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# 18.02.22 19:34
Niall Devlin
Exposition 0574bc6bc04a543c93b883c69d692a24




Wear your heart
on your art
Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith

C’était difficile à expliquer, mais Devlin était aussi fébrile qu’il était ennuyé; ne vous trompez pas, il était heureux d’être là, ce soir, avec ses camarades de classe, pour l’exposition de leurs travaux de la session dernière. Une exposition était toujours complexe à bien réussir, mais le prestige de leur école leur assurait à tout le moins un large auditoire -restait à voir si quiconque allait réussir à vendre une de leur toile, et c’était un peu al compétition entre les divers artistes pour le prestige et la gloire, un peu. C’était risible -mais ils étaient tous jeunes, en soif de validation, aussi n’était-ce pas surprenant. S’il était énervé, toutefois, c’était que l’événement était strictement Insorc, aussi son tableau manquait-il le pizzaz typiquement enchanteur qu’il aurait voulu lui donner. Et puis, ajoutons à cela que la femme usr son portrait était sensée garder la pose indéfiniment, et cela lui emblait tellement… Mal. Étrange. Réducteur.

Sa toile à lui était inspiré du réalisme magique; une femme au cœur de la tempête, assaillit de vagues comme si elle était le pic d’un rocher. Devlin s’inquiétait; et si elle finissait par s’éroder à coup de vague? Bien sûr, ses inquiétudes n’étaient pas fondées, et il le savait. Il n’était pas complètement idiot, et il connaissait très bien les coutumes Insorc, mais quand même, ça lui semblait tellement contre-nature, lui qui avait passé tant de temps auprès d’un maitre enchanteur. En ce sens il plaignait ceux qui étaient dénudés de magie, qui jamais ne connaitraient la beauté de l’art mouvant.

Voilà déjà un petit moment que l’exposition était ouverte; les artistes flânaient près de leurs œuvres pour répondre aux questions des passants, mais aussi pour recevoir leurs compliments et leur admiration, ce qui seyait la plupart des personnalités du groupe. Le malheur : à force de se tenir près de son œuvre, Devlin commençait à sentir que sa jambe fatiguait, et commençait à lui faire un mal de chien. Aussi avisa-t-il une des aires de repos de la galerie, pas trop loin de son trésor, s’asseyant pour reposer la jambe endoloris. Il grimaça sous l’effort nécessaire pour poser son fessier sur le banc incofortable, mais une fois assis il commença à se sentir bien mieux. Il laissa sa jambe un peu étendue; heureusement il n’avait pas des jambes pour dix lieux.
Notes: blblblbl
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# 18.02.22 20:56
Ma.
En Journée
EXPOSITION
LET THE SHOW BEGIN
LET THE CURTAINS FALL.
Est-ce que tu aimes l'art?
Réponse simple : oui bien sûr.
Question plus compliquée : Est-ce que tu sais apprécier l'art?
Réponse toujours aussi simple : oui, absolument.

Mais voyez-vous, jeunes gens, la réponse n'est pas pareille pour tout le monde, bien malheureusement. Il est bien facile de regarder une toile, mais que faire de l'émotion, de l'impression que l'artiste voulait faire ressentir, de l'histoire derrière les traits de pinceau? L'observation et la compréhension d'une pièce est un art en lui-même, voyons!
Si seulement le monde n'était pas aussi enfantin...
Adressant des regards autours de toi, tu laissas sortir un soupir. Ils couraient dans tous les sens, passant de projets en projets comme des dindes écervelées sans but précis. Humains puérils... Hélas, tu ne pouvais pas y faire grand chose, pas dans le monde insorc, pas en étant ce que tu es. Après tout, il ne faudrait pas rupturer le secret magique. Les insorc étaient déjà si aveugles, après, donc tu ne pensais pas qu'une seule sortie en ville les rendrait plus observateurs -d'où ta présence ici-.

Tu ne cherchais pas les embrouilles, bien content à profiter de l'ombre qu'offrait le bâtiment, et de cette belle galerie d'art étudiante. Néanmoins, tu faisais bien attention afin de ne pas marcher directement devant des fenêtres, et tu portais un fedora afin de cacher ton visage du mieux que tu le pouvais sans sembler évident quant à ta nature. Avec toute la pop culture, tu n'avais aucunement de te faire courser par des adolescents pubescents en pleine crise te demandant de leur faire dieu sait quoi. Brrr, tu frissonnais juste à en entendre parler.

Mains sur les hanches, tu continuais de profiter d'une toile en particulier. L'émotion derrière celle-là... Ravissant! On pouvait ressentir l'angoisse et la terreur de la jeune dame, et c'était très magnifiquement exécuté. Pourtant, il semblait avoir un petit vide, comme une touche manquante. Tournant la tête, tu observas bien rapidement une tête connue : le Jeune Devlin. Oui, bien évidemment, maintenant que tu y pensais, ce qui manquait à cette toile, c'était la poussée de magie qui animait les peintures sorcières. Quel dommage...

T'approchant du jeune artiste, tu t'assis à ses côtés, lui adressant un sourire.
- Bien curieux de vous croiser ici Monsieur Devlin. C'est votre toile là-bas?

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# 20.02.22 11:18
Niall Devlin
Exposition 0574bc6bc04a543c93b883c69d692a24




Wear your heart
on your art
Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith

 «Curieux? Pas du tout» dit Niall en tournant la tête, un sourire de circonstance se figeant sur son visage. Bien qu’il ne buvait pas d’alcool et n’avait guère de temps pour trainer au bar du vampire, le peintre le connaissait tout de même, ne serait-ce que de passage; après tout un tenancier de bar qui a l’air d’être un enfant, on n’en voit pas tous les jours! Il était plus étonné, à vrai dire, que ce soit Lilith qui l’ait reconnu, lui qui n’avait rien de particulier à son nom si ce n’était son étrange démarche lorsqu’il marchait.
 
