▬ Connaissance des mythes : Olive est lui-même un mythe. Il ne vit pratiquement que dans la société des mythes, évitant le contact trop prolongé avec les humains ; il les aime beaucoup (et ne se gêne pas pour aller gratter des caresses et de la nourriture gratuite), mais les côtoie peu sous forme humaine, privilégiant les relations de passage. C’est plus simple pour lui de s’entourer d’autres mythes, qui ne se demandent pas pourquoi il ne vieillit pas et pourquoi il disparaît parfois de la circulation pendant plusieurs jours. Cependant, il croit fermement à l’entente entre mythes et humains, et au-delà de la solution de facilité que ça représentait pour lui à l’époque, faire partie de la police des mythes est pour lui l’occasion de se rendre utile auprès des deux communautés.

▬ Points importants de l’histoire/chronologie :

18 novembre 1964 – Olive apparaît dans les rues de Paris ; avec les Jeux Olympiques de Tokyo, le tourisme et l’immigration en provenance du Japon se développent, et la communauté nippone bourgeonnante emmène avec elle ses mythes et légendes.

1964 à 1972 – Olive passe plusieurs années en tant que simple chat, changeant souvent de nom et de maître. Ses moments passés chez les humains durent rarement plus que quelques mois et il se retrouve souvent à la rue ou en refuge. Au fil des années, sa réflexion s’aiguise, et il finit par être capable de comprendre le langage humain – enfin, le français tout du moins, quelques bases de japonais et d’anglais également.

Septembre 1972 – Olive fait la rencontre de Victor Dubois, un jeune instituteur qui le recueille chez lui. Alors qu’il n’avait jamais auparavant passé plus de six mois chez le même humain, il passe cinq ans aux côtés de M. Dubois, qui lui donnera son dernier nom, celui qui restera le sien pour le reste de sa vie.

18 novembre 1977 – Olive a treize ans, et il sent son heure arriver. Après une dernière séance de câlins avec son maître favori, il attend que ce dernier s’endorme avant de sortir dans les rues de la capitale, se trouvant une petite allée tranquille où finir ses jours.

19 novembre 1977 – Olive se réveille dans cette même allée, sous le regard mi-méfiant, mi-compatissant d’un humain en uniforme. Il est sous forme humaine, entièrement nu, et il ne peut ni parler, ni bouger ce nouveau corps inconnu. Il est pris en charge par la police parisienne, puis par la police des mythes une fois qu’il devient clair qu’il est plus qu’un sans-abri désorienté, comme ils le pensaient au début.

1979 – Après un temps d’adaptation à la société humaine et l’introduction à la communauté des mythes, Olive, alors un peu désemparé quant à son avenir, se voit proposer de rejoindre la Brigade de Prévention et de Distraction par un inspecteur de la police des mythes avec qui il avait gardé contact. Il accepte.

1979 à 2019 – Olive passe ces quarante années à se forger un petit quotidien, entre son travail, les relations qu’il commence à tisser au sein de la communauté parisienne et la découverte des plaisirs humains qui lui étaient jusqu’ici inaccessibles (le café est la meilleure invention de l’humanité, et personne ne pourra lui dire le contraire). Il vit dans un appartement dans le 20e arrondissement, où de nombreux chats errants viennent prendre refuge, il traîne souvent dans le quartier japonais (où souvent, sous forme animale, les commerçants le reconnaissent et lui donnent parfois les restes en fin de service)(quand il y retourne sous forme humaine, il laisse des pourboires en douce) et la vie est simple.

▬ Pouvoirs/capacités spéciales :

Métamorphose – Olive, à la base, c’est un chat, un gros chat noir avec une longue queue et une balafre sous l’œil droit. Il peut se transformer en humain à sa guise, avec le léger inconvénient qu’il se retrouve à poil à chaque fois… À éviter dans les lieux publics, donc. Sous sa forme féline, il est capable de réflexion et comprend tout ce qu’on lui dit, mais il est incapable de parole. Il comprend parfaitement le langage félin, sous forme humaine comme sous forme animale.

