aura des bonnes choses à l'avenir, stop drama, viva l'amor !
Bref, fin des éloges ! Tu peux aller t'amuser et bravo d'être notre premier validé !! <3 <3 <3 Tu gères, comme toujours !
PS : J'aime ton sel, ce esprit un peu sarcastique de critiquer les choses et l'actualité, c'est si parfait ! On sent la sorbonnade !
Ps2 : Car j'ai pas encore fait le message de validation, je compte sur toi pour partir à la recherche des trucs à compléter tout seul ! :D
Alors que dire... C'est une bonne fiche, vraiment.
Ta plume est assez folle. C'est dense, parfois un peu dur à suivre quand on est fatigué mais c'est tellement vivant, viscéral. Tu arrives à changer de ton avec une facilité déconcertante tout en étant toujours juste et ça touche, percute, même quand c'est extrêmement pénible à lire (j'étais dans le malaise profond et le rejet avec l'histoire d'Erwin et si j'avais pas été admin, j'aurais juste skip le passage.)
Ces deux Numas se ressemblent beaucoup mais ça ne me dérange pas. J'avoue avoir une préférence pour le Numa de Fabularis car il est un chouya plus léger mais je suis curieuse de voir leurs évolutions respectives et j'espère qu'il y aura des bonnes choses à l'avenir, stop drama, viva l'amor !
Bref, fin des éloges ! Tu peux aller t'amuser et bravo d'être notre premier validé !! <3 <3 <3 Tu gères, comme toujours !
PS : J'aime ton sel, ce esprit un peu sarcastique de critiquer les choses et l'actualité, c'est si parfait ! On sent la sorbonnade !
Ps2 : Car j'ai pas encore fait le message de validation, je compte sur toi pour partir à la recherche des trucs à compléter tout seul ! :D
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Hellow !
Merci Elizabeth, ce n'est pas tout le temps facile d'écrire avec xD
MERCI CHER OMNISCIENT !
Le 2e est plus axé sur la reconstruction, blblb <333
Merci encore, j'adore trop tes fow's, et ta commu' itout <3
Hem.
()
Merci Elizabeth, ce n'est pas tout le temps facile d'écrire avec xD
MERCI CHER OMNISCIENT !
Le 2e est plus axé sur la reconstruction, blblb <333
Merci encore, j'adore trop tes fow's, et ta commu' itout <3
Hem.
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