 «Celle-ci est bien ma toile. Maitresse, je devrais dire, tout ce pan de mur m’est réservé» dit-il en faisait un geste de la main pour indiquer l’espace qu’on lui avait donné; après tout il avait plusieurs cours, et donc plusieurs travaux à rendre qui trônaient maintenant fièrement sur le mur, entourant sa pièce maitresse -la femme au milieu des vagues. Retournant son regard sur le vampire, il ajouta : «Ravi de vous croiser en cette occasion, monsieur Lilith. Seriez-vous un amateur d’art, peut-être? Je crain malheureusement qu’il manque quelque chose à mes toiles, et ce quelque chose manquera aux fins connaisseurs»
 
 Un doux soupir quitte ses lèvres, témoignant de ses petites émotions d’artiste. «Quant à ma présence, elle n’est pas fortuite. J’étudie à L’ARBA-ESA. Ah, veuillez m’excuser si je ne me lève pas pour vous accueillir, j’ai…» Il hésita. Longuement. Avant de faire un geste las de la main vers sa jambe droite, hochant de la tête pour montrer son désarroi. «Enfin, vous comprenez, la jambe a instauré son règne de terreur. Vaut mieux faire ce qu’elle veut.»
Notes: blblblbl
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# 21.02.22 18:49
Ma.
En Journée
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LET THE SHOW BEGIN
LET THE CURTAINS FALL.
- Vous dites ça comme si vous étiez dénudé de toute fibre artistique
Tu l'observais, un sourire compréhensif sur les lèvres. Tu n'en étais pas dénudé, non, mais l'âge assèche, et on finit par n'avoir plus rien à raconter, tout simplement.
- Je crois, qu’il faut autant d’imagination pour apprécier l’art que pour la créer. Ah; mais je spécule. Il me tarde de rencontrer des artistes comme vous
Observant sa toile, pensif, tu ne pouvais le contredire. Savoir déceler l'intention derrière une pièce demandait de l'observation et une bonne poignée de créativité, tu lui donnais cela.
- Mais si je devais parier, de vous ou de moi, je dirais qu’évidemment c’est vous qui avez raison
Avais-tu vraiment raison? La raison n'était qu'un opinion après tout, se plier ainsi aux dires de ses ainés n'était pas toujours judicieux. Lui adressant un petit regard déçu, tu le laissas enchainer.
- Dois-je en comprendre que vous ne touchez pas au pinceau, si c’est que vous n’êtes pas aigris au sujet de l’art des… jeunes?
Tu ricanas doucement face à sa question. L'observant, amusé, lorsqu'il se pencha vers toi, tu fis de même.
- Si, bien sûr, mais loin de moi l’idée saugrenue de vous en informer; je préfère vous faire travailler, sinon ce n’est pas drôle. Et puis l’art, tant que ça donne des émotions, ça accomplis son but, n’est-ce pas? À moins que vous demandiez parce qu’elle ne vous inspire rien. Si c’est le cas, il faut me le dire. Que de déception…
Lui adressant un regard, yeux pétillants d'humour -comment quelqu'un puisse se tromper sur ton âge te désemparait des fois-, tu te redressas, reprenant ta position enfantine.
- La raison est une chose fragile, monsieur Devlin. Ce n'est pas toujours sensé de se fier seulement à l'avis de ses ancêtres, après tout, l'expérience fait beaucoup, mais pas la logique.
Sourire bienveillant au visage, tu le regardais comme un ainé observerait son petit-enfant.
- Mais vous avez raison, les deux sont intimement liés. Néanmoins, il ne faut pas mélanger la fibre créative à celle interprétative, n'est-ce pas? Pause. Observer et raconter une histoire sont deux choses bien différente, et je dois vous avouer que je n'ai plus grand récit à partager. Petit rire. J'aime le renouveau, j'aime le changement, et ce n'est pas les "vieux" qui l'apporteront, donc oui, je ne me dirais pas aigri.
Te retournant vers la toile de Devlin, tu l'observas, silencieux. Quelques instants de silence, puis :
- Je pense suffisamment comprendre la peinture, avec le peu d'information que je possède sur son créateur. Quelque chose déchire la femme, deux options qui sont aussi valables une que l'autre. Deux mondes, deux existences. Te retournant vers Niall, tu l'observas, compréhensif. La vie est rempli de choix difficile, monsieur Devlin. Si tout était facile, personne n'apprendrait de leurs erreurs et nous serions encore dans des temps noirs. Mais cela ne les rend pas plus facile, malheureusement, je l'admet. Doux sourire. L'important, c'est de trouver un équilibre avec lequel vous êtes bien.

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# 24.02.22 9:42
Niall Devlin
Exposition 0574bc6bc04a543c93b883c69d692a24




Wear your heart
on your art
Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith

 « Vous dites ça comme si vous étiez dénudé de toute fibre artistique » observa Niall, posant ses orbes céruléennes surprises dans celle de Lilith. Il ne pouvait comprendre ce que le vampire tentait de lui expliquer au passage; il n’avait pas l’âge encore, et peut-être ne l’aurait-il jamais. Il en avait croisé, des vieux croulants qui lèvent le nez sur l’art des jeunes, mais il avait relégué ça aux affres de la vieille génération : pour eux l’expérience faisait tout, y’avait qu’à voir les offres d’emplois qui demandent toutes cinq années d’expérience pour un job d’entrée de niveau. L’art n’était pour lui pas plus sorcier (ahah) que les autres métiers, et l’œil se pratique comme n’importe quel autre talent. Ah; qu’il est beau d’être jeune et idéaliste -mais peut-être était-ce là justement le point que Lilith apportait.
 