Boules de feu – Sous forme de chat comme sous forme humaine, Olive peut cracher des boules de feu (et fort heureusement, cette capacité n’est apparue qu’une fois ses treize ans passés et sa forme humaine découverte). Alors dit comme ça, c’est impressionnant, mais en vérité on est plus proche de l’allume-gaz en fin de vie que du lance-flamme, petites boules de feu de diamètre d’une balle de ping-pong qui s’évanouissent à quelques centimètres de lui. Pratique pour allumer ses clopes sans briquet, ceci-dit.
Il peut aussi cracher des boules de poils, même sous forme humaine. Ça sert à rien, mais il peut.

Malchance – Une poisse, messieurs dames, une poisse à toute épreuve. Connaissez-vous la loi de Murphy ? « Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera mal, et au pire moment. » Les choses ont rapidement tendance à mal tourner autour d’Olive. Fort heureusement pour les autres, et malheureusement pour lui, cette malchance le concerne principalement lui et son foyer (coupures d’électricité inopinées, alarme incendie qui se déclenche sans aucune raison, parapluies qui se brisent dès qu’il souhaite en ouvrir un…).

Résurrection – On dit que les bakenekos sont capables de ramener à la vie les cadavres et de les contrôler pour servir leurs sinistres méfaits. Olive n’a jamais eu l’occasion de tester, les morgues et les cimetières n’étant pas ses lieux de prédilection, mais la seule et unique fois où il a réussi à faire revenir quoi que ce soit à la vie, c’était l’araignée qu’il venait d’écraser à coup de balai. Qu’il a promptement re-tuée par la suite. Et il a dû faire une bonne grosse sieste pour se remettre de ses émotions.
(Si Olive habitait au Japon, où les communautés de bakenekos sont bien plus présentes et plus puissantes, peut-être pourrait-il vraiment prendre le contrôle de cadavres. À Paris, où il n’a jamais croisé ne serait-ce qu’un seul autre bakeneko, il lui est totalement impossible de faire cela pour autres choses que des insectes ou autres petits machins à pattes, et honnêtement, il s’en passerait bien.)

Jusqu’ici, et contrairement à ce que disent les recherches qu’il a menées sur son mythe, il n’a jamais tué qui que ce soit pour prendre sa place, et il espère grandement que cette tendance va continuer, merci pour lui.

▬ Connaissance de l’univers magique : Olivia a appris l’existence du monde magique et sa condition de sorcière à ses huit ans. Pour elle, ce monde était le paradis, une nouvelle chance, et elle a d’abord rejeté en masse le monde non-magique, voulant à tout prix se détacher de son ancienne vie. Au fil des années, elle a appris à intégrer le monde humain (et notamment sa technologie, elle ne pourrait pas vivre sans ses jeux-vidéos) à son quotidien, mais elle reste tout de même très ancrée dans la communauté magique.

▬ Points importants de l’histoire/chronologie :

18 novembre 1982 – Olivia naît à Bruxelles, de parents no-mag’ – enfin, au moins d’une mère no-mag’, elle ne saura jamais si son père était sorcier ou non. Six mois après sa naissance, elle est abandonnée par sa mère et confiée aux services sociaux.

1983 à 1990 – Commence alors une longue série de déconvenues pour Olivia. Son premier placement, en vue d’une adoption, semble pourtant bien partie, mais l’adoptante tombe finalement enceinte, après de nombreuses tentatives ratées ayant mené à ce projet d’adoption. Les adoptants ne souhaitent pas deux enfants pour le moment, et Olivia retourne au point de départ ; elle a à peine un an. De nombreux placements se déroulent ainsi, la petite fille ne restant jamais longtemps dans le même foyer. Elle vogue de famille d’accueil en famille d’accueil, chaque mésaventure la rendant de plus en plus fermée et de plus en plus méfiante. La faute à pas de chance, souvent – des naissances imprévues, des mutations soudaines, des changements de vie fortuits. Et puis, il y a tout ce qu’il se passe autour d’Olivia. La petite fille est vite catégorisée comme ‘enfant à problèmes’ ; quand elle renverse le bocal à cookies, elle soutient qu’elle n’a rien fait, quand le service à thé est retrouvé en pièces suite à une crise de colère, elle clame son innocence, quand le rideau prend soudainement feu, manquant de réduire en cendres la maison, elle continue à affirmer qu’elle n’y est pour rien. La vérité, c’est qu’Olivia ne sait pas pourquoi ces choses arrivent autour d’elle, mais elle est considérée comme turbulente et perturbatrice, et personne au sein de ses familles d’accueil ne la croie.