 « Je crois » avança-t-il bien innocemment, « qu’il faut autant d’imagination pour apprécier l’art que pour la créer. Ah; mais je spécule. Il me tarde de rencontrer des artistes comme vous » fit-il, préférant, vu l’endroit qui regorgeait d’Insorcs, mentionner quels exactement étaient ces gens comme lui. Pourtant, personne ne s’arrêtait sur ce duo improbable, sur cet enfant et cet adulte qui le vouvoyait; mais c’était sans savoir que Niall vouvoyait tout le monde, de toute manière, et il n’aurait pas osé parler à Lilith comme à un gamin, même pas pour préserver les apparences. « Mais si je devais parier, de vous ou de moi, je dirais qu’évidemment c’est vous qui avez raison » ajoute-t-il en laissant un rire silencieux le secouer. Après tout, le vampire avait le luxe de l’âge et de l’expérience.
 
 « Dois-je en comprendre que vous ne touchez pas au pinceau, si c’est que vous n’êtes pas aigris au sujet de l’art des… jeunes? » fit-il, sans se douter qu’il mêlait un propos et puis un autre; mais il était de sa prérogative de se tromper, après tout, et celle de Lilith de le corriger. Un air mutin prit place sur son visage alors qu’il glissait sur la dernière question comme si elle révélait du plus grand des secrets; sans s’en rendre compte il se pencha vers Lilith, et nous n’avons qu’à espérer qu’il ne se méprenne pas sur ce geste.
 
 « Si, bien sûr » fit-il le plus naturellement du monde, « mais loin de moi l’idée saugrenue de vous en informer; je préfère vous faire travailler, sinon ce n’est pas drôle. Et puis l’art, tant que ça donne des émotions, ça accomplis son but, n’est-ce pas? » son regard se porta sur la toile, et ses sourcils se froncèrent. « À moins que vous demandiez parce qu’elle ne vous inspire rien. Si c’est le cas, il faut me le dire. Que de déception… »
 
 En bonne personne légèrement égocentrique, Niall était évidemment l’acteur principal de cette toile, dont il avait dû tout expliquer à son professeur lors de sa création «pour exposer le processus de création». Ça allait un peu comme ça, la femme c’était lui (on reparlera plus tard du fait qu’il se voit, conceptuellement, comme une femme) et les vagues c’étaient le monde sorcier et le monde artistique qui le déchirait. Les attentes des deux univers le rongeaient depuis son arrivée à Bruxelle, et même un peu avait à vrai dire; comme la femme il se sentait nu et dépossédé envers sa propre vie et les choix qu’il ne voulait pas faire. Si simple; si dramatique! C’était tout lui; s’aurait été simple d’expliquer, certes, mais il avait surtout peur que cela ennui Lilith. Que connaissait-il, lui, des durs choix de la vie?
Notes: blblblbl
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# 25.02.22 15:09
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- Vous dites ça comme si vous étiez dénudé de toute fibre artistique
Tu l'observais, un sourire compréhensif sur les lèvres. Tu n'en étais pas dénudé, non, mais l'âge assèche, et on finit par n'avoir plus rien à raconter, tout simplement.
- Je crois, qu’il faut autant d’imagination pour apprécier l’art que pour la créer. Ah; mais je spécule. Il me tarde de rencontrer des artistes comme vous
Observant sa toile, pensif, tu ne pouvais le contredire. Savoir déceler l'intention derrière une pièce demandait de l'observation et une bonne poignée de créativité, tu lui donnais cela.
- Mais si je devais parier, de vous ou de moi, je dirais qu’évidemment c’est vous qui avez raison
Avais-tu vraiment raison? La raison n'était qu'un opinion après tout, se plier ainsi aux dires de ses ainés n'était pas toujours judicieux. Lui adressant un petit regard déçu, tu le laissas enchainer.
- Dois-je en comprendre que vous ne touchez pas au pinceau, si c’est que vous n’êtes pas aigris au sujet de l’art des… jeunes?
Tu ricanas doucement face à sa question. L'observant, amusé, lorsqu'il se pencha vers toi, tu fis de même.
- Si, bien sûr, mais loin de moi l’idée saugrenue de vous en informer; je préfère vous faire travailler, sinon ce n’est pas drôle. Et puis l’art, tant que ça donne des émotions, ça accomplis son but, n’est-ce pas? À moins que vous demandiez parce qu’elle ne vous inspire rien. Si c’est le cas, il faut me le dire. Que de déception…
Lui adressant un regard, yeux pétillants d'humour -comment quelqu'un puisse se tromper sur ton âge te désemparait des fois-, tu te redressas, reprenant ta position enfantine.
- La raison est une chose fragile, monsieur Devlin. Ce n'est pas toujours sensé de se fier seulement à l'avis de ses ancêtres, après tout, l'expérience fait beaucoup, mais pas la logique.
Sourire bienveillant au visage, tu le regardais comme un ainé observerait son petit-enfant.
- Mais vous avez raison, les deux sont intimement liés. Néanmoins, il ne faut pas mélanger la fibre créative à celle interprétative, n'est-ce pas? Pause. Observer et raconter une histoire sont deux choses bien différente, et je dois vous avouer que je n'ai plus grand récit à partager. Petit rire. J'aime le renouveau, j'aime le changement, et ce n'est pas les "vieux" qui l'apporteront, donc oui, je ne me dirais pas aigri.
Te retournant vers la toile de Devlin, tu l'observas, silencieux. Quelques instants de silence, puis :
- Je pense suffisamment comprendre la peinture, avec le peu d'information que je possède sur son créateur. Quelque chose déchire la femme, deux options qui sont aussi valables une que l'autre. Deux mondes, deux existences. Te retournant vers Niall, tu l'observas, compréhensif. La vie est rempli de choix difficile, monsieur Devlin. Si tout était facile, personne n'apprendrait de leurs erreurs et nous serions encore dans des temps noirs. Mais cela ne les rend pas plus facile, malheureusement, je l'admet. Doux sourire. L'important, c'est de trouver un équilibre avec lequel vous êtes bien.

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# 27.02.22 17:32
Niall Devlin
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Wear your heart
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Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith


 « Ah, voilà un beau paradoxe » dit Niall en claquant de la langue, amusé. « Devrais-je vous croire sur parole que je ne devrais pas vous croire? » ajoute-t-il, hochant de la tête; il savait exagérer, mais quand même, la situation était ironique. « Je vous prête ça, nos aïeuls, au fond, ont plus d’expérience, peut-être, mais ils restes faillibles. Je comprend bien ma leçon; peut-être sera-t-elle le sujet d’une prochaine œuvre.  » Il était sincère; après tout il était de ces artistes qui prenait des bouts de sa vie pour les illustrer, pour se laisser porter par l’inspiration.

« Il ne faut pas les émlanger, en effet » convint-il donc, hochant encore de la tête. « mais je les crois intimement liées tout de même. La différence eneter un artiste et un néophyte, c’est simplement le temps qu’on consacre à son art. » Il tourne la tête vers l’homme au corps d’enfant, ajoutant; « Je ne vous crois pas aigri non plus; et si vous n’êtes pas aigri, il y a de l’espoir pour votre génération, non? » tenta-t-il maladroitement. « mais vous avez raison, c’est à nous, les jeunes, de prendre nos destin en main et de le façonner à notre image. Mais ce n’est pas facile quand on doit se heurter au barrières mises par ceux avant nous, qui refusent le changement de leurs acquis. »

Un moment de silence alors qu’il se contente d’écouter son aîné; quelle rencontre fortuite cela était, et pourtant il était content d’être là, ici, maintenant. Parler calmement de son art sans avoir à se justifier était certes un doux plaisir de la vie. Il esquissa un sourire; semblerait que Lilith ait vu clair dans le jeu de sa peinture, et qu’il extrapolait plus qu’adéquatement ce qu’il avait voulu raconter, du fond de ses tripes. Toutefois un sourire mutin se dessina sur ses lèvres alors qu’il glissait;

« Elle est déchirée de toute part, certes » convint-il avant de dire; « Mais voyez comme elle se tiens haute et droite. »

Voilà, c’était dit; il rayonnait d’une fierté qui était palpable, son sourire s’étirant avec délicatesse.
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# 27.02.22 19:53
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- Ah, voilà un beau paradoxe. Sourire narquois s'étend sur tes lèvres, davantage ton "âge". Devrais-je vous croire sur parole que je ne devrais pas vous croire? Tu hausses des épaules. Je vous prête ça, nos aïeuls, au fond, ont plus d’expérience, peut-être, mais ils restes faillibles. Je comprend bien ma leçon; peut-être sera-t-elle le sujet d’une prochaine œuvre.
Tu hochas de la tête, satisfait. Il comprenait donc ton point : c'était bien de s'inspirer des conseils de ses ancêtres, mais leurs vérités n'étaient pas l'unique et seule réponse à tous les problèmes. C'était comme toute chose, un opinion. Peut-être que la lourdeur de leurs vérités était plus présente, si, mais les vénérables n'étaient pas hors d'atteinte des stéréotypes et autres facteurs extérieurs. Même toi, tu ne voyais pas tes paroles comme l'évidence, et bien loin de ça.
- Il ne faut pas les mélanger, en effet. mais je les crois intimement liées tout de même. La différence entre un artiste et un néophyte, c’est simplement le temps qu’on consacre à son art. Je ne vous crois pas aigri non plus; et si vous n’êtes pas aigri, il y a de l’espoir pour votre génération, non? Tu aboyas un rire perçant, tapotant ton genou sous les effets de ton ricanement. Mais vous avez raison, c’est à nous, les jeunes, de prendre nos destin en main et de le façonner à notre image. Mais ce n’est pas facile quand on doit se heurter au barrières mises par ceux avant nous, qui refusent le changement de leurs acquis.
Reprenant ton souffle, tu calmas ta respiration pendant le temps de silence qui s'installa entre vous. Tu jetas des regards aux autres personnes présentes. Dans votre circonstance, vous ressembliez un peu à un père et son fils, et certaines familles semblaient avoir des réactions semblables, les parents t'envoyant des regards adoucis et adorateurs. "Si seulement mon fils était aussi bien éduqué!", tu n'avais pas besoin d'être télépathe -bien que tu le sois quand-même- pour deviner leurs pensées. L'idée fit apparaitre un sourire sur ton visage. S'ils savaient que, non seulement tu étais le plus vieux d'entre vous deux, et qu'en plus ce n'était pas une différence de quelques années, mais bien quelques centaines d'années, qui vous séparaient. Ah! L'ironie.
- Elle est déchirée de toute part, certes. Mais voyez comme elle se tiens haute et droite.
Ramenant ton regard vers la toile, tu laissas sortir un hum et un hochement de tête. Oui, oui tu le voyais maintenant. Elle ne se tenait pas droite par raideur et peur, mais bien par fierté et affirmation. Tu t'étais donc mépris, emprisonné dans ton état d'esprit mélancolique, preuve de ton point de vue sur les affirmations des aïeuls.

Laissant sortir un petit rire, tu te tournas vers le reste de la galerie.
- Ma génération... Elle est bien passée sa date de péremption, ma génération, monsieur Devlin. Vous n'êtes pas idiot, vous savez que je ne parais pas mon âge. Mais mon époque dépasse bien l'espérance de vie d'un humain classique, et je suis bien content d'être un des seuls représentants de ces temps noirs. Te retournant vers lui, tu ajoutas : Mais mon erreur est un exemple très flagrant de ce que j'avance : Je suis une vieille âme, un être mélancolique et qui voit le côté égal des choses. Je n'avais point remarqué le côté plus héroïque de votre peinture. Un sourire en coin. C'est une oeuvre joliment exécutée, très même.