14 décembre 1990 – Olivia fait la rencontre de Victoire Dubois, qui se présente comme médiatrice entre le monde magique et non-magique. Olivia apprend qu’elle est sorcière et l’existence du monde magique, et elle est émerveillée par ce nouvel univers. Mme. Dubois la recueille chez elle, et la cohabitation commence mal. Pour la fillette, ce n’est qu’une énième famille d’accueil, une énième désillusion qui n’attend qu’un moment de faiblesse de sa part pour la submerger, un énième abandon qui l’attend une fois sa garde baissée.

Septembre 1993 – Contre toutes ses attentes, Olivia est toujours avec Mme. Dubois, Victoire, elle insiste toujours. Les premières années ont été compliquées, mais leur relation s’est améliorée, même si la méfiance est toujours là, latente. Elle rentre en première année à l’école de Myrddin, et les années à suivre vont l’aider à sortir un peu de sa carapace et à oser s’ouvrir aux autres.

24 décembre 1995 – En troisième année à Myrddin, Olivia est de retour à la maison pour fêter Noël. Elle supplie Victoire de la laisser ouvrir ses cadeaux le soir même, et celle-ci, étrangement tout aussi impatiente, accepte. Une fois ses cadeaux ouverts, Victoire lui tend une enveloppe. À l’intérieur se trouvent des papiers d’adoption. Olivia devient officiellement Olivia Dubois, et la relation avec sa mère adoptive ne fait que s’améliorer de jour en jour à partir de ce moment.

Septembre 1999 – Rentrée en 6e année à l’école de Myrddin. Olive s’est habituée à sa nouvelle vie ; elle reste toujours un peu sur la réserve et possède toujours au fond d’elle une profonde peur de l’abandon, mais les choses s’arrangent. Elle se surprend même à redonner une chance au monde non-magique, petite main tendue vers cet univers vers lequel elle ne pensait jamais revenir.

▬ Pouvoirs/capacités spéciales :

Animagus chat noir – Fruit de nombreuses années de travail, Olivia ayant décidé de devenir animagus dès le jour où elle a découvert le terme. Elle y est arrivée pour la première fois en 5e année, et elle a toujours du mal à se transformer quand elle le veut, mais elle ne compte pas arrêter en si bon chemin.

▬ Connaissance des androïdes éveillés : Oliver n’a pas conscience de l’existence d’autres androïdes comme lui, il a à peine conscience de son propre libre-arbitre, totalement perdu au sein de cette liberté dont il ne sait pas quoi faire. Il se méfie de tout et de tout le monde, des humains surtout, mais des autres androïdes également.

▬ Points importants de l’histoire/chronologie :

2054 – Activation d’Oliver, matricule 1-1-54-CA-VD-18-11 ; il est vendeur dans une animalerie de Montréal, où il s’occupe principalement des chats.

2057 – Oliver est récupéré et modifié par un gang afin d’être utilisé comme combattant androïde dans des combats clandestins. Il se bat contre des humains, contre d’autres androïdes parfois. Son modèle n’est pas compatible avec les modifications apportées par les humains, et son programme rencontre fréquemment des anomalies. Peu à peu, quelque chose en lui change, mais il ne le réalise que plus tard.

18 novembre 2058 – Pendant un énième combat, il perd un œil. Il ne comprend pas ce qu’il se passe, mais sa vision du monde bascule à ce moment. Il s’éveille. Son opposant lui assaille le coup final, et il gît un long moment, immobile, sans savoir quoi faire. Il finit par s’enfuir, le plus loin possible, mais toujours sans destination. Il vit dans la rue, se faisant le plus discret possible.

▬ Capacités spéciales :

Encyclopédie sur les chats – Oliver connaît énormément de choses sur les chats ; à vrai dire, la grande partie de ses connaissances concerne des informations plus ou moins utiles sur comment en prendre soin.

Combat – Oliver sait se battre. Il n’ira pas volontairement se battre contre qui que ce soit, surtout qu’il essaie de ne pas se faire remarquer, mais il sait se défendre si nécessaire.