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# 28.02.22 4:53
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Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith


« Iciot ou pas » esquisa-t-il adroitement « on ne saurait ignorer les dires. Et à en crois certains vous étiez là quand Jésus s’est fait mettre sur la croix. » Il hésita. À poser la question qui lui brûlait sur les lèvres; après tout ce n’était pas très poli, il trouvait, de demander à un vampire à quel point il était réellement vieux; et puis après, ça ne le regardait pas du tout. Il comprenait très bien qu’il avait quelques siècles sous la ceinture, et au final c’était suffisait. Mais Niall ne pouvait pas s’empêcher de s’imaginer la foule d’artiste qu’il a dû rencontrer de son temps, lui qui était un amoureux de l’art autoproclamé.

« Dommage que vous ailliez passé le temps de raconter vos histoires » finit-il finalement par dire, « puisqu’elle m’intéressent. Un autre jour, peut-être, pourrais-je vous convaincre. » Il sourit, d’humeur taquine. Il n’était pas dit que le fait qu’il soit son aîné puisse le dépriver de quelques petites piques amicales!  

« Héroïque? » souffla-t-il, comme surpris. « Je dirais plus obstiné, plutôt. Mais je dis ça me connaissant » un nouveau rire, court. « Héroïque, hein… Peut-être. J’y penserai, ça me flattera l’égo. »

Et juste comme il commençait à oublier où ils étaient, un coup dur le ramena à la réalité; littéralement. Sa jambe douloureuse, qu’il avait laissée étendue devant lui pour qu’elle reprenne du mieux, avait été percutée par le plus petit des êtres humains; l’enfant ne devait pas avoir plus de quatre ans, et tenait dans ses mains une doudou et un sac à dos à son dos. Si aucun son ne quitta les lèvres de Niall, c’était que l’air avait quitté ses poumons très rapidement. Il se retrouva plié en deux, une main sur la cuisse alors qu’il serrait des dents, tiquant fortement sous le coup de la douleur. Et pourtant quand il trouva la force de se redresser, un sourire affable s’était reposé sur son visage.

Son premier réflexe avait été  de chercher un parent inquiet, mais de parent inquiet il ne trouva pas; seulement un petit bonhomme qui le regardait de ses grands yeux, son pouce dans sa bouche, les larmes aux yeux, probablement parce qu’il pensait qu’on allait le gronder. Le plus naturellement du monde, Niall lui fait un signe de la main, et quelques secondes plus tard il se retrouva avec un gamin plein de bave dans les bras, tournant sa tête d’un air confus vers Lilith.

« Et bien, monsieur Dascãlu, il semblerait que nous ayons un contre-temps sur les bras… enfin sur mes bras. M’accompagnerez-vous dans ma recherche pour un géniteur? C’est quand même bien mieux que de le laisser se promener sans supervision. Et puis nous aurons le loisir de regarder les œuvres de mes collègues en même temps. »

Se redressant difficilement, il posa son poids contre sa jambe droite. Elle le faisait souffrir, certes, mais il pensait être capable de marcher de courtes durées.

« D’ailleurs, si vous me le permettez, êtes-vous venus pour regarder ou pour acheter? Vous avez comment sont les choses, nous les jeunes sommes toujours dans l’espoir de vivre grassement de nos oeuvres »

Il rit alors qu’il sent la bave du bambin passer au travers de sa chemise. Fort peu ragoutant, tout ça.
Notes: blblblbl
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# 01.03.22 1:37
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LET THE SHOW BEGIN
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- Idiot ou pas, on ne saurait ignorer les dires. Et à en crois certains vous étiez là quand Jésus s’est fait mettre sur la croix.
Tu lui envoyas un sourire éclipsé. Des fois... Des fois tu avais la sensation que c'était le cas, que dans une autre vie, les années étaient bien plus nombreuse que quatre siècles, plus près des milles que des centaines. Tu n'enviais pas la version de toi -si c'était bel et bien de cela que recourait l'impression-, bien malgré ses circonstances. Tu espérais qu'il ne soit pas seul, au moins.
- Dommage que vous ailliez passé le temps de raconter vos histoires, puisqu’elle m’intéressent. Un autre jour, peut-être, pourrais-je vous convaincre. Héroïque? Je dirais plus obstiné, plutôt. Mais je dis ça me connaissant. Héroïque, hein… Peut-être. J’y penserai, ça me flattera l’égo.
Tu l'observes, amusé. Oui, tu imagines que tes nombreux périples pourraient être utilisés afin de distraire plusieurs de soirées animées. De bonne histoire pour enfant peut-être... En enlevant certains détails, bien sûr.

En parlant de jeunots, justement, un décida que la jambe meurtrie de ton compagnon était un obstacle incontournable de sa visite de la galerie. Grimaçant, tu laissas un sifflement compatissant s'échapper de tes lèvres. Te tournant vers le jeune enfant, tu adoucis ton regard en l'observant. Tu avais toujours eu un faible pour les enfants : peut-être compatissais-tu plus à cause de ta forme physique, ou était-ce tout naturel? Qui sait, qui sait.
- Et bien, monsieur Dascãlu, il semblerait que nous ayons un contre-temps sur les bras… enfin sur mes bras. M’accompagnerez-vous dans ma recherche pour un géniteur? C’est quand même bien mieux que de le laisser se promener sans supervision. Et puis nous aurons le loisir de regarder les œuvres de mes collègues en même temps.
Tu observas Devlin se redresser, bras remplis par le jeune garçon, silencieux. Tu aurais bien aidé ce dernier, mais tu doutes que les autorités magiques apprécient particulièrement une démonstration de tes prouesses inhumaines en plein espace public Insorc.
- D’ailleurs, si vous me le permettez, êtes-vous venus pour regarder ou pour acheter? Vous avez comment sont les choses, nous les jeunes sommes toujours dans l’espoir de vivre grassement de nos oeuvres
T'approchant du "chiot", tu lui adressas un regard doux et paternel. Posant tes doigts agiles derrière son oreille, tu manifestas une sucette de derrière et l'a lui tendis. Un peu de ta propre magie inhumaine, bien caché derrière la "magie" insorc.
- Des fois on dirait que je suis sur cette terre depuis bien plus longtemps que les quelques siècles que j'ai sous la ceinture. Mais je ne suis pas aussi vieux que notre bon vieux Jésus, quand-même! Smirk joueur, tu ajoutes, menant le pas, Néanmoins, non, je ne suis pas ici pour acheter. J'ai bien le malheur d'être dans l'incapacité de m'acheter des choses sérieuses en personne. Regard en coin, tu continuas d'observer les environs à la recherche des parents du jeune. Je propose que l'on se séparer. Restez auprès du divan, au cas où les parents reviennent, je me propose pour arpenter ces lieux à leur recherche, cela vous va-t-il?
Adressas-tu, en parti pour éviter à ton compagne de trop abimé sa jambe déjà mal en point.

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# 02.03.22 14:53
Niall Devlin
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Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith


 « Je ne peux pas dire que c’est un sentiment que je partage » avoua Niall d’un triste sourire, « mais je crois comprendre un peu al logique de ce que vous dites. Il y a de ces gens qu’on rencontre pour la première fois et dont on croirait tout connaitre, ces événements qui nous donnes une impression de déjà-vu… c’est un sentiment constant dans ma vie, et si ce n’est pas la même expression que la vôtre, à tout le moins cela est-il peut-être l’expression de la même chose.  »
 
 L’impression d’avoir vécut ou d’aller vivre d’autres vies était un thème récurrent dans la vie des humanoïdes sur terre, mais cela restait tout de même un sujet tabou, sinon non pas qu’il pouvait être la risée du publique. Niall n’aimait pas en parler; mais puisque la magie existait, pourquoi pas la réincarnation? Pourquoi est-ce que le temps devait obligatoirement se déplacer de manière linéaire? Peut-être que dans une autre vie il était un être éternel aux pieds de félin et aux longues ailes d’ébène; peut-être pas. En tout cas il pouvait ressentir la présence de cet autre être, de ces autres êtres, en lui.
 
 « Ah non? » fit Niall, Presque surprise de la réponse de Lilith. C’est qu’avec un nom comme le sien, on se serait presque attendu qu’il ait été là depuis la création, avant que dit ne fasse Ève puisque Lilith était trop libre penseuse, ou quelque chose du genre. L’éducation religieuse de Niall n’était pas excellente, il fallait l’avouer. C’est ce que fera la vie dans une famille de druides, malgré le fait que les Insorc ait tenté de lui inculquer la catéchèse. Un rire secoue Niall alors qu’il suit tout naturellement Lilith vers le reste de la galerie, ses yeux scannant l’endroit pour des parents à la recherche de leur bambin, qui, on allait lui donner ça, était des plus calmes face à la situation.
 
 « Dommage » fit-il, grimaçant malgré lui sous le coup de la douleur qui lancinait sa jambe. « Quoique je doute que les étudiants de la galerie refuserait paiement, même d’un… enfin, de quelqu’un qui a votre apparence. Mais je m’égard, évidemment, personne ne vous forcera à acheter, ce n’était qu’une simple curiosité de ma part. »
 
 Il hoche de la tête avec énergie; « Vous avez raison. Allez de ce côté-là de la galerie, moi je reviendrai sur mes pas. Je vais trouver la réceptionniste, et voir si elle saurait qui sont ses parents. Rejoignons-nous au banc, devant mon pan de mur dédié.  »
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# 03.03.22 2:50
Ma.
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- Je ne peux pas dire que c’est un sentiment que je partage, mais je crois comprendre un peu la logique de ce que vous dites. Il y a de ces gens qu’on rencontre pour la première fois et dont on croirait tout connaitre, ces événements qui nous donnes une impression de déjà-vu… c’est un sentiment constant dans ma vie, et si ce n’est pas la même expression que la vôtre, à tout le moins cela est-il peut-être l’expression de la même chose.
Souriant, tu détournas le regard. Tu faisais des rêves bizarres, et ce, tu en avais toujours eu depuis ton "accident", pour dire gentiment. Tu rêvais d'une autre vie, une vie bien plus longue et animée que la tienne. Une vie où tu avais vue bien plus de chose que ta personne présente, dans des années bien futures de celle d'aujourd'hui. Et, tu avais une imagination débordante, mais même ton irréel ne pouvait conjurer autant de détails, et ce malgré tes plus grands désirs. Cela signifiait que soit, les mondes parallèles étaient véritables, soit c'était la réincarnation qui l'était.
- Dommage. Quoique je doute que les étudiants de la galerie refuserait paiement, même d’un… enfin, de quelqu’un qui a votre apparence. Mais je m’égard, évidemment, personne ne vous forcera à acheter, ce n’était qu’une simple curiosité de ma part.
Tu laissas sortir un ricanement. Non non, ce n'était pas des jeunes fantaisistes qui allaient refuser l'argent si importante à leurs yeux, pas quand il ne leur manquait littéralement que ça pour atteindre leurs rêves grandioses. Au contraire, c'était plutôt les autorités magiques qui t'avaient constamment à l'oeil lorsque tu sortais dans le monde Insorc qui t'en empêchait. Après tout, les vampires étaient encore vu comme des créatures dangereuses et noires, et bien malgré ta réputation très reconnue d'être un être passif et coopérative, tu n'y pouvais rien si les doutes demeuraient, et toute chose qui pourrait attirer l'attention particulière des Insorc n'était pas particulièrement vu d'un très bon oeil des autorités. Tu préférais ne pas t'attirer de problème, point.
- Vous avez raison. Allez de ce côté-là de la galerie, moi je reviendrai sur mes pas. Je vais trouver la réceptionniste, et voir si elle saurait qui sont ses parents. Rejoignons-nous au banc, devant mon pan de mur dédié.
Hochant de la tête, tu te dirigeas vers le reste de la foule. Te faufilant agilement à travers les jambes des plus grands, tu jetais des regards rapides envers toutes les personnes présentes, recherchant des parents inquiétés ou encore une ressemblance avec le jeune que gardait Devlin. Personne... Hm. T'arrêtant à l'ombre d'un mur, tu posas une main sur ton menton, pensif. Où se dirigerait une famille accompagnant un jeunot de son age? Ce n'est pas comme si la galerie possédait une section pour les enfants, et cela te surprendrais qu'un enfant comme lui désire venir à une exposition comme cette dernière à moins que ses parents lui en oblige. Et dans le cas où c'étaient des parents "culturés", cela te surprendrait que ce dernier bave et se promène seul comme vous l'aviez trouvé. Non, il devait sûrement être venu ici pour voir l'exposition d'un ami de la famille ou d'un membre de la famille.

Pensif, tu n'aperçus pas particulièrement l'homme qui s'approcha de toi avant que ce dernier ne pose une main sur ton épaule. Penchant la tête vers lui, tu haussas un sourcil, inquisiteur.
- Jeune Homme? Tout va bien? As-tu besoin d'aide pour retrouver tes parents?
*Soupir*, ok. Tu te souvenais maintenant pourquoi tu n'appréciais pas des fois être comparé à un enfant. Lui jetant un regard, tu pris une inspiration -dont tu n'avais point besoin- puis hochas de la tête en non.
- Non ça va. Petite pause. Ou en fait, si si, vous pouvez m'aider. Auriez-vous vu un couple, très probablement blonds, possiblement parents d'un étudiant ici, qui possèderait une poussette ou des accommodations pour un jeune enfant?
Au diable les apparences, trouver les parents du jeune importait plus.
- Hum... Il y a bien les Maes? Ils cherchaient leur plus jeune tantôt-
- Parfait. Pourriez-vous les faire venir ici? Vous semblez être une personne compétente et d'une autorité sur la sécurité ici, vous pouvez accomplir cette tâche, non?
Penchant la tête sur le côté, tu laissas sortir un "hm?", cherchant à savoir si tu t'étais bien fait comprendre. Quand l'homme bafouilla, puis s'éloigna, tu repris le chemin vers Devlin, satisfait.
- Les possibles parents sont en route. Avez-vous eu autant de chance?
Annonças-tu à ton compagnon.

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# 05.03.22 6:38
Niall Devlin
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Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith


« Madame Judith » fit-il, l’enfant dans les bras, en s’approchant du petit bureau de réceptionniste à l’entrée de la galerie. « Il semblerait que j’aie trouvé pas inadvertance un gamin sans parents, sauriez-vous qui en a la tutelle? »

C’était du Niall tout craché ça, pas capable de faire une phrase dite «normale» et de demander si elle a vu ses parents, fallait qu’il prenne des vacances au dictionnaire. Sa jambe droite commençait à avoir du mal à supporter le poids du gamin, d’ailleurs, mais ça on s’y attendait, et même s’il mettait le plus gros de son poids sur l’autre jambe, ça lui faisait un mal de chien; ah, ce qu’on ferait pas pour les enfants. Niall aurait eu du mal à expliquer, d’un côté, pourquoi il lui était aussi facile de bien s’entendre et s’occuper des bambins, et de l’autre pourquoi les bambins semblaient toujours trouver un moyen de croiser son chemin. Il pensait à ces autres vies mentionnées par Lilith; peut-être que dans un autre cours du temps, il était papa? Niall se trouvait trop jeune (et trop gay) pour avoir des enfants, mais qui savait ce que l’avenir lui réservait.

« Oui » fit Judith, tout sourire sous son brushing impeccable. « C’est le petit des Maes, vous savez, la galerie appartient à sa mère, Arabella. Même qu’elle est dans la famille depuis trois générations »

La réceptionniste prend un pamphlet au hasard pour le brandir sous le nez de Niall. « Toutes les infos sont ici. Vous inquiétez pas, le gamin a l’habitude de trainer dans le coin, il fera pas de chichis même si vous l’posez par terre. »

Mmph, pensa Niall. Le gamin avait beau avoir l’habitude, ça ne voulait pas dire que c’était un bon plan, ou qu’il était prêt à se défaire de sa responsabilité. Au minimum, il demanda tout de même : « Et il a un nom, le petit? »

« Il peut vous le dire lui-même » Fit Judith, se trouvant là certes comique. « Il s’appelle Maxime. C’est un grand timide, mais il a l’air de vous apprécier» ajouta-t-elle en pouikant le nez du petit du bout d’un ongle trop long pour être réel. Maxime se mit à rire doucement, cachant son nez dans les plus du jabot de Niall. Au moins, là, il savait où chercher : il avait rencontré la dame lorsqu’ils étaient venus installer leurs toiles la veille. Une charmante dame, si ce n’était qu’elle ne surveillait pas son enfant assez au goût du peintre.

Il retourna s’asseoir sur son petit banc, pensif; grattant d’une main paresseuse le dos de l’enfant, comme pour le rassurer alors que, vraiment, le petit vivait sa meilleure vie. Il se détâcha finalement de la chemise de Niall pour lui babiller quelques enfantillages, ce qui lui mit un sourire au visage malgré la douleur de sa jambe qu’il lui était maintenant impossible d’ignorer, même avec toute la bonne volonté du monde. Un rappel assez draconien de ses erreurs passées, s’il en était un.

« J’ai obtenu des noms » dit Niall, un sourire des plus charmants perché sur ses lèvres malgré tout. « Voici Maxime Maes. Sa mère est la propriétaire de la gallerie, elle ne devrait pas être bien loin. Je doute, par contre, qu’elle soit en train de le chercher, si j’en crois dame Judith. Et dans mon état, je crains ne pas pouvoir faire un pas de plus. Espérons qu’elle passe dans les environs bientôt. »

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# 16.03.22 18:54
Ma.
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- J’ai obtenu des noms, tu penches la tête sur le côté, curieux désormais, Voici Maxime Maes. Sa mère est la propriétaire de la gallerie, elle ne devrait pas être bien loin. Je doute, par contre, qu’elle soit en train de le chercher, si j’en crois dame Judith. Et dans mon état, je crains ne pas pouvoir faire un pas de plus. Espérons qu’elle passe dans les environs bientôt.
Posant ton fessier sur le banc, tes pieds s'agitèrent au dessus du vide.
- Ce n'est pas un problème. Je ne suis pas occupé aujourd'hui, et cela me fait un grand plaisir de vous tenir compagnie.
Jetant un regard au jeunot, tu lui souris doucement.
- Tu veux voir un tour de magie, petit chiot? Laissant le surnom vampirique pour les nouveaux mordus coulé le long de ta langue, changé d'une certaine insulte à un terme d'affection, tu pouvais bien te permettre de faire quelque pique à ton espèce quelque peu trop pleine d'elle-même. Laissant sortir un petit rire en voyant la tête du bambin effectuer un grand aller retour haut bas, puis bas haut, et ainsi de suite, tu posas un doigté devant tes lèvres, un clin d'oeil sur le visage.
- Très bien, mais ce sera notre secret, compris? À toi Tu le pointes, appuyant doucement sur son torse avec ton doigt ganté, Devlin et moi, d'accord?
Il posa son doigt sur ses lèvres, en une imitation du geste que tu avais fait juste avant. Ébouriffant ses cheveux doucement, tu attrapas de ta poche ton tissu. Le posant à plat dans tes mains, tu le démontras à son petit minois. L'étoffe s'anima, voletant, comme happé par un vent invisible à l'oeil nu. Tournoyant autours de la tête du jeune, il s'arrêta devant ses yeux, remplis d'étoile, pour prendre la forme d'un cygne, formé en origami. Agitant ses ailes, il continua de divertir le garçon, alors que tu revenais t'asseoir au côté de Devlin.
- Ne vous inquiétez pas pour le statut de secret de la magie, toutes les personnes qui passeront ne verront qu'un simple garçon et un jouet quelconque. Un jeune garçon à l'imagination débordante, voilà ce qu'ils verront.
Tu n'étais peut-être pas cent-pour-cent d'accord avec la moquerie de la magie que les sorciers exerçaient avec leurs cachoteries et mensonges, mais tu comprenais que la peur fait faire des choses horribles.


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# 17.03.22 16:07
Niall Devlin
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Bruxelles le 18.02.1999 avec Lilith


Niall, faute de mieux, souris lorsque le vampire fait ses tours de prestidigitation; si l’artiste ne connait pas l’étendue complète des pouvoirs des vampires, ou de ce vampire-là en particulier, il se doute à tout le moins qu’ils ne s’arrêtent pas là. Le petit gamin semble fasciné par le foulard de couleur qui tourne autour de son visage pour venir lui effleurer la joue, et allez savoir pourquoi, le bonheur du petiot le mettait lui-même de bonne disposition. « Le plaisir est partagé » glissa Niall, un peu en retard, à la remarque de Lilith. Il espérait vraiment qu’ils puissent se rencontrer en d’autres circonstances pour discuter tranquillement d’art. Un ancien comme le vampire devait avoir connu plus d’un artiste dans sa vie s’imaginait Niall, et il était impatient d’entendre parler de ces personnalités publiques ou obscures.

« Je ne m’inquiète pas trop » avoua innocemment Niall, montrant là une confiance qui n’était peut-être pas du meilleur ordre considérant que les deux ne se connaissaient pas tant. « À cet âge-là on s’imagine pas mal de chose » acquiesça-t-il ensuite; « qui plus est, les… » Niall s’arrêta, incertain du mot à utiliser. « Les gens comme lui ont développés les pouvoirs de l’illusion, après tout. Cela n’est pas si différent -sans vouloir vous insulter, bien sûr » ajouta-t-il précipitamment.

Le petit manège dura un moment, avant que Niall fasse un drôle de signe à Lilith, se redressant sur le banc et posant un sourire Colgate sur son visage. « Madame Maes » fit-il bien fort, « Excusez-moi si je ne me lève pas pour vous accueillir, j’aurais peur d’être déséquilibré avec votre Maxime dans mes bras » Une excuse comme une autre; la vérité c’était qu’il avait simplement trop mal pour bouger à ce stade-ci de la soirée. Le jeune Maxime, reconnaissant sa maman, grouillait dans les bras de Niall pour tendre les siens vers sa mère. Elle le souleva en riant, lui disant «Ah! Voilà où tu étais, Max! Il ne vous a pas causé problème, j’espère?»

Niall hocha négativement de la tête, n’osant pas ajouter que ce qui causait problème, c’était plutôt le fait qu’il était libre dans la nature… mais chacun a sa manière d’être un parent, et Niall, qui n’avait pas d’enfant (et franchement ne comptait pas en avoir), n’était pas la bonne personne pour juger. « Aucun soucis, Maxime est sage comme une image » précisa Niall, ce sourire plastique et travaillé toujours placardé sur son visage. Après quelques convenances d’usage, la dame les quitta pour retourner chez elle; il était tard et il fallait mettre Maxime au lit, après tout.

« Me tiendrez-vous compagnie, monsieur Lilith? » fit Niall, les yeux peut-être un peu trop empleins d’espoir. Après tout dans sa condition il ne pouvait absolument pas se déplacer, et il lui faisait du bien de passer le temps avec une personne de la qualité du vampire.

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# 19.03.22 20:21
Rp terminé
Niall et Lilith se rencontrent à une salle d’exposition qui, pour la soirée, présente les œuvres créées par les étudiants du ARBA ESA dont Niall fait parti. On y parle philosophie, on cherche les parents d’un enfant laissé à lui-même.

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